Fait divers : Elle oublie son bébé à l’aéroport

C’est un cas rarissime. Il y a de cela quelques jours que la nouvelle circule sur les réseaux. Une femme saoudienne en partance de Djeddah en Malaisie a oublié son bébé à l’aéroport et a forcé l’avion à faire demi-tour en plein vol.

C’est quelques minutes peu près le décollage que la femme s’est rendu compte qu’elle avait laissé son bébé dans le terminal, forçant ainsi l’avion à faire demi-tour en Arabie saoudite.
C’est un mouvement inhabituel de retourner à l’aéroport peu après le décollage.

Généralement, les avions ne vont en sens inverse que lors de problèmes techniques ou lorsqu’un passager rencontre de graves problèmes de santé. Mais sous pression de la femme le contrôleur donne son accord au pilote de revenir afin de réunir la mère à son enfant

CEMAC : La 14ème session prévue pour le 24 mars 2019 à Ndjamena

Sur convocation d’Idriss Deby Itno, chef de l’Etat tchadien et président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la 14e session de l’instance sous-régionale est convoquée le 24 mars prochain, à Ndjamena au Tchad.

Selon le comité d’organisation, cette session ordinaire vise premièrement à examiner l’état de mise en œuvre des résolutions de la Conférence des chefs d’Etat tenue le 25 octobre 2018 à Ndjamena, en vue de la relance des économies des Etats membres de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

Ensuite, le président Deby et ses homologues vont examiner l’état d’avancement du Programme des réformes institutionnelles de cette institution et enfin, il sera question de la problématique du financement de la Communauté par le recouvrement de la Taxe communautaire d’intégration (TCI).

Cette 14e session de la Conférence des chefs d’Etat de la sous-région sera précédée de la 33e session du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC), le 22 mars 2019 et la tenue du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) le jour suivant.

EAU : L’accès à l’eau potable passera de 15% à 49.65% en 2021

La Phase 1 du Programme d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en Milieu Urbain et Rural (PAEPA-SU MR) a été lancée ce vendredi 15 mars au Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche.

Le Gouvernement de la République du Tchad en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD) a obtenu un don du Fond pour l’Environnement Mondial (FEM) pour le financement du Programme d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en Milieu Urbain et Rural (PAEPA-SU MR) dans les 11 provinces. Un financé à hauteur de 10.26 millions USD (43. %) par le FAD, 3.52 millions USD (14.93%) par le don de RWSSI et 8.7 millions USD (41.56%) par le don FEM.

Le PAEPA-SU MR a pour objectif, de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations, à travers un meilleur accès à l’eau potable et à l’assainissement en Milieux Semi-urbain et rural.

Le Directeur Général du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, M. Mahamat Moussa Alifa souligne que c’est par rapport à la précarité d’accès à l’eau que le programme intervient pour répondre à la situation de précarité d’accès à l’eau des populations des centres secondaires et des zones rurales à l’eau potables.

Les résultats attendus en fin du programme Phase 1 sont : le taux d’accès à l’eau passera de 15% en 2018 à 49.65% en 2021, la distance d’accès à l’eau sera réduite de 10 kilomètres à moins de 500 mètres, la diminution de la prévalence des maladies d’origine hydrique surtout pour les enfants de moins de 5 ans, de 23.6% en 2017 à 3% en 2020, etc.

Réchauffement climatique : 20 milliards d’euros promis à l’Afrique pour les six années à venir.

C’est un montant annoncé par le groupe de la Banque Mondiale à la vieille du One Planet Summit qui a été lancé hier 14 mars 2019 à Nairobi.

Le groupe en tend mobiliser 19,9 milliards d’euros sur les six ans à venir pour permettre à l’Afrique de faire face aux effets de changement  climatique.Ce fonds servira à financer les mesures d’adaptation et d’atténuation liées au changement climatique en Afrique. Cette promesse précise en partie l’engagement pris par la Banque mondiale lors de la COP 24, d’investir 177 milliards d’euros en faveur d’actions climatiques sur la période 2021-2025.

« Les populations d’Afrique subissent les effets toujours plus sévères du changement climatique. La région est particulièrement exposée à la recrudescence des inondations, des sécheresses et des tempêtes dévastatrices », indique le communiqué de Kristalina Georgieva, présidente par intérim de l’institution. « La Banque mondiale mobilise donc des fonds supplémentaires pour renforcer la résilience et aider les communautés à s’adapter au changement climatique en Afrique », ajoute la présidente.  L’objectif de ce fonds est aussi d’ouvrir de nouvelles perspectives d’investissement en Afrique.

