Faits divers : Il s’est déguisé en gérant à la station de gaz

Ce midi 26 février 2019, au tour de 12 heures et demi à la station de service Total de Gassi, non loin du lycée, un présumé voleur s’est déguisé en gérant et distributeur de gaz.

Comme le gaz se fait rare, tout le monde est obligé de sortir très tôt pour réserver une place avec sa bonbonne de gaz. Etant très intelligent, le voleur s’est mis aussi en rang avec les autres mais sans sa bouteille de gaz. Vers 12 heures, quand le camion de distribution est arrivé sur les lieux, tout le monde se précipite pour donner en échange une bouteille non chargée. Profitant de l’inattention d’une jeune dame, le voleur prend sa bouteille pour donner aux gérants. Aussitôt servit, il prend une autre direction.

Alerter par sa camarade, la jeune dame le poursuit. « Hé ! Tu vas où avec ma bouteille ? », lance-t-elle. Le voleur répond « c’est ma bouteille ». Du coup, l’assistance accourt et les agents de prévention de la sécurité de la société arrivent pour l’arrêter. « Pourquoi tu as fait ça ?»  « J’ai perdu ma bouteille », répond-t-il. Après quelques minutes d’interaction, les éléments du CSP 16 de Gassi sont venus le récupéré.

Selon les témoignages des gérants de cette station, le voleur n’est pas à son premier acte. « Depuis, avec l’histoire de la rareté du gaz butane, on perd chaque jour 2 à 3 bouteilles », soulignent-t-ils. « J’ai perdu deux fois de suite mes bouteilles de gaz ici », enchaine une dame à côté.

Comme quoi, les gérants et les consommateurs doivent doubler de vigilance devant les points de recharge de bonbonnes de gaz. C’est dans le malheur que les autres en profitent.

 

 

Manifestation : 16 lauréats en instance d’intégration arrêtés puis libérés

16 lauréats en instance d’intégration à la fonction publique ont été arrêtés hier, 25 février par les éléments de force de l’ordre et de sécurité puis libérés quelques heures plus tard.

Ces derniers se sont réunis devant le palais de la démocratie de Gassi dans le 7ème arrondissement pour déposer leur mémorandum au président de l’assemblée nationale. « C’est au niveau de l’assemblée que les décisions sont prises donc on doit remettre ce mémorandum pour interpeller les députés sur ce qu’il faut faire. C’est la raison pour laquelle, on a décidé de déposer ce mémorandum, puisque dans notre note envoyée au ministère de l’intérieur pour nous autoriser ce sit in, aucun résultat ne nous ait été donné. Juste après, ils nous ont interdit d’aller à l’entrée du portail de l’assemblée nationale. La police est arrivée pour nous dire de monter dans le véhicule. Et que c’est un sit in qui n’est pas autorisé. On nous a ramassé pour le commissariat central », a raconté le porte-parole de ces lauréats, Madjadoum Nayengar.

Au commissariat central, les 16 lauréats ont présenté leur banderole afin qu’il ne soit libérer. « Ils ont lu et ils ont dit que nous sommes dans notre droit de revendiquer ce qui nous touche au cœur », a-t-il expliqué.

Le porte-parole a mis en garde les autorités de tutelle en charge de leur dossier de trouver une solution. « On ne demande pas une solution au niveau du ministère de l’intérieur mais plutôt une solution au niveau du ministère qui nous a formé ainsi que le ministère de la fonction publique. Nous demandons qu’ils nous trouvent une solution, au cas contraire, nous allons jamais baisser les bras mais nous allons toujours continuer à lutter », précise Madjadoum Nayengar.

Transport urbain : L’état déplorable de certains bus à N’Djamena

A N’Djamena, le transport en commun est assuré en grande partie par les autocars, les munis-bus et taxis. Un service très apprécié par les n’djamenois du fait de leur prix et leur accessibilité dans les grandes ou petites artères de la ville. Mais certains de ces véhiculent circulent dans la capitale dans des états déplorables.

Ils font des navettes entre les différents marchés, arrondissements et quartiers. A l’heure de pointe, à la descente, le service que mènent ces derniers contribue efficacement au développement de la ville. Les prix sont fixés par rapport à la distance ou à l’état des rues. Par exemple, de Ndjari dans le 8ème arrondissement au marché à mil dans le 4ème, le tarif est fixé à 150 FCFA. Même tarif de grand marché à Farcha dans le 1er arrondissement, gassi, atrone, habena et chagoua dans le 7ème arrondissement. Dans le 5ème arrondissement certaines distances sont à 50 FCFA, du marché de Dembé vers les  quartiers de cette commune en allant au marché de Diguel.

