Santé : Les travailleurs de l’hôpital de la mère et de l’enfant revendiquent une meilleure condition de travail

Le syndicat des travailleurs des agents des affaires sociales et de la santé du (SYNTASS) a convoqué une assemblée générale, réunissant les travailleurs de l’hôpital de la mère et de l’enfant, le samedi 09 mars à la bourse de travail pour la revendication de leurs meilleures conditions de travail. 

« C’est depuis 2007 à nos jours, que ces travailleurs revendiquent leur droit. Plusieurs points à revendiquer : la meilleure prise en charge des malades, les conditions de travail, la réhabilitation du conseilleur, Aché Mahamat Nour qui a été suspendue illégalement, le reversement de 15 mois de primes de garde et carburant à la dame Aché Younouss et l’implication de représentants des travailleurs dans la prise de décision au conseil de discipline… », explique Moustapha Tchari Mahamat, le secrétaire général de la cellule syndicale de l’hôpital de la mère et de l’enfant.

A signaler que le 11 février dernier, un sit in a été organisé au sein de l’hôpital mais sans gain de cause.

Culture : Waouw pose ses valises à N’Djamena

La fondatrice de Waouw (Women All Over the Universal World) ou (Femme du monde entier), Christelle Mahop ou Miss Mahaop a animé une conférence de presse, hier samedi 9 mars à Radisson Blu de N’Djamena pour expliquer aux journalistes comment l’initiative est née et continue d’œuvrer.

Selon la fondatrice, le concept Waouw est né, il y a de cela quelques année avec le soutien de Amobé. «L’idée pour moi, c’était de rassembler, mettre en place une plateforme d’unité de rassemblement dans un monde ou il y a beaucoup de clivages : appartenance religieuse, ethnique, couleur de peau, classe sociale. Et c’est pour éradiquer tous ces fléaux qui nous dépassent que Waouw a vu le jour», a expliqué Miss Mahop.

Les deux premières éditions étaient passées à Paris sous la houlette de Pape Dioup, la 3ème édition au Bénin compte tenu de l’engouement de l’Afrique et aujourd’hui au Tchad, précisément à N’Djamena pour la 4ème édition.

Critères de sélection

Pour être une candidate Waouw, il faut être une femme et avoir un projet qui existe déjà, peu importe l’âge. La grille de notation, c’est l’innovation, l’impact collectif, le vecteur social, la prise de parole en public c’est-à-dire savoir défendre son projet.

Dans les lots de l’ambassadrice de l’élection Waouw, il y aura un billet d’avion offert (si elle est en Afrique, sinon en Europe, la destination sera en Afrique), une tournée médiatique en France avec des médias (France 24, TV5, Ibiznews et les médias partenaires). Et si, l’ambition de l’ambassadrice est ailleurs, Waouw va l’accompagner dans son projet.

Pour Christelle, Waouw est en sorte un accompagnement pour les femmes porteur de projet et c’est de les aider dans la visibilité, la communication, médias, réseaux et diffuser dans les grandes chaînes de télévisions panafricaines et dans les grandes capitales africaines. « C’est un concours qui valorise les actions des femmes », a-t-elle précisé.

« C’est l’occasion de mettre en lumière ce que les femmes sont capables de faire », a déclaré Philomène, candidate à cette élection Waouw.

L’élection Waouw est prévue pour le samedi 16 mars 2019 à 19 heures à Radisson Blu et va opposer 4 femmes porteur de projet.

En attendant le jour J, bonne chance à toutes !

 

Média : Une session de rattrapage aux journalistes arabophones

La Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuelle (HAMA) communique sur la connaissance et la compréhension de ces textes de base. C’est au cour d’une opération de rattrapage d’échanges sur les lois 20, 31 et 32 avec les journalistes arabophones, le samedi 09 mars à la Maison des Médias de N’Djamena.

Après la journée de sensibilisation et d’information du mardi 12 février dernier au Centre d’Etudes et de Formation pour le Développement (CEFOD), une journée qui a réunie des directeurs de publications des différents organes de presse, des responsables des organisations faitières, des chefs des partis politiques, des journalistes et les associations de la société civile. C’est autour des journalistes  arabophones et de la ligue des journalistes arabophones qu’est dédiée la journée du samedi pour les échanges.

« C’est une session de rattrapage aux journalistes de la langue arabe, car le 12 février passé au CEFOD, il n’y a avait pas des questions posées par les arabophones. Ce n’est pas une discrimination. Notre rencontre est d’échanger sur les trois lois (20, 31 et 32) respectivement portant le régime de la communication audiovisuelle, la presse écrite et presse électronique, les attributions, organisation et fonctionnement de la Hama », a-t-il souligné.

