Tchad : « Protégées sur la Lutte contre le Braconnage et Autres Activités Criminelles Transfrontalières »

C’est sous ce thème, que se déroule depuis ce matin 23 au 25 janvier à l’hôtel Hilton, la cérémonie de la réunion du segment des experts en prélude de la Conférence Internationale des Ministres en Charge de la Défense, de la Sécurité et des Aires protégées sur la lutte contre le braconnage et autres activités criminelles transfrontalière en présence du ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Sidick Abdelkerim Haggar.

A la chasse de subsistance et à celle de petite échelle destinée à alimenter les marchés locaux en protéines animales, s’est substitué de nos jours le braconnage à grande échelle notamment celui des grandes mammifères dont les motivations premières résident dans la demande internationale d’ivoire et d’autres trophées d’espèces protégées.

Dans le Parc National de Zakouma, il y a de cela 50 ans, le nombre d’éléphants au Tchad est estimée à 50 000. Aujourd’hui on dénombre à 1 500 éléphants. Cette disparition de ces éléphants est liée à la croissance des réseaux criminels organisés et dans certains cas à des rébellions armées. Il y a également l’évolution du système de braconnages transfrontaliers de plus en plus sophistiqués qui se développent dans les pays tels que le Cameroun, le Tchad et la République Centrafricaine ainsi que la République Démocratique du Congo.

Le Ministre Sidick Abdelkerim Haggar a souligné que « La nature a doté l’Afrique en général et nos Etats respectifs en particulier d’un potentiel inestimable en termes de ressources fauniques. Cependant depuis quelques décennies, de forts menaces pèsent sur celles-ci ».

Durant trois jours les experts sont appelés à toucher la problématique de la transhumance et des groupes armés circulant entre le Sahel et le Nord de l’Afrique Equatoriale. Ensuite, ils vont voir les stratégies opérationnelles pour combattre le braconnage et les groupes armés. Enfin ils auront à toucher les accords transfrontaliers de lutte anti-braconnage et les financements et la coordination des Partenaires techniques sur la mise en œuvre de la feuille de route de N’Djamena.

Les résultats de ces travaux seront soumis aux Ministres pour examen et adoption lors du huis clos prévu le 25 janvier 2019.

FRANCE-AFIRIQUE : Italie accuse la France d’appauvrir les pays africains.

La France a convoqué l’ambassadeur d’Italie après que le vice-premier ministre italien a accusé les Français d’exploiter les pays africains donc de les appauvrir et de favoriser la migration clandestine.

 Dimanche, le 20 janvier dernier, Luigi di Maio a appelé l’Union européenne à imposer des sanctions à la France pour sa politique en Afrique. Il a déclaré que la France n’avait « jamais cessé de coloniser des dizaines d’États africains ».

Ces derniers mois, les dirigeants populistes italiens se sont heurtés à la France à plusieurs reprises sur des questions telles que la migration, des protestations (mouvement des gilets jaunes) et de la culture (objets d’art africain en France). Lorsque la France a reproché à l’Italie de ne pas autoriser l’accostage des bateaux de sauvetage transportant des migrants en Méditerranée, les autorités italiennes ont réagi en accusant la France elle-même de refuser d’accueillir les migrants.

Le ministre de l’Intérieur de droite Matteo Salvini a déclaré plus tôt ce mois que la France abritait un certain nombre de « terroristes qui ont tué en Italie ».

Et son collègue de la coalition, Luigi Di Maio, leader du Mouvement des cinq étoiles (M5S), a trouvé un terrain d’entente avec les manifestants français des « gilets jaunes », les exhortant à ne pas abandonner leur mouvement sans leur promettre le soutien dont ils ont besoin. Les propos de M. Di Maio sont intervenus au moment où l’ONU a déclaré que deux embarcations d’environ 170 migrants étaient clairement menacés de naufrage en méditerranéens.

« L’UE devrait imposer des sanctions à la France et à tous les pays comme la France qui appauvrissent l’Afrique et obligent ces gens à partir, parce que les Africains devraient être en Afrique, et non au fond de la Méditerranée », a-t-il déclaré.

« Si les gens partent aujourd’hui, c’est parce que les pays européens, la France surtout, n’ont jamais cessé de coloniser des dizaines de pays africains. ».

