Sécurité : Disparition de l’hélicoptère Mi-17 de l’armée nationale

Selon les sources sécuritaires, un hélicoptère de l’armée tchadienne a quitté le mercredi 13 mars dernier de N’Djamena vers Faya-Largeau, dans le nord du pays, mais qui n’est pas arrivé à destination.

« Les recherches continuent et on n’a pas de nouvelles », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à N’Djamena, indiquant ne pas savoir si l’appareil « a connu une panne et atterri quelque part ou s’il s’est écrasé ». La disparition de l’aéronef a été confirmée à l’AFP par une source proche de l’opération militaire française Barkhane de N’Djamena.

Aucune précision sur le nombre de personnes à bord n’a été donnée. L’appareil porté disparu est un Mi-17, un hélicoptère de transport russe, mis en service au début des années 1980.

 

 

 

 

SAFAGRI : Une aéronaute transformée en agricultrice bio

 

 

Parmi les activités du SAFAGRI, la deuxième journée a été marqué par la projection d’un film documentaire tchadien sur l’agriculture réalisé par Aché Coelo intitulé « Afrique aux féminins ».

Le film documentaire parle d’une femme dénommée Fatimé Souckar Terap. Cette femme a fait son étude en gestion aéronautique. Mais cela n’a pas empêché cette dernière à retourner à la terre. Fatimé Souckar Terap est une productrice des fruits et les légumes.

Elle a transformé 300 hectares en produisant plusieurs centaines de kilo des légumes par semaine, une boutique des concombres, carottes, tomates, etc. En moins de deux ans Fatimé est devenue une référence en agro-business et grossiste des produits dans les différents hôtels, restaurant et même pour les particuliers. Elle réalise un chiffre d’affaires de 3 à 4 millions de FCFA par semaine.

Les difficultés sont d’ordre ressources humaines, car beaucoup selon elle des hommes refusent de travailler avec elle parce qu’elle est une simple femme. « Tout est possible, il faut y croire. L’agriculture n’est pas mon domaine mais je suis arrivé aujourd’hui », a-t-elle relevé.

Des conférences débats

« L’importance des chaines de valeur agricoles dans le développement économiques de l’Afrique et les politiques et stratégies pour les opportunités ». Ce thème qui a regroupé l’Afrique en miniature et a été débattu par des experts d’Afrique sur la question de la chaine de valeur c’est-à-dire de la production a la transformation jusqu’à l’exportation ou bien encore de la fourche a la fourchette.

Le sésame, gomme arabique et l’élevage de la bataille constituent le second thème. Le panel a fait comprendre à l’assistance la différence entre une filière qui est une succession d’actions menées par des acteurs pour produire, transformer, vendre et consommer un produit et une chaine de valeur dans l’agriculture pour désigner l’ensemble des acteurs et des activités qui font passer un produit agricole de base du stade de la production à sa consommation finale, processus dont chaque stade voit a une valeur ajoutée au produit. On peut retenir ces actions par la production, la transformation, la commercialisation et la consommation.

Le sésame est le deuxième oléagineux le plus important produit au Tchad. Il constitue une force de développement dans le pays subsahariens du fait de sa culture facile avec faible coûts de production et la demande mondiale ne cesse d’augmenter. Le sésame résiste aux conditions climatiques difficiles telles que la sécheresse et peut pousser sur des sols relativement pauvres et dégradés.

Selon les panélistes, les moyennes des superficies, rendements et productions des cinq (5) derniers années (2014 à 2018) dans les 9 provins du Tchad sont : 322 508 ha, le rendement est de 518 kg/ha et la production est de 167 203 tonnes.

Des contraintes

Les contraintes d’exportation sont  l’enclavement du pays, le manque d’information sur les cours et la qualité du sésame et la manque d’organisation de tous les maillons de la filière et la commercialisation entravent toute planification de la filière sésame.

Bien que la production du sésame au Tchad soit ancienne, mais sa forme actuelle, est jeune.

Afin de permettre à ces groupements de développer la filière sésame, il leur faut un appui sur les techniques de production, le stockage, la transformation et la commercialisation ainsi qu’un appui au niveau organisationnel.

CEMAC : Le rôle de la recherche agronomique dans la sécurité alimentaire

A l’occasion de la 10ème journée de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC) a organisé une conférence débat au CEFOD ce jeudi 14 mars 2019, placée sous le thème « La recherche agronomique en zone CEMAC : Importance, défis et rôle déterminant des jeunes et femmes ».

La recherche agronomique est l’ensemble des travaux de création entrepris de façon systématique pour accroitre la somme des connaissances en vue d’améliorer la productivité et la compétitivité dans les domaines des productions végétales, animales, halieutiques, économiques, et de la protection de l’environnement.

