Tchad/Chine : Lycée Hérédité, remporte le 1er prix de la 2ème édition de Nouvel An Chinois

A l’occasion de la deuxième édition du nouvel An Chinois, l’Association CULTURAMA et l’Ambassade de la République Populaire de Chine au Tchad ont organisé conjointement la journée « Découverte de la fête du Printemps 2019 » et le Grand Quizz ce samedi 23 février 2019 au Centre d’Etude et de Formation pour le Développement (CEFOD).

La célébration de la fête du Printemps plus communément appelée le « Nouvel An Chinois » est le moment de découvert des nouvelles horizons et d’en savoir plus sur la culture et l’histoire chinoise. C’est à cette occasion que l’association Culturama a organisé plusieurs activités en ce jour. Le grand moment de la journée est marqué par le Grand Quizz sur la culture Chinoise.

Neuf (9) établissements ont pris part à cet événement. Chaque établissement est représenté par deux élèves pour répondre aux questions du concours.

La présidente de l’association CULTURAMA, Mme Claudine Alingué a remercié  les 9 établissement scolaires qui ont acceptés de jouer le jeu du Grand Quizz et qui mettront toutes leurs connaissances sur le tapis pour remporter le 1er prix de cette compétition.

La quizz sur la connaissance de la Chine a fait l’objet du concours. A la fin, le lycée Hérédité a remporté le premier prix et gagne un écran téléviseur. Le deuxième prix est gagné par le lycée Thilam-Thilam et obtient un ordinateur de bureau et le troisième prix est décerné au Lycée Sacré-Cœur (un appareil photo numérique). Les autres établissements ont reçu également des ballons comme récompense a leur participation.

La fête du Printemps est la plus importante fête traditionnelle pour tous les Chinois, et elle occupe une place très importante dans la culture de la Chine. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de soutenir l’an passé l’organisation de l’exposition de photos sous le thème la Chine de la nouvelle ère vue par les tchadiens par l’association Culturama », souligne M. Li Jinjin, l’ambassadeur de la République Populaire de Chine.

L’an 2019 est l’année du cochon. Selon le calendrier chinois car le cochon symbolise la richesse et le bonheur.

Droits de l’homme : Des gendarmes tirent à balles réelles sur un groupe de femmes à Abéché

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction ce samedi 23 février 2019, la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme(CTDDH) informe l’opinion nationale et internationale que dans la journée du 23 Février 2019, des gendarmes et des policiers à leur tête le COMLEGION récidiviste Hamit Batite ont tiré à balles réelles sur un groupe de femmes à Abéché chef lieu de la province du OUADDAI blessant aux jambes dix d’entre elles . Ces femmes étaient des étudiantes de l’établissement « DARASSALAM », complexe scolaire fondé par le Cheikh Tahir Abdelghani en 1996 et dont la direction lui avait illégalement été retirée l’année passée sur l’instruction expresse du Président Deby, indique le document.

Le communiqué ajoute que, lors du dernier passage de celui-ci dans la province, Idriss Deby a ordonné la nomination à la tête de ce complexe d’une autre personne alors que la justice par jugement Administratif / Rep n°001/2018 avait annulé la première décision prise par le sultan du DAR OUDDAI sur instruction expresse d’IDRISS DEBY.

« Ces femmes indignées par le non-respect de la décision de la justice avaient protesté contre cet acte irrégulier inspiré par le président et qui nomme une autre personne en lieu et place du Cheik Abdalghani », harangue-t-il.

La CTDDH exige le rétablissement sans délai du Cheikh dans ses fonctions conformément au jugement du Tribunal de Première Instance d’Abèché. Et exige par ailleurs la libération des onze personnes arbitrairement appréhendées suite à ces évènements avant d’exiger la remise immédiate du téléphone portable, de la carte de la CTDDH, de la carte d’étudiant et d’une somme d’argent de son point focal, M.  Youssouf Baha séquestré durement par des agents de l’ANS sur les lieux des évènements.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme CTDDH) exige également l’arrestation immédiate des auteurs de ces actes ignobles et leur traduction devant les tribunaux locaux.

Le document porte la signature du Secrétaire Général de la CTDDH, M. Mahamat Nour Ibédou.

Littérature : « La bosse de la honte »

C’est le titre d’un roman de fixions présenté hier 22 février 2019 par M. Yanbé Ouadjon Damah à la maison de la culture Baba Moustapha de N’Djamena. Un roman de 282 pages qui traite des divers thèmes de la vie courante.