Après avoir expliquer de longue à large sur les lois 20, 31 et 32, tout en faisant la différence entre l’ancienne loi et la nouvelle, les journalistes arabophones ont souligné que l’application de ces lois est une prise en otage de la presse.

Politique : Les nouveaux membres de l’UJR/UNDR sont installés

Après le 5ème congrès ordinaire qui s’est tenu du 15 au 16 février dernier, qui a vu naitre ses membres, ces derniers sont installés solennellement, hier samedi 9 mars 2019 au siège de l’UNDR à Chagoua dans le 7ème arrondissement de N’Djamena.

Il s’agit au total de 32 membres dont 7 filles et 25 jeunes hommes issus de tout le Tchad qui ont reçu cet honneur.

Le nouveau président de l’UJR/UNDR (Union des jeunes pour le renouveau/Union nationale pour le développement et le renouveau), député à l’hémicycle, Djibrine Adoum Katir a demandé à ses camarades du parti de travailler main dans la main afin de relever les défis. Il a invité aussi, les femmes du parti à s’impliquer davantage dans la politique. Puis, a appelé tous les jeunes tchadiens de l’intérieur tout comme de l’extérieur à s’adhérer à la culture de la paix pour construire le Tchad.

Le grand absent à cette cérémonie d’installation est le président-fondateur de l’UNDR par ailleurs, chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, représenté par son 1er vice-président du parti, Célestin Topona qui a prodigué beaucoup de conseils aux nouveaux membres de l’UJR/UNDR pour faire face aux contraintes des adversités et menaces. Il a demandé aux membres sympathisants de soutenir ces jeunes à œuvrer pour le parti avant de lancer en ces termes « Le salut du Tchad viendra de l’UNDR ».

YaliEnRose : une campagne de sensibilisation sur les cancers de la femme

L’association Yali Chad a lancé sa compagne de lutte contre les cancers de la femme, ce matin à l’amphithéâtre de la faculté des sciences humaines de l’hôpital de la mère et de l’enfant.

Cette campagne vient à point nommé s’ingérée dans la suite logique commémorant la semaine nationale de la femme. Et les femmes étaient à l’honneur, avec la présence de la Miss Tchad 2019 qui portait également cette problématique au cœur de son projet de société, ainsi des médecins spécialisés dans le domaine.

Une femme dépistée = une vie sauvée. C’est sur ce slogan que Yali Chad a initié YaliEnRose, un concept qui surgit dans le même élan de la lutte contre le cancer. Cette association qui mène cette lutte depuis fort longtemps se dit déjà prête pour dire non à cette maladie, qui prend de l’ampleur depuis 5 ans au Tchad. Ce lancement a été animé par des conférences débats sur des thèmes clés : le cancer de col de l’utérus, le cancer de sein. Qui, pour eux reste un problème de tous et non celui des filles uniquement, précisant ainsi des risques de contracter cette maladie qui sont directement liés à des rapports sexuels à forte fréquence et avec plusieurs partenaires ainsi que les mauvaises hygiènes.

Il faut rappeler que cette maladie fait un nombre important de décès dans le monde avec 3500 décès par an et le Tchad n’en fait pas exception avec 2500 décès sur tout type de cancer.

Faits divers : Le choix des femmes à la veille du 8 mars

Pour ce jour (8 mars) aussi rare, célébré qu’une seule fois dans l’année, les femmes en souffrent autant, surtout à l’approche de cette date.

Hier, deux jeunes dames, dans un bus au retour d’une rencontre de préparatifs à cette occasion se sont senties aussi indigner qu’heureuses. « Si on savait, on allait depuis longtemps chercher la pagne SENAFET de Sarh. Maintenant qu’on comptait sur celle de N’Djamena et sur la première dame et que cela retarde, on fera comment ? », regrette l’une des femmes.

« Walay », lance l’autre. « Moi, c’est la couleur bleu que je préfère dans toutes les autres couleurs », ajoute-t-elle.

Au fur et à mesure que le bus avance, elles ont les yeux aux aguets, sur les étals de leurs camarades (vendeuses de pagne) au bord du goudron. Devant le lycée Sacré-Cœur, l’une aperçoit sa couleur préférée c’est-à-dire le bleu et demande à sa camarade de faire automatiquement stop. Aussitôt, elles descendent pour aller négocier le prix.

Quand on tient à quelque chose d’aussi important, en un jour aussi unique, il est rare de s’en passer au risque d’être malheureux.