Sécurité : Disparition de l’hélicoptère Mi-17 de l’armée nationale

Selon les sources sécuritaires, un hélicoptère de l’armée tchadienne a quitté le mercredi 13 mars dernier de N’Djamena vers Faya-Largeau, dans le nord du pays, mais qui n’est pas arrivé à destination.

« Les recherches continuent et on n’a pas de nouvelles », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à N’Djamena, indiquant ne pas savoir si l’appareil « a connu une panne et atterri quelque part ou s’il s’est écrasé ». La disparition de l’aéronef a été confirmée à l’AFP par une source proche de l’opération militaire française Barkhane de N’Djamena.

Aucune précision sur le nombre de personnes à bord n’a été donnée. L’appareil porté disparu est un Mi-17, un hélicoptère de transport russe, mis en service au début des années 1980.

 

 

 

 

SAFAGRI : Une aéronaute transformée en agricultrice bio

 

 

Parmi les activités du SAFAGRI, la deuxième journée a été marqué par la projection d’un film documentaire tchadien sur l’agriculture réalisé par Aché Coelo intitulé « Afrique aux féminins ».

Le film documentaire parle d’une femme dénommée Fatimé Souckar Terap. Cette femme a fait son étude en gestion aéronautique. Mais cela n’a pas empêché cette dernière à retourner à la terre. Fatimé Souckar Terap est une productrice des fruits et les légumes.

Elle a transformé 300 hectares en produisant plusieurs centaines de kilo des légumes par semaine, une boutique des concombres, carottes, tomates, etc. En moins de deux ans Fatimé est devenue une référence en agro-business et grossiste des produits dans les différents hôtels, restaurant et même pour les particuliers. Elle réalise un chiffre d’affaires de 3 à 4 millions de FCFA par semaine.

Les difficultés sont d’ordre ressources humaines, car beaucoup selon elle des hommes refusent de travailler avec elle parce qu’elle est une simple femme. « Tout est possible, il faut y croire. L’agriculture n’est pas mon domaine mais je suis arrivé aujourd’hui », a-t-elle relevé.

Des conférences débats

« L’importance des chaines de valeur agricoles dans le développement économiques de l’Afrique et les politiques et stratégies pour les opportunités ». Ce thème qui a regroupé l’Afrique en miniature et a été débattu par des experts d’Afrique sur la question de la chaine de valeur c’est-à-dire de la production a la transformation jusqu’à l’exportation ou bien encore de la fourche a la fourchette.

Le sésame, gomme arabique et l’élevage de la bataille constituent le second thème. Le panel a fait comprendre à l’assistance la différence entre une filière qui est une succession d’actions menées par des acteurs pour produire, transformer, vendre et consommer un produit et une chaine de valeur dans l’agriculture pour désigner l’ensemble des acteurs et des activités qui font passer un produit agricole de base du stade de la production à sa consommation finale, processus dont chaque stade voit a une valeur ajoutée au produit. On peut retenir ces actions par la production, la transformation, la commercialisation et la consommation.

Le sésame est le deuxième oléagineux le plus important produit au Tchad. Il constitue une force de développement dans le pays subsahariens du fait de sa culture facile avec faible coûts de production et la demande mondiale ne cesse d’augmenter. Le sésame résiste aux conditions climatiques difficiles telles que la sécheresse et peut pousser sur des sols relativement pauvres et dégradés.

Selon les panélistes, les moyennes des superficies, rendements et productions des cinq (5) derniers années (2014 à 2018) dans les 9 provins du Tchad sont : 322 508 ha, le rendement est de 518 kg/ha et la production est de 167 203 tonnes.

Des contraintes

Les contraintes d’exportation sont  l’enclavement du pays, le manque d’information sur les cours et la qualité du sésame et la manque d’organisation de tous les maillons de la filière et la commercialisation entravent toute planification de la filière sésame.

Bien que la production du sésame au Tchad soit ancienne, mais sa forme actuelle, est jeune.

Afin de permettre à ces groupements de développer la filière sésame, il leur faut un appui sur les techniques de production, le stockage, la transformation et la commercialisation ainsi qu’un appui au niveau organisationnel.

CEMAC : Le rôle de la recherche agronomique dans la sécurité alimentaire

A l’occasion de la 10ème journée de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC) a organisé une conférence débat au CEFOD ce jeudi 14 mars 2019, placée sous le thème « La recherche agronomique en zone CEMAC : Importance, défis et rôle déterminant des jeunes et femmes ».

