Youssouf Mahamat, étudiant tchadien emprisonné bientôt cinq ans en Inde

Parti le 13 février 2011 dans le cadre des études en science politique à Bengalore en Inde, M. Youssouf Mahamat Allamine Tahir est arrêté exactement le 06 février 2015 à Maharajan (Inde) pour cause « faux visa » alors qu’il se rendait en Arabie Saoudite pour effectuer le petit pèlerinage (oumra).

Youssouf détient le passeport tchadien n° R0129538. Son cas est enregistré contre État comme « crime n°47/15 ». Selon le gouvernement indien, l’étudiant est en désaccord avec leurs lois réservées aux étrangers. Il s’agit de « cas n° U/420, 467, 468, 471 7 Foreigner’s ». Par contre sur la requête de l’un de ses avocats enregistrée sous le n°989/13/08/2015, stipule que, l’accusé est allé en Inde avec un visa approprié et valide qui a été renouvelé deux fois et qui n’est contesté par aucune des parties.

Les parents de l’étudiant youssouf ont saisi rapidement le ministère des affaires étrangères et de l’intégration africaine du Tchad de la situation de leur progéniture en même année. Le ministère a de son tour envoyé une note N°0847 en date du 02 mars 2015 au consulat honoraire du Tchad en Inde « Vous voudriez bien saisir les autorités compétentes indiennes en vue d’obtenir sa libération et son rapatriement vers le Tchad ». Tour à tour les rôles se succèdent. Plusieurs avocats ont été pris pour le cas de youssouf : avocat pris par les étudiants tchadiens en Inde pour leur compatriote et celui de son père M. Allamine Tahir Youssouf qui s’était personnellement rendu en Inde dans l’espoir de revenir avec son fils cela malgré, l’intervention de l’ex-premier ministre Padacket auprès du gouvernement lors de son passage en Inde.

Dépassé par la situation, ses amis étudiants ont récemment entrepris une marche pacifique avec la photo de youssouf en main et une vidéo

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de ses proches en français et en arabe postée sur les réseaux sociaux pour solliciter l’indulgence du gouvernement de l’Inde et de toute personne afin de contribuer à la libération de Youssouf. Touchant la sensibilité de l’actuel ministre tchadien des affaires étrangères et de l’intégration africaine, M. Chérif Mahamat Zène dixit : « Je suis sensible au sort de notre compatriote détenu en inde depuis 4 ans. Les autorités de ce pays en ont été saisies et l’ex-premier ministre Padacket a abordé le point avec son homologue lors de sa visite en Inde. Nos notes de rappel sont restées sans suite. On suit toujours » est le mot du ministre en date du 30 décembre 2018 sur sa page Twitter.

Pourquoi autant de mystères dans l’affaire de cet étudiant ? Le gouvernement tchadien est-il en bras de fer avec son homologue indien ou n’est-il pas efficace dans la diplomatie pour que « ses notes restent sans suite »? Et pourquoi le gouvernement indien ne se prononce –t-il pas une fois pour toute sur cette affaire ? Ou encore, dans le cas de ce délit combien d’année doit-on être condamné en Inde? Autant de questions qui traversent l’esprit pour tous ceux qui se battent actuellement pour cette cause.

L’étudiant Youssouf Mahamat Allamine Tahir est né le 02 Août 1992. Il croupi en prison indienne bientôt cinq ans. Selon ses proches, il s’apprête à revenir au pays parce qu’il a déjà fini avec ses études mais hélas… Cependant, Ses parents demeurent  intrigués et inoffensifs de toute cette situation et promettent de continuer inlassablement dans le processus de sa libération avec l’aide de tous.

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Atelier de sensibilisation sur le Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO) et l’ouverture des données au Tchad 

Le Ministère des Finances et du Budget à travers  l’Observatoire tchadien des finances publiques (OTFIP) & Wenaklabs, dans le cadre de l’ouverture des données publiques organisent depuis ce matin 10 janvier 2019, un « Atelier de sensibilisation sur le Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO) et l’ouverture des données au Tchad » avec l’appui d’OXFAM-Tchad représentée par Mahamat Ibrahim Saleh. C’est à l’hôtel Hilton de N’Djamena.