Il a soutenu que sans l’Afrique, la France se classerait 15ème parmi les économies mondiales, et non parmi les six premières. Une sortie largement commenté sur les réseaux sociaux notamment en Afrique où la politique de la France-Afrique est très critiquée.

Source : BBC et réseaux sociaux.

AHMAT MAHAMAT AHMAT

 

 

 

 

 

 

MAKO le plus jeune maître des arts martiaux « Kungfu Am » au Tchad

Maître Mako a tenu une conférence de presse hier 22 janvier 2019 au restaurant bar selesao à N’Djamena sous le thème : « Kungfu Am au service du bien-être du corps et de l’esprit » pour annoncer le lancement de la formation en techniques de sport médical et d’auto-défense.  

Son nom d’état civil est FIZOUNE Richard et MAKO, son surnom. Passionné des arts martiaux dès son jeune âge, MAKO voit en Kungfu un sport médical pour la santé physique et mentale : « Ce sont des gymnastiques énergétiques mises au point pour la rééducation fonctionnelle, la remise en forme, le bien être, la gestion du stress et le développement de la paix intérieure. Ces sports énergétiques servent à faire un bilan de santé, pouvoir faire ses exercices voudrait dire qu’on est en parfaite santé, mais si on a des douleurs aiguës, des raideurs… à certains endroits du corps cela traduit des malaises latents, des dysfonctionnements, des pathologies musculaires, un état d’esprit ou des carences ». A – t- il expliqué.

Jeune mais talentueux par son assiduité, maître Mako trouve intéressant que les tchadiens puissent bénéficier de la formation en Kungfu Am qui est le mélange de plusieurs disciplines à l’exemple de kungfu, Taekwondo, capoeira… pour « se défendre lors des agressions » qui est monnaie courante à N’Djamena et aussi « lutter contre le mariage forcé » au Tchad. Mise à part la formation en techniques simples, faciles et efficaces pour ses étudiants de se construire et se défendre avec, MAKO prévoit l’enseignement de la langue chinoise dans son centre de formation pour une bonne compréhension non seulement de « Kungfu Am » mais aussi de la langue chinoise.

Né le 09 octobre 1994 à Bongor au Tchad et diplômé du temple de Shaolin en Chine, Maître MAKO a participé à plusieurs événements partout au monde grâce à son savoir-faire. Il a formé plusieurs agents détectives privées dans l’un des instituts de N’Djamena. Artiste comédien, humoriste et conteur, MAKO était assistant formateur des gardes rapprochés du Président de la République du Tchad en 2012.  Son inspiration provient des célèbres acteurs tels que : Jet Li, Bruce Lee, Jackie Chan, Jean Claude Van Damme et de ses formateurs du Tchad, maître Irindi et maître Manassé…

Etant présent à la cérémonie Me Tchang Wei Tchang, expert mondial de Karaté dixit : « Je crois que, c’est une très bonne chose. Quand-t-on veut accomplir quelque chose, il va falloir travailler et il a travaillé, il s’est sacrifié et quand on se sacrifie, on a un prix à la fin. Donc, il a fait ses preuves, il a commencé à travailler quand il était très petit. Il était très assiduit et comme on dit dans les arts martiaux, ce sont les entrainements et les répétitions qui font à ce que vous devenez un expert. Après il a poursuit ses rêves, il est allé en Chine et aujourd’hui, il est revenu et on peut dire qu’il est accompli. Il a de bons parcours». Me Tchang Wei Tchang demande à tous les apprenants de prendre l’exemple de Maître MAKO dans la pratique des Kungfu.

La formation aura lieu au centre des jeunes Don Bosco en février 2019.

AHMAT MAHAMAT AHMAT & G.A 

 

PASTÈQUE, une plante pleine de vertus

La pastèque aussi appelée melon d’eau est une espèce de plante herbacée de la famille des cucurbitacées. On y trouve également au Tchad avec un fort taux de consommation, mais l’on ignore ses bienfaits. Quel est l’importance de la consommation et les vertus de cette plante pour la santé humaine ?

Bien que beaucoup des tchadiens en consomment sans connaitre ses vertus et bienfaits, la pastèque ou melon d’eau est un fruit qui jouit d’une grande popularité grâce à son gout sucré. La pastèque est Gorgée de 92% d’eau d’où sa consommation est recommandée en période de forte chaleur. Elle fait partie des fruits moins riches en sucre avec environ 7 grammes pour 100 grammes. Ce melon d’eau préserve de la déshydrations et permet également de maintenir la pression et la tension sanguine.