La recherche agronomique est l’ensemble des travaux de création entrepris de façon systématique pour accroitre la somme des connaissances en vue d’améliorer la productivité et la compétitivité dans les domaines des productions végétales, animales, halieutiques, économiques, et de la protection de l’environnement.

Le domaine est vaste et couvre les sciences de la vie et de la terre, ainsi que la sociologie, l’économie, l’histoire, la géographie, l’anthropologie etc.

Le conférencier, Dr Grégoire Bani directeur général du PRASAC a relevé que la prévalence de l’insécurité alimentaire en Afrique Centrale est passée de 33.9% en 2014 à 48.5% en 2017. Il a ensuite souligné que la faible production ne couvre pas les besoins nationaux, et le recours aux importations massives occasionne une sortie de devises, estimée à 27 milliards de dollars actuellement. Ce qui veut dire qu’on ne produit pas suffisamment au niveau national, alors il faut importer de l’extérieur pour couvrir le besoin alimentaire. Un autre point alerté par Dr Bani est le manque d’infrastructures de conservation et de moyens de transport appropriés qui occasionnent le gaspillage des produits.

Le conférencier a montré que la recherche agronomique permet d’améliorer les rendements, d’augmenter la production qui induit la baisse des prix, la création des emplois, l’accroissement des revenus, le recul de la pauvreté, la réduction de la dépendance de l’extérieur et la protection de l’environnement. La recherche a besoin des ressources : infrastructurelles, matérielles, financières et surtout humaines.

En Afrique, l’agriculture est dominée par les femmes. La situation de la recherche agronomique dans la zone CEMAC est caractérisée par une sous-représentation des femmes avec 6% au Tchad par exemple ; un vieillissement très marqué des cherches avec des pourcentages élevés des chercheurs de plus de 50 ans (70% au Congo). L’implication des jeunes et femmes à se former aux métiers de la recherche pour relever les défis est un impératif pour les pays de la CEMAC.

La CEMAC par l’intermédiaire du PRASAC, dans le cadre des projets spécifiques, appuie la formation en Master et Thèse, et organise des ateliers de formation à l’élaboration des projets, la rédaction scientifique et des stages professionnels.

Dans le cadre du projet Manioc, financé par l’Union Européenne et la CEMAC à travers le FODEC, 17 thèses et 11 Master ont été appuyés dans les six pays de la CEMAC. Au Tchad, cinq (5) personnes ont obtenu des bourses dont trois (3) en Master II et deux autres en Thèse pour une somme totale de 24 139 355 FCFA.

Rappelons que le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC) est une institution spécialisée de la CEMAC dont le siège est fixé à Ndjamena. Il renforce les capacités institutionnelles et scientifiques des systèmes Nationaux des Recherches Agricoles (SNRA), en favorisant le partage des savoirs, la promotion et le pilotage de la recherche pour les objectifs de développement.

 

Tchad : Le recours à l’arbitrage institutionnel

Selon le conseil des ministres de ce jeudi 14 mars 2019, l’Etat tchadien en tant promouvoir l’arbitrage institutionnel. C’est suite à la communication du président Deby à l’issue du conseil.

Le  recours à l’arbitrage institutionnel de la Cour commune de Justice et d’Arbitrage sera comme mode de règlement alternatif à la résolution amiable des éventuels conflits dans le cadre des relations contractuelles de l’Etat.  Cet arbitrage vise toutes les conventions signées au nom de l’Etat avec ses cocontractants investisseurs étrangers. En cas de différends portant sur l’exécution de ces conventions, il est prévu d’autres recours alternatifs alors que le souhait partagé des Etats parties au traité de l’OHADA est de contribuer à promouvoir l’arbitrage institutionnel, a souligné le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, M. Oumar Yaya Hissein.

Le compte rendu du conseil, précise que le président de la République, Idriss Deby Itno a dorénavant  relevé que le règlement des différends contractuels au moyen de l’arbitrage, au-delà des coûts exorbitants liés à la procédure, offre moins de chance à l’Etat d’avoir des arbitres désignés qui appréhendent les difficultés conjoncturelles que traversent nos économies.

Le présent l’arbitrage institutionnel voulu l’Etat tchadien sera pour les contrats passés et futurs. Le président Déby a prescrit que dorénavant dans le cadre des relations contractuelles de l’Etat et notamment dans les conventions à signer, de prévoir prioritairement le recours à l’arbitrage institutionnel de la Cour Commune de Justice d’Arbitrage comme mode de règlement alternatif à la résolution amiable des éventuels conflits avec l’autorisation expresse de la hiérarchie.