Travailler main dans la main avec les femmes et les filles, accélérer les progrès vers la sécurité alimentaire

A l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la femme, le PAM dans un communiqué de presse, ce 8 mars 2019 place les femmes et les filles au centre des programmes de lutte contre la faim et la pauvreté, vital pour atteindre l’objectif d’un monde sans faim d’ici 2030. Réduire les inégalités et éliminer les obstacles qui empêchent les femmes d’influer sur le développement dans tous les secteurs favorise la sécurité alimentaire.

Cette année, le thème choisi par l’ONU pour la Journée internationale de la femme « Penser équitablement, construire intelligemment, innover pour le changement » s’inscrit dans la lignée de l’approche transformatrice du PAM en matière d’égalité des sexes : œuvrer pour donner à chacun une vie digne et garantir une liberté de choix et l’égalité des chances

« La Journée internationale de la femme nous rappelle l’immense et précieuse contribution que les femmes apportent à un monde plus pacifique, plus prospère et mieux nourri « , a déclaré David Beasley, Directeur exécutif du PAM. « Partout dans le monde, les programmes du PAM contribuent à l’autonomisation des femmes afin qu’elles aient davantage de possibilités d’améliorer non seulement leur vie, mais aussi celle de leur famille, de leur communauté et de leur pays’’.

Au Tchad, les normes et attentes en matière de genre ont un impact négatif sur la participation des femmes aux postes de gestion et supervision. Les femmes ont un accès plus limité aux moyens de production, au crédit et sont confrontées à des défis importants pour louer ou posséder la terre. Les hommes décident sur l’utilisation des cultures récoltées et les revenus. Le Gouvernement a entreprise des réformes politiques pour accélérer l’autonomisation des femmes.

 « Le PAM reconnait l’importance primordiale des femmes dans le secteur agricole au Tchad et comprend que l’inégalité hommes-femmes est un frein au développement et à la sécurité alimentaire », a indiqué la Représentante du PAM au Tchad, Nancy Walters. « Nous considérons l’autonomisation des femmes comme une véritable priorité transversale à nos activités de lutte contre la faim et la malnutrition », a-t-elle ajouté.

Pour le PAM, l’égalité entre les sexes continue d’être une composante essentielle de son travail. Il remet constamment en question le statu quo et s’efforce de parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes par le biais de ses programmes. Selon le PAM, les programmes d’alimentation scolaire ont montré une amélioration de la nutrition et de l’éducation chez les filles et ont contribué à une diminution des grossesses et des mariages chez les adolescentes. Nos projets « Assistance alimentaire contre biens communautaires » ont permis à des femmes de travailler dans leurs communautés, de nourrir leurs familles, de vendre leurs produits et de contribuer à leur développement et à celui de leurs familles, conclut le document.

 

Rwanda : Macron officiellement invité à Kigali pour les 25ème commémorations du génocide des Tutsi

Selon nos informations, Emmanuel Macron a été officiellement convié aux 25ème commémorations du génocide des Tutsi, le 7 avril à Kigali. Paris n’a pas encore communiqué sa réponse mais cette invitation marque une étape décisive dans le rapprochement amorcé entre la France et le Rwanda après l’élection d’Emmanuel Macron.

Ce n’est pas la première invitation que le Rwanda adresse à la France depuis le début du réchauffement des relations entre les deux pays, mais c’est assurément la plus symbolique tant le rôle de la France dans le génocide alimente la polémique et les tensions entre Paris et Kigali depuis plus de vingt ans. Selon les informations de Jeune Afrique, Emmanuel Macron a été convié aux 25èmes  commémorations du génocide des Tutsi qui se tiendront à Kigali le 7 avril. Les invitations ont été adressées en début de semaine.

Selon nos informations, l’Élysée n’a pas encore communiqué sa réponse aux autorités rwandaises. Quoi qu’il en soit, si le président devait ne pas s’y rendre, Paris serait représentée à un haut niveau.

Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, la France et le Rwanda ont entamé un rapprochement diplomatique qui fait suite à une longue période de crise entre les deux pays. Des tensions qui se sont souvent cristallisées autour de l’enquête sur l’attentat du 6 avril 1994 pour laquelle les juges français ont rendu une ordonnance de non-lieu fin décembre. La poursuite de cette enquête, dans laquelle certains proches de Paul Kagamé étaient visés, a longtemps perturbé les relations entre les deux pays. La France n’a plus d’ambassadeur à Kigali.

Pas encore de réponse de Paris

Après une première visite officielle de Paul Kagamé en mai 2018 au cours de laquelle la France avait annoncé son soutien à la candidature de Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et un second déplacement pour la cérémonie du 11 novembre, c’est désormais Emmanuel Macron qui est attendu du côté de Kigali.