Comme le montre l’image, dans certains quartiers de la capitale, ces bus et taxis donnent de fil à retorde à la population. Des vitres cassées, manque des phares, de feux de signalisation, des freins, des caisses cabossés, des planches à la place des chaises. Pourtant, c’est des vies humaines qu’ils transportent. Pas moins de 06 à 24 personnes y compris des enfants mais sans inquiétude, ils roulent parfois à tombeau ouvert, sans frein.

Sans aucune signalisation, les virages et autostop se font régulièrement. Pour s’arrêter et faire monter un client, les mains des apprentis suffisent pour signifier aux usagers que le bus veut virer ou s’arrêter. En outre, les parties de ces engins qui manquent, nécessite à être garer compte tenu de leur âge de vie avancé.

Source de pollution et d’accident de voix publique        

L’on peut ajouter la pollution de l’environnement. Ces véhicules dégagent de la fumée vous frappe aux yeux on dirait une usine de chaudronnerie en déplacement. C’est la cause de plusieurs maladies comme la pneumologie, bronchite chez les enfants… Les ossatures de ces voitures sont abandonnées un peu partout à travers la ville, ce qui constitue un danger pour la vie de l’écosystème.

Si la police réglemente la circulation instaure le respect des codes de la route, beaucoup d’accident de circulation seront éviter. Alors nous nous demandons parfois si ces bus sont passés au contrôle technique de la police. Est-ce que le code de la route ou, le droit routier est un ensemble des lois et règlements relatif à l’utilisation des voies publiques par les usagers.

Un autre fait à relever dans cette affaire, c’est la corruption. A chaque passage d’un bus, les chauffeurs et les policiers s’entendent toujours. Quelques billets de banques : 500 FCFA, 1000 FCFA ou 2000 FCFA glissés dans les pièces facilite le contrôle de routine. Ce qui est important dans ce contrôle, ce sont les billets de banque. En absence des billets de banque, les vraies papiers sont confisqués. Si le chauffeur conteste, une phrase revient à chaque fois : « Hadji adil »,  (parle bien), pour dire les papiers ne sont pas au complet, il faut les compléter avec quelques billets.

 

 

 

 

Santé : La politique nationale de laboratoire au centre d’un atelier

Les travaux de l’atelier sur la politique nationale de laboratoire ont débuté, ce 26 février 2019 au Centre de formation pour le développement (CEFOD). 

Un atelier au cours duquel les laborantins nationaux vont se situer sur les forces et les faiblesses du système de laboratoire, les éléments clés qui doivent être inclus dans la politique de laboratoire afin d’élaborer une première version de la politique nationale de laboratoire au Tchad.

Cette politique nationale de laboratoire qui sera élaboré au cours de cette rencontre va définir les domaines sur lesquels le Tchad doit se focaliser afin de développer le système de laboratoire et engager toutes les parties prenantes.

Cet atelier intervient après une évaluation du système de laboratoire du Tchad sur la demande du ministère de la santé publique et conduite par l’OMS en mai 2018. Au total 18 laboratoires ont été évalués mais les résultats ont montré que la majorité de ces laboratoires ont obtenu des scores très faibles, entre 21 et 37%.

 

 

 

Tchad : N’Djamena accueille le SAFAGRI

Dans quelques jours, N’Djamena la capitale tchadienne accueillera le tout premier salon africain de l’agriculture (SAFAGRI) du 12 au 15 mars prochain au palais du 15 janvier. C’est le ministère de la production, de l’irrigation et de la production agricole et le Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) assureront l’organisation.

Ce salon qui s’organise en marge de la 54ème session ordinaire du Conseil des Ministres du CILSS, réunira près de 40 pays et 250 experts et professionnels qui débattront de la transformation des chaines des valeurs agricoles en Afrique, face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires.

Un salon qui s’inscrit en droite ligne de la politique du retour à la terre nourricière prônée par le président tchadien Idriss Déby Itno visant la diversification des bases de l’économie tchadienne.