Le Tchad souffre depuis la nuit de temps de la malversation économique, du détournement des biens publics, les difficultés liées à la recherche académique ainsi que de la corruption dans tout son système. A l’exception de la facilitation des recherches pour les étudiants, enseignants, élèves et bien d’autres, l’ouverture des données publiques vient-elle à point nommé contrecarrer les « voleurs » des biens publics ou serait-elle justement comme trompe l’œil à  l’exemple de  l’« Opération cobra » qui a eu lieu les années antérieures au Tchad?

Pour le représentant du coordonnateur de l’OTFIP, M. Bady EBE, l’ouverture des données publiques présente plusieurs avantages. Il permet entre autres : d’accroitre la transparence et la responsabilité du Gouvernement ; de développer la confiance, la crédibilité et la réputation de l’État ; d’impulser le progrès et l’innovation ; d’améliorer la qualité de l’éducation et l’engagement citoyen ; de mieux archiver et préserver l’information.  En particulier, pour les chercheurs et les étudiants, l’ouverture des données publiques facilite la recherche qui contribue au développement de solutions innovantes qui améliorent les conditions de vie des populations. L’ouverture des données publiques permet en outre l’éclosion d’une large gamme de mode d’apprentissage.

Quelle mouche a piqué le gouvernement tchadien à vouloir la transparence dans sa gestion et de posséder une banque de données ?

Ce changement en vue, est le fruit d’une démarche entreprise courant 2018 et la participation de l’OTFIP et de Wenaklabs au sommet mondial du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert. « C’est lors de cette rencontre internationale que nous avons pris conscience de l’importance de l’ouverture des données publiques et notamment ceux liées aux finances publiques », a souligné M. Bady EBE, coordonnateur de l’OTFIP. Cet envi de booster l’économie et de travailler dans la transparence avec les citoyens tchadiens vient du fait que « le Tchad est mal classé dans la plupart des indicateurs internationaux relatifs à la transparence et à l’ouverture de données publiques (CPIA, Mo Ibrahim, IBP, …). Ces mauvais classements du pays ont conduit par exemple à son inéligibilité au Partenariat mondial pour un Gouvernement Ouvert (PGO) ». Ce défaut est ce qui explique le besoin d’adhésion du Tchad au Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO)

Pour la concrétisation de ce projet, le gouvernement estime qu’il est nécessaire de développer une parfaite synergie entre l’État, les OSC/ONG et les médias car «l’expérience internationale montre également que les médias jouent un rôle fondamental dans la mise en œuvre de l’ouverture des données publiques » d’où la nécessité de  participation de ces corporations (les Organisations de la Société Civile, les organismes privés, œuvrant dans le domaine de l’ouverture des données et la presse.) à cet atelier.

Par cet esprit patriotique, il faudrait espérer au strict respect de cet engagement que le Tchad prendra à la sortie de cet atelier car, la transparence, c’est la sainteté au Tchad dit-on. Et en attendant, l’État tchadien ne doit pas perdre de vue, la question de l’Internet qui doit être pansée pour la réussite de la conception de cette banque de données numérique (de l’État) au profit des citoyens et afin d’avoir le contrôle de sa gestion.

Election RDC : Félix Tshisekedi élu provisoirement Président de la RDC.

Après une longue nuit d’attente, c’est vers 3 heures du matin de ce jeudi 10 janvier 2019 que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’est prononcée sur les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018. Félix Tshisekedi est arrivé en tête avec 7 051 013 voix. Il succède Joseph Kabila qui a annoncé de respecter la Constitution et ne briguerait pas un troisième mandat.

En effet, la CENI avait invité les médias à 15 heures du mercredi pour annoncer le successeur de Kabila. Ce qui a fait un vif suspens marqué par des rumeurs. Finalement vers 3 heures du matin que l’on connait le nom du président de la RDC.

Félix Tshisekedi est élu président avec 7 051 013 voix, soit 38,57% des suffrages exprimés, selon les chiffres de la Ceni. Martin Fayulu arrive en deuxième position avec 6 366 732 voix (34,83%), devant Emmanuel Ramazani Shadary, troisième, avec 4 357 359 voix (23,84%).

Le taux de participation s’élève à 47,56%, a précisé Corneille Naanga, le président de la Commission électorale. Sur près de 40 millions d’électeurs congolais attendus, 18 329 318 ont pu voter le 30 décembre 2018.

 

 

 

La SNE améliore ses prestations pour la période chaude à N’Djamena.

