Afrique : Abdelaziz Bouteflika a été jugé inapte pour dirigé l’Algérie

«Pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions», le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne, a demandé ce mardi 26 mars 2019 que soit engagée la procédure prévue par l’article 102 de la Constitution.  

«Il devient nécessaire, voire impératif, d’adopter une solution pour sortir de la crise, qui répond aux revendications légitimes du peuple algérien, et qui garantit le respect des dispositions de la Constitution et le maintien de la souveraineté de l’Etat», a déclaré le général Ahmed Gaïd Salah, dans une discours diffusé à la télévision nationale.

Affaibli il y a six ans par les séquelles d’un AVC, le président Abdelaziz Bouteflika est confronté depuis plus d’un mois à une contestation sans précédent depuis son arrivée à la tête de l’Etat en 1999.

Le président du Conseil de la Nation (chambre haute), prend alors l’intérim pendant 45 jours. Si «l’empêchement » se poursuit à l’issue de ce délai, est déclarée la «vacance » du pouvoir. L’intérim se poursuit durant 90 jours maximum, période durant laquelle une présidentielle sera organisée.

                                                   

CASAC condamne avec dernière énergie l’acte de vandalisme sur l’ambassade du Tchad en France

Suite à l’acte de vandalisme sur l’ambassade du Tchad en France, le mardi 26 mars aux environs de 10 heures,  le président de la Coalition des Associations de la Société Civile pour l’Action Citoyenne (CASAC), M. Mahamat Ali Séïd a monté au créneau pour  condamner avec dernière énergie cet acte barbare.  

«Ces personnes sont des hommes sans foi, ni loi. Nous appelons à ce qu’ils soient traduits devant la justice. Nous demandons au nom de la société civile surtout de la CASAC que ces individus soient déchus de leur nationalité tchadienne. Ils sont de mèche avec le terrorisme international. Se sentant défaits en Libye, et dans certains pays voisins, ils s’en prennent au symbole de notre pays. Vous l’aurez remarqué à travers leur réaction, leur phraséologie qu’ils avaient usité quand ils avaient saccagé l’Ambassade du Tchad à Paris », s’indigne le président de la CASA, M. Mahamat Ali Séïd et ajoute, que ces personnes n’ont aucun grain de nationalisme qui ne sommeille dans leur corps.

A cet effet, la CASAC condamne avec la dernière énergie et souligne que cet acte de vandalisme et de banditisme à grande échelle est l’expression visible de la délinquance, de l’amertume des hommes fauchés par leur devenir parce qu’ils n’ont pas su prendre le bon chemin.

M. Mahamat Ali Séïd, qualifie ces individus des ennemis de la paix, du développement bref, de la République. « Aujourd’hui, la diplomatie tchadienne rayonne partout de par le monde. Il y a aujourd’hui au Tchad, il y a une liberté d’opinion, une multitude des partis politiques, une myriade d’association de la société civile, moult journaux, tout ceci exprime bel et bien de façon indiscutable, la vivacité de notre démocratie, la vivacité de l’environnement démocratique dans lequel évolue notre pays », ajoute-t-il.

Pour finir la CASAC, appelle ainsi donc, les pays amis, surtout la France, de ne point accepter des individus mal intentionnés, qui soutiennent le terrorisme international et s’en prennent à l’image du Tchad à l’extérieur et de traduire ces personnes devant la justice pour qu’ils répondent de leurs actes. « Nous demandons aux responsables des institutions et département ministériels concernés d’entreprendre des mesures allant dans le sens de déchoir ces derniers purement et simplement de leur nationalité », conclu-t-il.

 

Tchad : L’Ambassade du Tchad à Paris, vandalisée

Le ministère des affaires étrangères de la République du Tchad, indique dans un communiqué de presse, que ce mardi 26 mars 2019, aux environs de 10 heures, une bande d’une vingtaine des délinquants a fait irruption à l’ambassade du Tchad à Paris en y agressant le personnel et vandalisant les documents consulaires et autres biens matériels se trouvant au rez-de-chaussée.

« Le ministère des affaires étrangères condamne avec force cet acte de vandalisme que rien ne justifie, et se félicite de la prompte réaction des forces de l’ordre françaises qui ont interpellés les auteurs », souligne le document.