 

Médias : Corriger et combler les insuffisances de l’ex-ONRTV

Il y a de cela quelques jours, l’assemblée nationale a voté une loi portant rebaptisation de l’ONRTV en Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA) et le conseil des ministres a examiné et adopté le 21 février dernier le projet de décret portant organisation et fonctionnement.

Selon le compte rendu du conseil des ministres du 21 février, l’ONAMA vient corriger et combler les insuffisances relevées durant la période d’activités de la Direction générale de la Radiodiffusion et Télévision qui n’a pas satisfait les attentes du public.

Le Président de la République a insisté sur le professionnalisme et l’efficacité qui doit guider cette nouvelle structure. Ce qui veut dire que, même le président Déby reconnait les insuffisances de l’ONRTV dont il faut changer le nom mais pas le contenu.

Selon les recommandations des travaux du forum national inclusif de mars 2018, « Les grandes institutions au Tchad sont pour la plupart issues de la conférence national souveraine (CNS). Aujourd’hui, certaines d’entre elles sont budgétivores et n’ont plus grand rôle à jouer. D’où la proposition de fusionner, de reformer et de supprimer celles-ci ».

«Il est temps d’ouvrir un chantier de modernisation de nos institutions, afin de renforcer la stabilité de notre pays et de consolider notre jeune démocratie », a déclaré le président Idriss Déby Itno à l’ouverture du conseil des ministres.

TCHAD: Les premières gouttes de pluies s’annoncent

Le début de la matinée de ce lundi 25 février 2019, des gouttes de pluies sont tombées sur la ville de N’Djamena et aussi dans quelques provinces du Tchad. Notamment dans le Chari Baguirmi, Logone Oriental, Mandoul, Moyen-Chari et au Dar-Sila…

Tôt le matin, le ciel tchadien est nuageux du Sud au centre et de l’Est à l’Ouest. Les toutes premières gouttes de pluies sont enregistrés dans certaines provinces et des grosses pluies dans d’autres.

N’Djamena, la capitale a vu ses toutes premières pluies  aux environs de 8 heures de ce 25 février.

Selon un habitant à Sarh, chef lieu de la province du Moyen-Chari contacté par la rédaction de Tachad.com, la pluie a commencé à partir de 09 heures et s’est arrêtée vers 15 heures. Et c’est la deuxième fois déjà dans cette ville. A Maro dans le département de la grande Sido, elle a débutée à partir de 02 heures jusqu’à 11 heures avec 50 mm de pluviométrie. Même mouvement à Koumra dans le Mandoul et à Goré dans le département de la Nya Pendé, province du Logone Oriental, cette fois-ci, une pluie fine est enregistrée.

La province de Dar-Sila a enregistré, elle aussi ses toutes premières précipitations ce matin et à Ouaddaï, la formation des nuages est observée depuis la matinée.

Il faut noter généralement qu’au Tchad, les précipitations commencent au mois de mai à début octobre mais dans l’extrême sud, les premières averses et orages se produisent en avril.

EDITO : Le spectre d’une division annoncée

Dans une année 2019 qui ouvre de nouvelles perspectives politiques dans certains pays d’Afrique à savoir le Sénégal, la Mauritanie, le Congo, l’Algérie, et le Nigéria voisin, au Tchad les choses semblent encore à la traine même si les élections présidentielles sont prévues en 2021.

Les élections législatives prévues en 2018, reportées en 2019 d’où les démarches sont en cours, pareille pour les élections locales, des controverses s’observent sur l’organisation et la nomination des membres de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).

D’abord, les questions des élections législatives et locales, l’installation de la CENI, les textes sur les nouvelles cartes de découpages administratifs ont été évoqués lors d’une conférence de presse organisée par le chef de fil de l’opposition, Saleh Kebzabo.

Ensuite, la nomination sur désignation du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, le 21 février dernier au terme du décret n° 216, des membres de la CENI semble promettre, déjà de contestations dans le milieu politique tchadien tant des partis politiques de l’opposition qui regroupent en tout (15) membres et (15) issus de la majorité présidentielle. Du côté de la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC), la nouvelle CENI qui, contrairement à la précédente, ne comporte pas des membres de la société civile, selon le cadre national du dialogue politique (CNDP) qui préconise la parité entre la majorité et l’opposition. En attendant, l’adoption du code électoral pour déterminer les conditions d’éligibilité, des députés, des conseillers municipaux… aucun membre de la CPDC ne figure parmi les 15 membres de l’opposition retenus à la CENI. Et la CPDC se dit indigné contre l’exclusion de ses représentants éligibles aux termes des lois à la CENI.