Depuis quelque temps la société nationale d’électricité (SNE) améliore de jour en jour la qualité de ses prestations à travers la ville de N’Djamena. Après tant de délestage les consommateurs vivent au rythme d’une vie moderne. Interrogé par la station nationale (RNT) sur cette question le directeur général de la SNE, Jean-Paul Mbatna a affirmé que l’amélioration de la fourniture d’électricité dans la ville de N’Djamena va durer cette fois-ci.

« Je peux vous rassurer que l’amélioration de la fourniture en électricité pour la ville de N’Djamena nous la voulons durable », a déclaré le directeur général de la SNE, Jean-Paul Mbatna. Selon lui la solution envisagée vient de la visite du président Deby à la SNE en mois d’août dernier où toutes les doléances et difficultés qui minent cette institution lui ont été présentées. Tout ce qui a permis de renforcer la capacité de production journalière en électricité dans la ville de N’Djamena sont entre autres la réparation des machines sur le site de Farcha 1 et 2, la contribution des plus hautes autorités et l’aide supplémentaire en fourniture de carburant.

Une programmation de révision des machines est en vue.

« Actuellement ce que nous attendons faire, c’est de programmer la révision de toutes nos machines pour les 24 milles heures de fonctionnement qui sont largement dépassées » Souligne JP Mbatna. Cette révision sera faite par séquence et avec l’équipe de VARSYLA l’un des partenaires de la SNE, une fois que l’approvisionnement de Djarmaya sera mis en service dans les dix (10) prochains jours.

Une révision qui selon le directeur général, Jean-Paul Mbatna vise à préparé les périodes de canicule à N’Djamena. « Nous voulons à l’approche de cette période chaude, les machines soient en capacité de production maximale. Avec la combinaison de la source de Djarmaya la stabilité va durer pour longtemps», Souhaite-t-il.

La production en électricité  dans les provinces

Les provinces ne sont pas perdues de vue dans cette politique menée par la SNE. Une tournée sera entamée d’ici le 18 janvier dans le sud précisément à Bongor, Moundou, Doba, Koumra et Sarh et en février viendra le tour de la zone du centre et le septentrionale. Au cours de cette première mission de janvier de la SNE, l’objectif ne sera pas seulement de visiter les installations mais l’équipe des mécaniciens, électroniciens et électriciens remettra en productions toutes les machines qui sont aux arrêts dans les différents sites de production de la SNE dans ces provinces. Une évaluation s’en suivra par l’équipe du directeur pour vérifier les travaux effectués dans les sites d’exploitations secondaire et régionales. L’évaluation prendra en compte les besoins commerciaux, personnel, l’activité de la production et distribution, la relation client et l’autorité locale ainsi que la sécurisation.

Le seul souci du directeur de la SNE et de son équipe, c’est de pouvoir remettre en marche toutes les installations à travers une étude des potos et des projets d’ordre national et régional pour que toutes les provinces soient alimentées en électricité.

 

 

 

Football : Mohamed Salah est élu pour la 2ème fois meilleur joueur africain 2018

Encore une fois de plus l’Egyptien Mohamed Salah garde son titre de meilleur joueur africain. C’étais hier mardi 08 janvier 2019 lors de la soirée Awads de la Confédération Africaine de Football (CAF) organisée à Dakar au Sénégal.

L’attaquant de Liverpool est honoré à Dakar la deuxième année consécutive le meilleur joueur africain 2018. Il devance son ami du club Sadio Mané du Sénégal arrivé en deuxième position et Pierre Emery Aubameyang le Gabonais du club Arsenal est arrivé en troisième position.

Pour l’année 2017/2018, l’incroyable Egyptien Salah a inscrit avec Liverpool 44 buts toutes compétitions confondues. Ce qui lui a permis d’être en tête du classement des buteurs du Championnat d’Angleterre.

Devant le président de la CAF Ahmad Ahmad et le président Libérien George Weah, Mohamed Salah a dédié son Ballon d’Or à son pays « Je dédie ce prix à mon pays l’Egypte », a-t-il dit.

 

Lycée Français Montaigne fêtera dans 72 heures son 40e anniversaire d’existence.

Dans le cadre de la vulgarisation de l’éducation et de l’enseignement de qualité au Tchad, le gouvernement français a créé une école et le lycée français dénommé « Lycée Montaigne ». Créé le 12 janvier 1977 à N’Djamena, ce lycée s’apprête à célébrer son 40e anniversaire d’existence et de service.