Par ailleurs le ministère demande aux autorités françaises compétentes de traduire ces délinquants devant la justice pour répondre de leurs actes.

A cet effet, selon le communiqué, l’ambassade a d’ors et déjà entamé la procédure requise pour constituer partie civile et enfin le ministère demande aux autorités françaises de veiller à la sécurité de l’ambassade et de son personnel conformément aux dispositions pertinentes de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques du 18 avril 1961.

Le communiqué porte la signature du porte-parole dudit ministère, M. Béchir Issa Hamidi.

 

 

Tchad : Élévation des ambassadeurs dignitaires

Au terme du décret 313 de ce 26 mars 2019 deux personnalités de la République du Tchad sont élevés au grade de dignité d’ambassadeurs.

Il s’agit de :

  1. Mahamat Moussa Faki
  2. M. Amine Abba Sidick

Conseil des ministres du 26 mars 2019 : Compte rendu

Le Conseil extraordinaire des Ministres de ce Mardi 26 Mars 2019, a examiné et adopté quatre projets de texte.

 Il s’agit de deux projets de loi  soumis au Conseil par le Ministère de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Gouvernance locale et deux projets de décrets présentés respectivement par le Ministère des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et celui de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme.

S’agissant du premier projet de loi portant charte des partis politiques, celui-ci fixe les conditions de création, de fonctionnement et de dissolution des partis politiques au Tchad. Il définit leur fonction électorale, leurs relations avec l’État et l’extérieur ainsi que les conditions de leur regroupement, fusion ou dissolution. Ce projet prévoit aussi les sanctions en cas d’inobservation des obligations contenues dans la charte. Rappelons que ce projet de loi fait suite à l’ordonnance 20, contestée par l’opposition et revisitée par le Comité National du Dialogue Politique (CNDP).

Quant au second projet de loi portant Code électoral, il fixe les règles générales applicables au recensement électoral, au référendum et aux élections présidentielles, législatives et locales. De manière générale, ce projet de loi vise essentiellement à réguler le processus électoral au Tchad, traduction parfaite de la volonté politique du gouvernement à mieux organiser et gérer ce processus conformément aux recommandations issues du Forum National Inclusif. Il faut relever que des innovations majeures sont observées dans ces deux projets de loi.

Pour ce qui est des projets de décrets, celui présenté par le Ministère des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication porte approbation de la convention de concession de la gestion technique, commerciale et financière du réseau de transmission numérique en fibre optique du segment N’Djamena-Adré, ainsi que le cahier des charges à observer, signée le 28 Août 2018, entre l’État tchadien et la Société SUDATCHAD.

Ce projet de décret s’inscrit en droite ligne du vaste programme engagé par le Ministère pour la réalisation des infrastructures large bande en fibre optique en vue de relier le Tchad aux réseaux internationaux et d’interconnecter les chefs lieux des provinces et départements dans l’optique de rendre l’internet haut débit accessible sur l’ensemble du territoire national. Il faut rappeler que ce projet de décret est en parfaite conformité avec les dispositions légales en cours.

Quand au projet de décret présenté par le Ministère de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme, il est relatif à la cession à titre onéreux au profit de la Société tchadienne SAFA, d’un terrain de 4000 m2, à détacher du titre foncier  N° 625, Section I, ilot 11, situé à l’actuelle Cité Internationale des affaires, commune du deuxième arrondissement à N’Djamena.

La proposition de cession dudit terrain, se justifie par l’adéquation entre les activités envisagées par la société et celles programmées sur ce site. La société Safa s’engage à remplir toutes ses obligations.

Avant la levée de séance, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Chargé des Droits Humains a fait une communication relative à l’adoption du document final du Tchad sur l’examen périodique universel lors de la 40ème session du conseil des Droits de l’homme tenue à Genève le 15 Mars 2019. Il faut noter que 204 recommandations ont été formulées à l’endroit du Tchad qui en a accepté 195 et a noté 9 recommandations.