« La Bosse de la honte » est une collection de plusieurs récits aux relents sociologiques et anthropologiques. Il aborde plusieurs questions sur les différentes facettes de la société. Telles que la polygamie, l’immoralité, le vol, le gain facile…

Selon M. Yanbe Ouadjon Damah à travers ce roman, il veut faire comprendre que les actes   ignobles et honteux poursuivent toujours les auteurs. Ils sont collés sur leur dos. « On  n’a pas le courage de parler de ces actes devant le concerné, mais les langues se délectent aisément, aussitôt que vous tournez le dos. On parle, on  en reparle, on en rajoute, et ca fait grossir votre dos, c’est la bosse de la honte » a-t-il souligné.

L’auteur  a fait savoir que son roman, a pour objectif de moraliser l’homme dans ses relations avec les autres, réconcilier l’homme avec son environnement. Le pardon n’est pas perdu de vue dans ce roman, la bonne entente, la bonne collaboration, sont des vertus cardinales pour notre société. M. Yanbé souligne de passage également le manque de respect envers l’environnement.

Chaque partie du roman est introduite par un proverbe. Ce qui explique que l’auteur s’adresse plus aux adultes qu’à la jeunesse et surtout les grands- parents qui aiment les proverbes.

Pourquoi écriture ? « C’est d’après un constat sur la société. C’est aussi une réponse au péril de notre société. Le roman tenter aussi de trouver une solution aux différents maux qui minent notre l’environnement», répond-t-il.

Yanbé Ouadjon Damah, est à sa deuxième parution : « Le passée parlé » chez édilivre en France et « La bosse de la honte » édité par Ifrikiya. C’est un enseignant, logisticien et transitaire de formation. Il a obtenu une licence et un CAPEL en anglais puis une licence en Logistique et Transit.

Ahmat Mahamat Ahmat/KITA Ezéchiel

Fait divers : A 11 ans, elle est devenue mère

L’histoire s’était déroulée en Guinée Conakry, relayée par le site web sénégaldirect.net en date du 20 février 2019. La fillette de 11 ans portait la grossesse de son beau-frère d’une trentaine révolue depuis neuf (9) mois. Elle a été admise d’urgence en salle d’accouchement dans un hôpital de son village. Bien, heureusement, l’accouchement s’est bien déroulé, la petite maman ainsi que son nourrisson se portent très bien.

Dès que la nouvelle est filée, l’homme est devenu introuvable. De peur d’être mis en arrêt, l’auteur des faits a pris la tangente, laissant derrière, une famille éplorée, la petite fille et son nourrisson.

A 11 ans elle est devenue certes la plus jeune mère africaine mais que disent les textes sur les droits de l’enfant de ce pays ?  A quoi sert bon de manger le fruit défendu de sa petite belle-sœur de 11 ans jusqu’à produire une pomme ?

Cette histoire est triste, au moment où les décideurs du continent haranguent le mariage d’enfants, sous d’autres cieux des individus se lancent de jour  en jour dans cette pratique ?

Pourtant la Guinée-Conakry s’est engagée à respecter, défendre et promouvoir les droits de ses enfants. Malgré ses promesses, de nombreux problèmes entravent encore la pleine jouissance des droits des enfants guinéens.

Il faut dire que le mariage des jeunes filles reste encore pratique courante en Guinée Conakry. La moitié des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Beaucoup de ces mariages sont arrangés sans le consentement de ces dernières.

Le mariage précoce des filles a des conséquences négatives sur leur santé, leur développement et le plein exercice de leurs droits. Mariées adolescentes, les jeunes filles sont limitées dans leurs interactions sociales, car elles ont abandonné leur scolarité.

 

Décret: Nominations des conseillers a la présidence de la république

Décret portant nomination à des postes de responsabilité à la présidence de la République du Tchad

Conseiller chargé de Mission :

–  Nadji Madou

Conseillère chargée de Mission :

–  Chamsal houda Abakar Kadade

Conseillère chargée de Mission:

–  Khadidja Lamana Abdoulaye.

Tchad: Trois militaires tortionnaires poursuivis pour avoir fouetté une femme

Selon le site web cameroonweb.com, les trois présumés auteurs de la violence ont été arrêtés et conduit à N’Djamena jeudi, puis déférés devant la justice. Une source policière a indiqué à la BBC que les présumés auteurs de la violence appartiennent à la garde nationale nomade.

La scène montre des hommes en tenue militaire à côté d’une voiture de l’armée, en train de fouetter sévèrement une femme. La vidéo a été diffusée le 16 février dernier, mais selon plusieurs sources les faits remontent à 2018. La victime a confirmé les faits à la BBC. « Le commandant voulait de moi. Je lui ai dit que je suis mariée, je suis la femme d’un militaire comme lui, que je ne peux pas faire ce qu’il me demande. Il a insisté et j’ai dit non. C’est ainsi qu’il m’a accusé d’être une trafiquante de drogue », a-t-elle confiée.