Le domaine est vaste et couvre les sciences de la vie et de la terre, ainsi que la sociologie, l’économie, l’histoire, la géographie, l’anthropologie etc.

Le conférencier, Dr Grégoire Bani directeur général du PRASAC a relevé que la prévalence de l’insécurité alimentaire en Afrique Centrale est passée de 33.9% en 2014 à 48.5% en 2017. Il a ensuite souligné que la faible production ne couvre pas les besoins nationaux, et le recours aux importations massives occasionne une sortie de devises, estimée à 27 milliards de dollars actuellement. Ce qui veut dire qu’on ne produit pas suffisamment au niveau national, alors il faut importer de l’extérieur pour couvrir le besoin alimentaire. Un autre point alerté par Dr Bani est le manque d’infrastructures de conservation et de moyens de transport appropriés qui occasionnent le gaspillage des produits.

Le conférencier a montré que la recherche agronomique permet d’améliorer les rendements, d’augmenter la production qui induit la baisse des prix, la création des emplois, l’accroissement des revenus, le recul de la pauvreté, la réduction de la dépendance de l’extérieur et la protection de l’environnement. La recherche a besoin des ressources : infrastructurelles, matérielles, financières et surtout humaines.

En Afrique, l’agriculture est dominée par les femmes. La situation de la recherche agronomique dans la zone CEMAC est caractérisée par une sous-représentation des femmes avec 6% au Tchad par exemple ; un vieillissement très marqué des cherches avec des pourcentages élevés des chercheurs de plus de 50 ans (70% au Congo). L’implication des jeunes et femmes à se former aux métiers de la recherche pour relever les défis est un impératif pour les pays de la CEMAC.

La CEMAC par l’intermédiaire du PRASAC, dans le cadre des projets spécifiques, appuie la formation en Master et Thèse, et organise des ateliers de formation à l’élaboration des projets, la rédaction scientifique et des stages professionnels.

Dans le cadre du projet Manioc, financé par l’Union Européenne et la CEMAC à travers le FODEC, 17 thèses et 11 Master ont été appuyés dans les six pays de la CEMAC. Au Tchad, cinq (5) personnes ont obtenu des bourses dont trois (3) en Master II et deux autres en Thèse pour une somme totale de 24 139 355 FCFA.

Rappelons que le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC) est une institution spécialisée de la CEMAC dont le siège est fixé à Ndjamena. Il renforce les capacités institutionnelles et scientifiques des systèmes Nationaux des Recherches Agricoles (SNRA), en favorisant le partage des savoirs, la promotion et le pilotage de la recherche pour les objectifs de développement.

 

Tchad : Le recours à l’arbitrage institutionnel

Selon le conseil des ministres de ce jeudi 14 mars 2019, l’Etat tchadien en tant promouvoir l’arbitrage institutionnel. C’est suite à la communication du président Deby à l’issue du conseil.

Le  recours à l’arbitrage institutionnel de la Cour commune de Justice et d’Arbitrage sera comme mode de règlement alternatif à la résolution amiable des éventuels conflits dans le cadre des relations contractuelles de l’Etat.  Cet arbitrage vise toutes les conventions signées au nom de l’Etat avec ses cocontractants investisseurs étrangers. En cas de différends portant sur l’exécution de ces conventions, il est prévu d’autres recours alternatifs alors que le souhait partagé des Etats parties au traité de l’OHADA est de contribuer à promouvoir l’arbitrage institutionnel, a souligné le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, M. Oumar Yaya Hissein.

Le compte rendu du conseil, précise que le président de la République, Idriss Deby Itno a dorénavant  relevé que le règlement des différends contractuels au moyen de l’arbitrage, au-delà des coûts exorbitants liés à la procédure, offre moins de chance à l’Etat d’avoir des arbitres désignés qui appréhendent les difficultés conjoncturelles que traversent nos économies.

Le présent l’arbitrage institutionnel voulu l’Etat tchadien sera pour les contrats passés et futurs. Le président Déby a prescrit que dorénavant dans le cadre des relations contractuelles de l’Etat et notamment dans les conventions à signer, de prévoir prioritairement le recours à l’arbitrage institutionnel de la Cour Commune de Justice d’Arbitrage comme mode de règlement alternatif à la résolution amiable des éventuels conflits avec l’autorisation expresse de la hiérarchie.

L’Etat tchadien veut à travers cette mesure contribuer à soutenir l’arbitrage institutionnel de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA).

 

Société : Interdiction de la marche contre la pénurie du gaz butane, une action en justice.

La marche pacifique contre la pénurie du gaz butane annoncée pour ce 14 mars 2019 par le collectif tchadien contre la vie chère est interdite. C’était hier par un arrêté du ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Gouvernance Locale, M. Mahamat Abali Salah.