Les deux présidents pourraient se rencontrer lors du One Planet Summit de Nairobi, le 14 mars. Paul Kagamé n’a pas encore confirmé sa présence à la nouvelle édition de ce sommet sur le climat, la première en Afrique, mais en coulisse on précise qu’il pourrait s’y entretenir avec Emmanuel Macron qui coorganise l’événement avec le président kényan Uhuru Kenyatta.

JA

Littérature : Chrologie, la science de toutes les sciences

C’est le titre de l’ouvrage de recherche qui vient d’être publié aux États Unis d’Amérique (USA) par Ulrich NDILIRA Rotam, chercheur tchadien en Physique et Cosmologie, spécialiste international des champs pétroliers.

Le livre de 150 pages nous plonge dans une réflexion hautement scientifique : « Une œuvre extraordinaire qui récapitule toute notre existence, tous nos progrès, une pensée hors commun fruit d’un travail énorme ».  En effet, l’inspiration à la base de cet ouvrage provient, selon l’auteur : « d’une question fondamentale qui m’a angoissée toute ma vie et je me suis jeté dans une aventure hors commun pour la conquête des réponses en utilisant tous nos savoirs, nos technologies etc. Finalement après 18 années, en creusant et en continuant à creuser profondément dans cette quête, elle a fini par m’ouvrir une porte inhabituelle et m’a conduit à une découverte extraordinaire que j’ai publié dans ce livre ».

Pour Ulrich NDILIRA Rotam, ‘‘La Chrologie’’ est un concept qui regroupe tout l’univers sur un modèle unique pour nous aider à comprendre les différents mystères qui nous semble extraordinaire dans notre monde global. Elle est « la science de toutes les sciences et l’unification de toutes les connaissances ». Car explique-t-il : étant une représentation totalement nouvelle, la Chrologie nous ouvre plusieurs frontières et compréhensions de notre monde, elle nous prouve et nous donne une nouvelle vision avec des beautés incommensurables sur ce, pourquoi tout existe dans les cinq (5) mondes représentés dans ses principes.

Une quête difficile mais pas impossible

Selon l’auteur, écrire ce livre a été pour lui une quête et un défi. Il n’était pas : « satisfait de la vision ou de l’interprétation du monde ».  Et d’ajouter que : « avec toutes nos théories : du big bang, des cordes, d’inflation cosmique, de relativités générales, des physiques quantiques, de notre existence etc. Je vois qu’il manquait des pièces gigantesques qui nécessitaient un nouveau façonnage, en revoyant d’une autre manière tout ce qui nous entoure. Bref, je voulais unifier tout sur un seul modèle », dit-il.

Autrement dit, la Chrologie permet « de pousser les frontières des innovations sur toutes les disciplines humaines », de voir et de comprendre comment tout l’univers nous apparait dans notre petit monde global et toutes les sciences, les littératures etc. sont tous réunis sur un seul modèle. Car, les connaissances et les savoirs humains sont de dons qui viennent « de l’univers » et doivent contribuer à son évolution.

Ahmat Mahamat Ahmat

SENAFET : «…Sans pagnes, ni défilés mais plutôt avec les idées…»

C’est avec cette idée que les femmes écrivaines de l’Association des Ecrivains et Auteurs Tchadiens d’Expression Française (ASEAT) ont organisé comme ses sœurs, la semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET), le 7 mars 2019 à la Maison du Quartier de Chagoua dans le 7ème arrondissement de N’Djamena.

Placée sous le thème « SENAFET et JIF en Livres », ces femmes ont donné une autre image de la fête. Avec l’image d’une femme assise sur une chaise avec un stylo à la main droite et un ouvrage sur l’autre main gauche, cette fête est commémorée sans pagnes, ni défilés mais plutôt avec les idées pour pouvoir trouver les solutions aux problèmes du pays.

Célébrer l’écrivaine, c’est célébré la beauté transmise par la femme à travers l’écriture. Et comme, la femme elle-même est totalement une beauté par son sourire, sa démarche, sa forme, son intelligence et sa sagesse, elle peut toucher les sens et les émotions de ceux qui lisent ses écrits.

« Nous célébrons la SENAFET avec nos livres, nos tapuscrits, nos idées sincères, véridiques et touchantes, sans nous soucier d’autres moyens financiers ou matériels. Avec zéro francs, nous célébrons aujourd’hui la JIF en livres avec nos problèmes », a souligné la Présidente du comité d’organisation, Madame Sobdibé Kemaye.

Parmi les écrivaines tchadiennes on peut citer : Marie Christine Koundja, Clarisse Nomaye, Sobdibé Kemaye, Mamadjibeye Nako, Zenab Orti et Annie Blayo.

Ousmane Daouda Diarra