Poursuivant son témoignage, elle relate des scènes d’une violence inouïe. «  Ils étaient quatre. Deux se sont mis à me battre. Ils m’ont trainé dans la boue et m’ont torturé ».

La vidéo avait suscité de nombreuses réactions indignées sur les réseaux sociaux. Les organisations de défense de droits de l’homme ont appelé à des sanctions exemplaires contre les auteurs de violence faites aux femmes.

Tchad: l’ONG ADES élabore son Plan stratégique 2019-2023

Santé : L’éthique et la déontologie au centre du congrès des techniciens de la santé

L’ordre national des techniciens de la santé (ONTS) tient depuis ce matin 22 févier 2019 à la maison de la femme de N’Djamena son deuxième congrès placé sous le thème : « les droits et devoirs des techniciens de la santé ». Une rencontre qui va permettre aux techniciens de jeter  un regard rétrospectif sur la profession et réactualiser les textes de base de l’ordre.

Après sa création en février 2011, l’ONTS s’est fixé comme mission de conseiller les pouvoirs publics sur les problèmes de santé publique et promouvoir la santé et la qualité de soin. Ce congrès  qui se teint après celui de février 2015 permettra aux techniciens nationaux de santé d’examiner la problématique de la santé publique, la promotion de leur profession et la question de l’éthique et de la déontologie.

A l’ouverture des travaux, le ministre de la santé publique, M. Aziz Mahamat Saleh, a rappelé aux congressistes sur la grandeur de leur responsabilité avant de leur exhorter à plus de travail pour apporter leur contribution à la question de la problématique de santé publique et la promotion des soins de qualité.

« Ce  congrès nous donne l’occasion de poser des questions sur les problématiques de prestations de service de santé aux patients. Nous constatons avec amertume que les principes déontologiques sont perdus de vue dans les prestations de service de santé. Le personnel de santé oublie parfois qu’il fait face à des maladies qui terrifient son semblable et il y a une perte de confiance dans nos formations sanitaires. Les agents de service de santé devront se rappeler sans cesse leur grandeur dans l’exercice de leur fonction. Car ce qui fait leur spécificité est le regard que la société leur accorde », souligne le ministre Aziz Mahamat Saleh.

Compte tenu de la place qu’occupe un technicien dans les prestations de services de santé, la tutelle a insisté l’obligation du personnel de santé. « Le personnel de santé a l’obligation d’exercer la profession selon les principes moraux qui ont pour but d’assurer les soins aux patients dans les meilleures conditions. Sa conduite et son esprit dans lequel il travaille doit créer un climat de confiance et d’honnêteté sans lequel le service de santé ne peut jouer son rôle auprès de ceux qui souffrent comme à l’égard de la nation toute entière », poursuit-il.

Durant les deux jours les techniciens seront appelés à prendre conscience de l’importance de l’ONTS pour plus de responsabilité dans leur profession. Ainsi ils emboiteront les pas de l’ordre national des médecins du Tchad et l’ordre des pharmaciens qui placent la question de l’éthique et de déontologie au centre de leur préoccupation.

 

 

 

Décret : Nomination a la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT)

Au terme du décret n° 217, Mme. Ramatou Mahamat est nommée Directrice Générale adjointe à la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), en remplacement de Mme. Hanane Mouta Zezerti, appelée à d’autres fonctions.

TP

Décret : Désignation des membres de la CENI

Au terme d’un Décret n° 216 du 21 février 2019, le chef de l’Etat désigne les personnalités dont les noms suivent membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Composante opposition :

– Jean Luc Benoudjita Auguste
– Dikomnigam Digamnadji
– Adam Mamadou Djibert
– Gounou Baguiré
– Yamid Hassan
– Bouba Koutang Florent
– Adoublaye Saleh Todjibaye
– Larmé Kilmaponé
– Blaise Blané
– Mbaidiguim Djérabé
– Neassim Taro Paul
– Mahamat Alkhassim Maki
– Laogor Madjibé
– Vounsouma Baissouma
– Emmanuel Goulké
– Theddy Maurice

Composante majorité :
– Mbaï Célestin
– Djimtibaye Lapia
– Mahamat Ahmat Choukou
– Djamal Mahamat Abdoulaye
– Mahamat Sakeh Younous
– Mme. Solalta Ngarbatna
– Abiang Betkissam
– Limane Mahamat
– Jules Mbaïgoto
– Mahamat Mbodou Abdoulaye
– Mahamat Cherif Wardougou
– Mme. Amina Ehémir Torna
– Goundoul Vikama
– Ahmat Khazaly Acyl
– Tahir Oley Hassan