Dans les rues et les marchés de la capitale tchadienne on y trouve un peu partout les vendeurs de la pastèque, ces derniers confirme que c’est un fruit le plus consommer et rentable. « La pastèque est très bonne pour la santé, elle permet nettoyer les vessies » lance un consommateur près du marché de Démbé dans le 7ème arrondissement de N’Djamena. « J’aime la pastèque parce que selon les gens, elle est bien pour ma santé » souligne Hassan quarantaine révolu devant les points de vente.

Parallèlement à sa forte teneur en eau qui permet de se rafraîchir, les graines de pastèque contribuent aussi largement pour la santé car elles stimulent le cœur et la structure des muscles du corps, elles sont utiles pour la mémoire, la concentration et efficace dans le traitement du diabète de type 2, aussi les hommes peuvent utiliser pour renforcer leur libido et leur virilité.

Selon les spécialistes, il est conseillé à tous ceux qui ont des maladies cardiaques de consommer de la pastèque et si possible un morceau par jour pour les femmes enceintes. Seulement, il faut éviter de trop manger la pastèque à la fois et à tout moment mais juste manger un morceau avant ou après le repas. Sa consommation est conseillée à toutes les classes d’âge.

La pastèque est une plante Originaire d’Afrique de l’OUEST, elle est de la même famille de citrouille et de concombre. Cependant l’on y trouve un peu partout au Tchad. Beaucoup des Tchadiens la consomment avec plus d’appétit pendant la période de forte chaleur.

Ahmat Mahamat Ahmat

 

 

 

URGENT:Remaniement gouvernemental

URGENT:Remaniement gouvernemental

Au terme d’un Décret les personnalités dont les noms suivent, sont nommés membres du Gouvernement:

➡️ Dr Idriss Saleh Bachar, Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies et de la Communication.

➡️ Mme Aziza Mariam Al Bechir, Ministre du Pétrole et de l’Energie.

RDC : L’UA annule sa rencontre à Kinshasa après la proclamation de la Cour Constitutionnelle

Réunis à huit clos le Jeudi 17 janvier 2019 à Addis Abeba, plusieurs chefs d’Etat et gouvernements avaient appelé à la suspension de la proclamation définitive des résultats de l’élection présidentielle de la République Démocratique du Congo par la cour constitutionnelle. Ils se sont décidés de se rendre à Kinshasa ce lundi 21 janvier 2019, mais la Cour Constitutionnelle congolaise n’a pas entendue la délégation et à proclamé les résultats définitifs.

L’information a été confirmée « off the record » à Jeune Afrique le dimanche 20 janvier, depuis le Rwanda, où Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine, avait fait escale, samedi 19 janvier, après avoir assisté à l’investiture du président malgache Andry Rajoelina. 

La proclamation par la Cour constitutionnelle de la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi, dans la nuit de samedi à dimanche, semble avoir changé la donne.

Selon Jeune Afrique, alors que Martin Fayulu a appelé la communauté internationale à ne pas reconnaître le président Tshisekedi, ce dernier a reçu les premières félicitations de dirigeants africains.

En attendant le calme autour de ces élections présidentielles et la probable investiture du futur président de la RDC le 24 janvier prochain, l’UA a vu sa décision demandant à la cours constitutionnel de suspendre les résultats balayer revers de main par les autorités de Kinshasa.

 

 