L’Etat tchadien veut à travers cette mesure contribuer à soutenir l’arbitrage institutionnel de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA).

 

Société : Interdiction de la marche contre la pénurie du gaz butane, une action en justice.

La marche pacifique contre la pénurie du gaz butane annoncée pour ce 14 mars 2019 par le collectif tchadien contre la vie chère est interdite. C’était hier par un arrêté du ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Gouvernance Locale, M. Mahamat Abali Salah.

Une marche qui vise à protester contre la pénurie du gaz butane depuis quelques jours à N’Djamena. Tôt ce matin, la police nationale a occupé toutes les grandes artères, les espaces publics et les ronds points de la ville de N’Djamena. L’axe menant vers la maison des médias où devait se tenir le point de presse ce 14 mars est aussi quadrillé.

Selon le président dudit collectif, M. Nelly Versinis « nous prenons acte de cette mesure d’interdiction de marche pacifique pour protester contre la pénurie pendant que les autorités tchadiennes permettent la tenue de grands rassemblements et de grands meetings de partisans du régime qui contribuent à l’accroissement de la misère de notre population. Nous allons attaquer rapidement cette mesure d’interdiction de marche devant la justice pour réclamer sa levée ».

La journée de ce jeudi 14 mars 2019 est déclarée journée de mécontentement sous le nom : « la marche contre la pénurie du gaz butane ». Elle vise à contraindre le Gouvernement à trouver une solution appropriée et alléger la souffrance des ménages ou soit lever la mesure d’interdiction du bois de chauffe et de charbon pour permettre aux ménages de s’alimenter.

Le collectif ne s’arrête pas sur le chemin, il en tend mener cette lutte en collaboration avec quelques organisations de la société civile. Pour ce faire, il invite la population des dix arrondissements de la ville de N’Djamena à se rassembler dans tous les grands ronds-points et carrefours proches de chez eux dès 6h30 du matin ; chacun et chacune avec sa bonbonne vide sur la tête ou en main pour une marche pacifique, avec un point de rencontre devant chaque commune d’arrondissement en guise de protestation.

A travers la ville ce matin, la plupart des détenteurs des bouteilles de gaz ne savent à quel saint se vouer. Le nombre devant les points de recharge a considérablement doublé. Les détaillants refusent catégoriquement d’échanger les anciennes bouteilles contre de nouvelles bouteilles chargées.

Devant ce grincement des dents des populations, les autorités ne disent pas jusqu’à présent la vérité autour de cette pénurie qui perdure.

 

La 5ème édition du FISCA à l’approche

Le président du comité permanent d’organisation du festival international des cultures sahariennes (FISCA), Abakar Rozzi Teguil a fait un point de presse relatif à l’organisation de la 5ème édition du FISCA, ce jeudi 14 mars à l’Hôtel Radisson Blu de N’Djamena.

« Nous avons le plaisir de vous informer que la 5ème édition du FISCA qui devait se tenir du 02 au 09 mars à Amdjarass est reprogrammée du 30 mars au 05 avril 2019 », informe-t-il.

Cette 5ème édition verra la participation de plusieurs pays tels que : le Niger, Maroc, Cameroun, Tunisie, Algérie, Mauritanie, Italie et la France. Et de 12 provinces du Tchad à savoir le Barh El Gazel, le Batha, le Sila, le Ouaddaï, le Wadi-Fira, Ennedi Ouest, le Logone oriental, le Lac, le Chari-Baguirmi, le Kanem, le Borkou et le Tibesti.

« La particularité de cette édition est le focus sur le tourisme local. Cette édition ambitionne de faire découvrir aux tchadiens leurs propres richesses et susciter l’essor d’un tourisme interne. C’est pourquoi nos équipes ont arpenté les écoles, organisations et associations pour inciter le plus grand nombre à prendre part à cette aventure de découverte. Cette décision est en étroite ligne de la volonté politique des plus hautes autorités de faire du tourisme un levier majeur du développement du pays », souligne le président du comité permanent d’organisation du FISCA.

Le FISCA offrira pour cette édition de nombreuses activités telles que : les danses traditionnelles, exposition-vente artisanale, course dromadaires, course hippique, forum, concours harnachement, concours gastronomique, soirées culturelles et caravane touristique.

C’est l’occasion pour ces populations locales et les 12 provinces de valoriser leurs produits et leurs biens culturels.