Une marche qui vise à protester contre la pénurie du gaz butane depuis quelques jours à N’Djamena. Tôt ce matin, la police nationale a occupé toutes les grandes artères, les espaces publics et les ronds points de la ville de N’Djamena. L’axe menant vers la maison des médias où devait se tenir le point de presse ce 14 mars est aussi quadrillé.

Selon le président dudit collectif, M. Nelly Versinis « nous prenons acte de cette mesure d’interdiction de marche pacifique pour protester contre la pénurie pendant que les autorités tchadiennes permettent la tenue de grands rassemblements et de grands meetings de partisans du régime qui contribuent à l’accroissement de la misère de notre population. Nous allons attaquer rapidement cette mesure d’interdiction de marche devant la justice pour réclamer sa levée ».

La journée de ce jeudi 14 mars 2019 est déclarée journée de mécontentement sous le nom : « la marche contre la pénurie du gaz butane ». Elle vise à contraindre le Gouvernement à trouver une solution appropriée et alléger la souffrance des ménages ou soit lever la mesure d’interdiction du bois de chauffe et de charbon pour permettre aux ménages de s’alimenter.

Le collectif ne s’arrête pas sur le chemin, il en tend mener cette lutte en collaboration avec quelques organisations de la société civile. Pour ce faire, il invite la population des dix arrondissements de la ville de N’Djamena à se rassembler dans tous les grands ronds-points et carrefours proches de chez eux dès 6h30 du matin ; chacun et chacune avec sa bonbonne vide sur la tête ou en main pour une marche pacifique, avec un point de rencontre devant chaque commune d’arrondissement en guise de protestation.

A travers la ville ce matin, la plupart des détenteurs des bouteilles de gaz ne savent à quel saint se vouer. Le nombre devant les points de recharge a considérablement doublé. Les détaillants refusent catégoriquement d’échanger les anciennes bouteilles contre de nouvelles bouteilles chargées.

Devant ce grincement des dents des populations, les autorités ne disent pas jusqu’à présent la vérité autour de cette pénurie qui perdure.

 

La 5ème édition du FISCA à l’approche

Le président du comité permanent d’organisation du festival international des cultures sahariennes (FISCA), Abakar Rozzi Teguil a fait un point de presse relatif à l’organisation de la 5ème édition du FISCA, ce jeudi 14 mars à l’Hôtel Radisson Blu de N’Djamena.

« Nous avons le plaisir de vous informer que la 5ème édition du FISCA qui devait se tenir du 02 au 09 mars à Amdjarass est reprogrammée du 30 mars au 05 avril 2019 », informe-t-il.

Cette 5ème édition verra la participation de plusieurs pays tels que : le Niger, Maroc, Cameroun, Tunisie, Algérie, Mauritanie, Italie et la France. Et de 12 provinces du Tchad à savoir le Barh El Gazel, le Batha, le Sila, le Ouaddaï, le Wadi-Fira, Ennedi Ouest, le Logone oriental, le Lac, le Chari-Baguirmi, le Kanem, le Borkou et le Tibesti.

« La particularité de cette édition est le focus sur le tourisme local. Cette édition ambitionne de faire découvrir aux tchadiens leurs propres richesses et susciter l’essor d’un tourisme interne. C’est pourquoi nos équipes ont arpenté les écoles, organisations et associations pour inciter le plus grand nombre à prendre part à cette aventure de découverte. Cette décision est en étroite ligne de la volonté politique des plus hautes autorités de faire du tourisme un levier majeur du développement du pays », souligne le président du comité permanent d’organisation du FISCA.

Le FISCA offrira pour cette édition de nombreuses activités telles que : les danses traditionnelles, exposition-vente artisanale, course dromadaires, course hippique, forum, concours harnachement, concours gastronomique, soirées culturelles et caravane touristique.

C’est l’occasion pour ces populations locales et les 12 provinces de valoriser leurs produits et leurs biens culturels.

Le PAM et la FAO présentent des innovations au Salon Africain de l’Agriculture (SAFAGRI)

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont annoncé dans leur communiqué de presse qu’ils présentent des projets novateurs susceptibles de renforcer l’agriculture et la sécurité alimentaire sur le continent africain au premier Salon Africaine de l’Agriculture.

Le document indique que le PAM a présenté un projet de culture hydroponique, qui permet aux familles de cultiver dans le désert et les zones arides. Un projet développé dans la région de Wadi Fira au Tchad, en ciblant les communautés hôtes et les réfugiés pour qu’ils utilisent l’eau pour produire du fourrage frais pour leur bétail sans utiliser d’engrais.  Et quant à la FAO ses programmes visent la transformation des produits et la mécanisation agricole.