Fondé à l’initiative d’un groupe de parents d’élèves, le lycée Français Montaigne fonctionne depuis la rentrée 1978 pour l’école primaire et depuis 1988 pour les niveaux du collège et du lycée. Selon le communiqué de presse fait par l’ambassade de France ce 09 janvier 2019 en prélude de la célébration du 40e anniversaire du lycée Montaigne « 640 élèves répartis de la maternelle à la terminale, ont fièrement validé 100% de réussite au baccalauréat en juin 2018 ».

Pour le communiqué, c’est en présence de hautes personnalités tchadiennes, du Chargé d’affaires de l’Ambassade de France au Tchad, du Chef de secteur Afrique de l’AEFE, de l’Inspectrice de l’Éducation Nationale française en résidence à Cotonou que, l’ensemble de la communauté scolaire du Lycée Montaigne célèbrera son 40e anniversaire le samedi 12 janvier 2019.

Un spectacle de chants et de danses suivi d’une kermesse et d’une tombola seront organisés à cette occasion y compris la présence d’anciens élèves, des personnels ayant par le passé travaillé au Lycée ainsi que les partenaires fidèles de l’établissement agrémenteront cette commémoration inédite.

L’école accueille des enfants de toutes nationalités et dispense un enseignement conforme aux programmes et aux exigences de l’Éducation nationale française. Cette célébration sera aussi l’occasion pour déterrer une capsule enterrée contenant des écrits enfouis d’élèves, le 29 mai 2009 afin de les remplacer par d’autres écrits destinés à être lus dans les dix prochaines années.

Entretemps, La cheffe d’établissement Mme Corinne Chan Yue Tack et la Présidente de l’APE Mme Khadidja    Artine comptent sur une large mobilisation et souhaitent longue vie à cet établissement d’excellence reconnu à N’Djamena et au-delà !

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Conflit intercommunautaire, le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques appelle à l’apaisement

Le Conseil suprême des affaires islamiques au Tchad a demandé aux citoyens de l’Est et du Nord du pays de revenir à la voie de la raison et appelle à la paix, à la solidarité et à la coopération pour leur religion et leur patrie. C’était à travers une déclaration faite le mardi soir par le président du Conseil suprême des affaires islamiques au Tchad, Sheikh Mohammed Khater Issa, dans la grande mosquée du roi Fayçal de N’Djamena.

Cette déclaration fait suite à une guerre communautaire qui se vit dans le Nord et l’Est du pays dont qualifie « d’odieux et qui détruit l’unité nationale », le communiqué.

Des comptes rendus informels des affrontements ethniques survenus dans le nord du Tchad avait fait mention des dizaines de morts et des blessés dans les zones de creusement d’or. C’est dans la grande tribu des arabes et Maba réputée pour leur amitié incassable que s’est produite cette mésentente. Cependant, selon la déclaration, les batailles étaient originaires de l’Est du pays, en particulier de la région de Dar Dadi, où les deux tribus vivaient ensemble depuis des décennies entre pasteurs et agriculteurs.

L’homme de Dieu a mis en garde la population tchadienne de ce qui adviendra si jamais la cohésion sociale, l’unité et l’amour du prochain ne sont pas prisés avant de conclure que «Si nous laissons la génération sur le bateau, nous porterons la malédiction des générations futures ».

AHMAT MAHAMAT AHMAT

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RDC : compilation des résultats, des bulletins et procès verbaux à pêle-mêle.

En RDC, neuf jours après les Congolais sont toujours dans l’attente de l’annonce des résultats reportés déjà pour la première fois. Sur le terrain, la compilation des résultats se poursuit sans pour autant que soit donné une nouvelle échéance.

« Il y a de gros problèmes sur le conditionnement et l’acheminement des plis, ça va rendre le contentieux et le recomptage des bulletins très difficiles », explique un chef de mission d’observation nationale.

A Uvira, au Sud-Kivu, agents de la Commission électorale, témoins et observateurs ont eu la surprise de découvrir des bulletins et des procès-verbaux pêle-mêle dans leur enveloppe plastique. Du coup, sur les quatre bureaux de délibération, qui devaient servir à mettre tout le monde d’accord sur la compilation de résultats, la Céni a décidé d’en supprimer deux pour renforcer les effectifs du bureau de centralisation des plis qui assure le tri.

À Kolwezi dans le Lualaba, la compilation aurait pu se terminer dimanche, il ne restait qu’une cinquantaine de plis. Mais les agents de la Ceni n’ont travaillé ni dimanche ni lundi matin. « Comme s’ils n’étaient pas pressés de donner les résultats », note un observateur.