Les vestiges des Sao découverts à N’Djamena

Dans le cadre des travaux de construction du mur de la basilique de l’église catholique au Tchad sur la rive droit du Chari de N’Djamena, des vestiges archéologiques ont été découverts, le 14 janvier dernier. Aussitôt une équipe des chercheurs et des étudiants est descendue sur le terrain pour mener de travaux de recherche archéologique sur ledit site.
Les vestiges trouvés sont constitués des urnes funéraires, des ossements, des silos, des bracelets et des canaris. Ce qui amène à dire selon Nangkara Clison archéologue et enseignant chercheur à l’université de N’Djamena, les vestiges trouvés correspondent aux légendes et histoires sur les Sao. Selon lui ces vestiges attestent que ce site est un site archéologique qu’il faut effectuer des fouilles archéologiques pour déterminer. Les Sao sont des peuples qui ont une civilisation basée sur l’argile et qui vivent tout autour de la rivière. « Lorsqu’on compare les vestiges sur ce site à d’autres sites attribués de manière incontestable aux Sao, on est en droit de dire probablement que ce site est un site Sao » Renseigne-t-il.
Pour Nangkara Clison en attendant que les fouilles archéologiques préventives s’effectuent sur le site, il demande l’appui des autorités pour pouvoir mener à bien ces recherches.
En attendant les examens dans les laboratoires pour déterminer la période, l’âge et l’alimentation de ces peuples qui habitaient autres fois sur ce site, le groupe des archéologues dépêché pour sur les lieux ignorent combien du temps prendront les recherches.
En rappel, les Sao habitaient dans les basses vallées du Logone, du Chari et de la Yoobé sur un territoire correspondant à une partie du Cameroun, du Tchad et du Nigeria actuels. Des recherches sont controversées sur la question des origines des Sao. Certains chercheurs jugent qu’ils sont originaires de la vallée du Nil.
Les Sao vivaient en cités encloses dans une muraille (à l’origine du nom des Sao) de terre crue de base large de 3,5 à 4 mètres, et occupaient des buttes anthropiques ou villages de huttes (desquels ont été exhumées des figurines Sao) en bordure d’eau. Ils forment une ancienne population d’Afrique centrale constituée de groupes distincts par leur langue et leur mode de vie, qui se sont fédérés autour de quelques cités plus puissantes.
D’après les légendes, les Sao avaient des dimensions et des pouvoirs surhumains.
Les cités-États Sao sont envahies par le Kanem au XVe siècle. La population est métissée entre les nomades et les populations locales. Afin de former ce qui sera le Grand Kanem, les Kanembu décident de coloniser l’ouest du lac et de maîtriser les Sao de cette région (le Bornou). Les Sefuwa exercent une répression féroce sur les Sao, qui se réfugient à l’intérieur du lac.
Les attaques et exterminations connaissent leur apogée au XIVe siècle sous le règne du Kanem Idrīs Alaoma : destruction des camps fortifiés et des habitations Sao, destruction des champs et des récoltes, abattage des arbres, interdictions de sortir des camps et villes fortifiées. Les Sao furent vaincus par la famine.

Tchad – Israël : Officialisation de la reprise des relations

Le Premier ministre Israël, Benyamin Netanyahu, à la tête d’une grande délégation comprenant notamment des membres du gouvernement de l’Etat hébreu et des hommes d’affaires, est arrivé ce dimanche matin à N’Djaména, la capitale tchadienne.

C’est une première pour un haut responsable de cet Etat au Tchad. Il a été accueilli par le ministre tchadien des Affaires étrangères, M. Cherif Mahamat Zène, à l’aéroport international Hassan Djamouss de N’Djaména. Ensuite, le cortège du Chef du gouvernement israélien a pris la direction du palais présidentiel. A son arrivée vers 9H30, le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahu a trouvé le tapis rouge déroulé et quelques détachements de l’Armée Nationale Tchadienne qui lui ont rendu les honneurs dus à son rang. Sur les marches du palais, l’attendait le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO. Chaudes accolades, puis les deux hommes d’Etat ont par la suite pris place dans une salle où ils ont eu un tête-à-tête de plus d’une heure. Ce temps a été nécessaire pour le président de la République IDRISS DEBY ITNO et le Premier israélien d’approfondir les discussions entamées lors de la visite historique du Chef de l’Etat en Israël en novembre dernier.

Prcom

Nécrologie : Ngarsadjim Ngamnadji journaliste à la Télé Tchad est décédé

La télévision tchadienne perd un journaliste le vendredi 18 janvier 2019 de suite d’une maladie. Ngarsadjm Ngamnadji a occupé plusieurs à la Télévision nationale: rédacteur en chef, directeur des actualités, présentateur du journal télévisé et ensuite Conseiller à la communication à la Mairie Centrale de N’Djamena. Le journaliste est marié. Il laisse derrière lui une veuve et trois enfants. 

Toute l’équipe de Tachad.com présente ses condoléances à la famille du défunt. Paix à ton âme grand frère