Le communiqué précise que la FAO et le PAM participent à cet au Salon Africain de l’Agriculture afin de présenter des outils et des approches pouvant être utilisés pour surmonter l’insécurité alimentaire dans un contexte en constante évolution. Lors de ce salon, la FAO met l’accent sur la transformation des produits et la mécanisation agricole pour l’atteinte de l’objectif faim zéro et qui sont des opportunités de relance économique pour le Tchad et d’amélioration des conditions des vies des populations face aux multiples crises climatiques et sociales.

« La faim gagne du terrain en Afrique. La sous-alimentation chronique sur le continent est passée de 19,7% en 2016 à 20,4% en 2017, touchant 256 millions de personnes sur le continent, selon le dernier rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde », renchérit-il.

Les agences des Nations Unies ont également présenté un projet de production locale d’aliments complémentaires enrichis (PRO-FORT). Cette initiative vise à développer une chaîne de valeur, allant de la production agricole à la transformation de la matière première, en passant par le produit fini de la farine enrichie commercialisée, conclu le document.

 

 

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200 villages tchadiens seront équipés par télévision satellite

Le président du comité de suivi et évaluation du projet de desserte de 200 villages tchadiens par télévision satellite, le député Acheikh Abakar Hassane a fait un point de presse, ce mercredi 13 mars 2019 à la maison des médias du Tchad sur le bilan à mi-parcours du processus du projet « Accès à la télévision par satellite pour 200 villages tchadiens ».

C’est un projet qui place dans le cadre des 10 programmes de coopération prioritaires destinées à stimuler la coopération entre la Chine et l’Afrique. « En ce qui concerne notre pays, 200 villages des différentes provinces du Tchad sont bénéficiaires de ce don », renseigne Acheikh Abakar Hassane.

C’est un processus a véritablement démarré le 28 août 2018 avec la cérémonie inaugurale qui a eu lieu à Mandelia. 3 phases ont été mises en exécution : la 1ère, une mission d’information sur le terrain, dans les provinces, la 2ème, une mission techniques de repérages et tests de signal du bouquet Startimes dans les provinces du Nord, Centre-Est et Sud-est et la 3ème avec la formation des techniciens et déploiement de ces derniers dans les provinces pour l’installation des télévisions par satellite.

« C’est ainsi que 60 techniciens ont été formés et procédé effectivement à l’installation de ladite télévision dans les provinces du Chari-Baguirmi, de Hadjer-Lamis, de Mayo Kebbi-Est et Ouest, de la Tandjilé, Logone Occidental et Oriental, du Mandoul, du Moyen-Chari, du Lac, du Bahr El-Gazal et du Kanem », explique-t-il.

Au total 109 issus de ces 12 provinces précitées sont déjà équipés. « Au cours des installations, nous avons constaté que certains villages ne disposent pas de 20 foyers équipés de téléviseurs et de sources d’énergie pour prétendre bénéficier du don », déplore Acheikh.

91 villages dans 10 provinces de l’Est et l’Extrême-nord ne sont pas encore équipés mais la même procédure est déjà lancée.

Ce projet devrait finir en février dernier mais prolongé jusqu’à avril en accord avec le ministère de la communication et l’Ambassade de la République Populaire de Chine au Tchad.

 

 

 

Interdiction de la journée de lutte contre le néocolonialisme français

La journée de lutte contre le néocolonialisme français prévue pour le jeudi 14 mars 2019 par Urgences panafricanistes Tchad vient d’être interdite.

Selon une source proche, c’est le délégué du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena qui aurait signé un acte interdisant cette journée.  Les leaders de Urgences panafricanistes Tchad seraient interpellé par le ministère de l’intérieur, ce mercredi 13 mars 2019, indique la même source.

Brève : 117 cas de rougeole enregistrés dans le district sanitaire de Bedjondo

Le Département du Mandoul Occidental fait  face à l’épidémie de la rougeole avec plus de cas déjà enregistrés. 

Selon le Chef de Zone du district sanitaire de Bedjondo, M. Nguena Adoumra le premier cas de méningite est enregistré le 07 janvier 2019 dans le centre de santé de Bebopen. Depuis cette date jusqu’au 11 mars 2019, 117 cas sont enregistrés dont 8 cas de décès et 16 hospitalisations.

Jusqu’à l’heure, il n’y a pas encore de vaccin. L’ONG Médecin sans frontière a dépêché une équipe sur place pour la prise en charge des malades et le transport des centres de santé à l’hôpital de district.

Le cas est notifié dans tous les sept (7) cantons du district sanitaire de Bedjondo à savoir le canton de Bedjondo, Bebopen, Yomi, Bekamba, Bankoul, Peni et le Canton Derguigui avec plus de cas.