Au vu des agissements çà et là, une vision s’impose au gouvernement de jouer au bon arbitre afin d’éviter au pays une crise postélectorale en organisant les élections législatives et locales, crédibles et bénéfiques à tous. Sinon, si les conditions optimales ne s’y préparent pas, les risques de contestations feront toujours l’objet de division entre les uns (opposition) et les autres (majorité). Comme le disait, l’ivoirien, Afred Babo, Sociologue et professeur d’études internationales à l’université américaine de Fairfield (Connecticut), « Pourquoi organiser une élection dont le processus est de toute façon remis en cause et ne débouche que rarement sur l’alternance, mais plutôt sur des violences, et des morts ? ».

 

Lutte contre la lèpre : Le Tchad a atteint le seuil d’éradication

Le ministère de la santé publique en collaboration avec l’organisation mondiale de la santé (OMS) et les partenaires ont conjointement célébré la 66ème journée mondiale de lutte contre la lèpre sous le thème : « Parvenir plus rapidement à un Tchad exempt de lèpre ». C’était hier au village des lépreux à Abena dans le 7ème arrondissement de N’Djamena.

Sur le site, les malades de lèpre vivent toujours avec les séquelles. Un grand nombre a perdu la mobilité physique. C’est pourquoi, à cette occasion, le ministère de la santé et ses partenaires techniques et financiers ont offert des dons à ces derniers. Ce sont des vivres, des couvertures, des savons et bien d’autres objets…

Selon l’OMS, des progrès significatifs ont été observés au Tchad en ces dernières années. Cela se justifie par des efforts conduits par les programmes techniques du ministère de la santé publique en collaboration avec ses différents partenaires pour l’éradication de la maladie.

Les statistiques de l’OMS montrent qu’en 2018, la prévalence de la maladie au Tchad est de 0,19 pour 10 000 habitants contre 0,33 pour 10 000 habitants en 2017. A travers ces statistiques, le Tchad fait partie des 145 pays de l’OMS dont la prévalence de la lèpre au niveau national est inférieure à un cas pour 10 000 habitants. Dès lors, le pays de Toumaï a atteint l’objectif fixé par l’OMS pour l’éradication de la lèpre comme problème de santé publique.

Bien que le Tchad ait fourni des efforts importants pour l’éradication de la lèpre, quatre (4) districts sanitaires restent encore endémiques. Sur ces quatre (4) districts trois (3) sont au-dessus du seuil d’élimination de la lèpre à savoir le district de Bébedja a un taux de prévalence de 1,68 cas pour 10 000 habitants, 1,25 cas pour 10 000 habitants notifiés dans le district  d’Abéché et Adré avec 1,05 cas pour 10 000 habitants.

Au vu de ces données, il est fondamental au ministère de la santé publique de renforcer ses campagnes d’information sur la lèpre en mettant plus l’accent sur les zones où le taux de prévalence dépasse le seuil d’élimination.

Politique : GSP/MPS installe sa cellule de Communication de N’Djamena

Le Groupement Socio-Professionnel du Mouvement Patriotique du Salut (GSP/MPS) a installé hier samedi 23 février dans l’après-midi la cellule dénommée « ministère de la communication » au siège de la RJ MPS.

La cellule GSP/MPS du ministère de la communication est l’une des cellules qui a un rôle important à jouer dans le mouvement patriotique du salut. Le GSP a entamé des réflexions allant dans le sens de redynamiser ce secteur important pour le développement socioéconomique du pays.

Pour le Secrétaire Exécutif du GSP/MPS souligne, M. Saad Cherif Ahmed le GSP se félicite de l’avènement sur la scène politique « car vous devez donner la vraie information sur la situation économique de notre pays au peuple tchadien, le sensibiliser, lui expliquez le chemin à emprunter pour atteindre l’objectif défini par le président fondateur du Mouvement Patriotique du Salut ».a-t-il exhorté.

Au total 33 membres du ministère de la communication ont été installés devant le Secrétaire Exécutif du GSP/MPS. La Cellule de Communication sera dirigée par le Secrétaire Exécutif, M. Abdelsalam Abdraman Haggar.