Dans l’entourage du président de la Commission électorale, on évoque maintenant mercredi ou jeudi, sans assurance, pour la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle.

Ce qui amène les témoins et observateurs a exprimé leur  regré compte tenu du  manque de transparence de la part de Céni dans cette affaire.

À Kinshasa, inquiétude du côté des témoins et des observateurs, après que des bulletins de vote ont été déplacés du centre de compilation de Mongafoula vers un autre celui du quartier de la Gombe. Une procédure normale selon la Commission électorale pour compiler les résultats des élections des députés nationaux et provinciaux. Mais reste que le manque de transparence de la Céni et l’absence de témoins sur ces opérations inquiètent les témoins des partis politiques et les observateurs en cette période d’attente de publication des résultats.

Rfi

ÉGYPTE, PAYS HÔTE DE LA CAN 2019

Le comité exécutif de la CAF a décerné l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 au Pays des Pharaons. Le verdict est tombé ce 8 janvier 2019 à Dakar.

C’est pour la cinquième fois que la coupe d‘Afrique des Nations sera disputée en Égypte, après 1959, 1974, 1986, 2006 et 2019. Pas plus d’un mois, alors que l’Afrique du Sud s’était manifestée pour abriter cette compétition, la confédération africaine de football choisie plutôt l’Égypte pour remplacer le Cameroun.

Il fallait des infrastructures sportives adéquates pour cette compétition africaine et l’Égypte n’en manque pas, non seulement parce qu’elle l’a organisé plusieurs fois, mais aussi la présence de nombreux stades sur toute l’étendue du territoire notamment au Caire, Alexandrie, Port—Saïd, Suez. Malgré les problèmes d’insécurité qui règnent en Égypte, la CAF se dit confiant. En choisissant le pays des pyramides, la CAF a sans doute mis fin à un feuilleton aux multiples rebondissements. Une affaire qui a commencé en septembre 2014, lorsque le Cameroun a été préféré à l’Algérie, la Côte d’Ivoire et la Zambie, pour organiser la CAN 2019. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais la Confédération africaine de football a changé de président en mars 2017.

A cet effet, le Cameroun doit dorénavant se tourner vers 2021 pour arracher l’autorité mais de l’autre côté, la côte d’ivoire qui a été préalablement choisie ne laissera pas tombée cette affaire.

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Mossosouk.com offre des formations à la digitalisation

En prélude de sa toute première formation de l’année 2019 d’une durée de deux (2) mois « Devenez un entrepreneur digital », la 1ère plateforme de e-commerce au Tchad « Mossosouk.com » a tenu, ce mardi 08 janvier 2019, dans ses locaux à Sabangali dans le 3ème arrondissement de N’Djamena, un point de presse pour éclaircir les grandes lignes de cette formation.

Pour les organisateurs, le contexte de cette formation est de vulgariser les compétences de la nouvelle économie. Pour cela, il faut avoir plus de développeurs web et mobile, des infographes, des digitaux marketings, des entrepreneurs. « La technologie affecte aujourd’hui tous les secteurs que ce soit dans l’économie, l’éducation, la politique, la santé, la culture…», explique le Directeur général de Mossosouk.com, Andreas Koumato.

Cette formation sera axée sur cinq (5) modules respectifs à savoir : Développement web ; Développement Mobile ; Infographie Design ; Digital Marketing et Entrepreneuriat. Elle se déroulera du 21 janvier au 21 mars 2019. Le cout de la formation est de 150 000 Fcfa payable en deux tranches c’est-à-dire le 1er et 2ème mois, avec une réduction de 10% et 100 000 Fcfa aux étudiants pour leur permettre de prendre part à cette formation. La formation est destinée à toute personne désirant se former dans les modules et à toutes structures, associations et entreprises.

Selon Andreas Koumato, plus d’une centaine de personnes ont été formé l’année dernière. C’est aussi une manière de répondre aux questions de l’entreprenariat digital dont les entreprises au Tchad en manque. « C’est dire pourquoi ne pas créer autour de soi et dans son propre environnement », s’exclame-t-il.

Mossosouk.com est une plateforme de e-commerce qui œuvre depuis trois ans pour permettre la flexibilité du commerce, de partage et l’économie.

Djimnayel Ngarlenan et Kita Ezéchiel

 

 

 

 

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