Notons qu’au cours de cette 40ème Session, plusieurs pays ont soutenu le Tchad pour ses efforts réalisés en matière des droits de l’Homme en dépit du contexte sécuritaire régional très dégradant. C’est ainsi que le document final du Tchad a été adopté par le Conseil des Droits de l’Homme. Le Président de la République a instruit les membres  gouvernement pour le respect strict des droits humains dans leurs parcelles de gestion respectives.

 

Commencé à 10h, le Conseil extraordinaire des Ministres a pris fin à 11h 45mn.

 

Le Ministre de la Communication, Porte-parole

du Gouvernement

Oumar Yaya Hissein

 

Tchad : Dr Kodi Mahamat Bam nommé à la tête de la CENI

Après tant d’attente sur la nomination de celui qui dirigera la CENI, ce lundi réunie 25 mars 2019, en séance plénière extraordinaire, la Coordination du Cadre national de dialogue politique (CNDP), a procédé à la « désignation consensuelle » du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Les discussions auraient durées quatre heures. Ce jour 25 mars 2019, le choix est porté sur Dr Kodi Mahamat Bam pour conduire appareil électoral aux élections législatives et communales en vue.

TCHAD : Le Général Tahir Erda prend officiellement la rêne du chef d’état-major

La cérémonie du passation de service entre chef d’état-major général des armées tchadiennes (CEMGA), Brahim Seid Mahamat (le sortant) et le Général Tahir Erda Tahirou (l’entrant) s’est tenue ce mardi 26 mars à la place de la nation en présence du Ministre de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre, le Général Daoud Yaya Brahim.

Nommé le 12 février 2013 à la tête du chef d’état-major des armées tchadiennes, le Général Brahim Seid Mahamat vient d’être limogé le vendredi 22 mars 2019. Après six ans de service, le chef d’état-major des armées tchadiennes Brahim Seid Mahamat passe le bâton de commandement au Général Taher Erda qui a dirigé l’armée de terre et ex-directeur de la police.

Après avoir passé le bâton du commandement des armées, le Général Brahim Seid Mahamat se dit satisfait malgré les défis sécuritaires « le sentiment qui nous amine est celui du travail accompli malgré les défis sécuritaires qui reste pendant, du fait que le Tchad est entouré des pays à proie à des difficultés sécuritaires ajouter à cela des difficultés d’ordre financière dues à la récession économique ainsi que d’autres aléas innérants a l’accomplissement  de mission ».

Pour le nouveau chef d’état-major des armées tchadiennes, le Général Tahir Erda remercie le chef d’état-major sortant pour son travail abattu et se dit prêt à continuer la suite du travail avec les concours de tous ces collaborateurs.

Tchad : Représentation de la jeunesse au CESC

Après avoir élu le 07 mars dernier, les représentants de la jeunesse au conseil économique, social et culturel (CESC), les voix sont discordantes.

En date du 16 mars 2019, la Coalition des jeunes leaders pour la bonne gouvernance en milieu jeune a écrit une pétition à la présidence de la république pour contester la désignation de M. Yacoub Sougui comme représentant de la jeunesse au Conseil Économique Social et Culturel. La   Direction du Cabinet Civil de la présidence a dans sa réponse du 21 mars 2019, notifié que le Chef de l’Etat à  marqué son accord pour une bonne élection transparente en vue de désigner un autre représentant.

De son côté, le Cercle national de Réflexion sur la jeunesse (CNRJ) en date du 11 mars, dénonce les régularités dans les élections du 07 mars. Pour le CNRJ, les élections ont été entachées des irrégularités telles que : le manque de sérieux et d’impartialité du comité d’organisation, le non respect des textes en vigueur de la charte africaine de la jeunesse définissant l’âge de 15 à 35 ans ainsi que la représentativité dans les différentes instances réservées à la jeunesse.

Le CNRJ souligne aussi que l’un des candidats à sa propre succession était le représentant de la jeunesse pendant ces six (6) ans dernières années auprès du conseil économique, social et culturel et au mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) et est atteint par la limite d’âge.

En soulignant ces manquements, le CNRJ demande  au ministère de la promotion des jeunes, des sports et de l’emploi de faire annuler ce processus qui n’honore pas la jeunesse.

 

 

 

Patrimoine africain : La France est-elle redevable ?

Dès l’époque coloniale, le Musée sur le continent africain n’a pas été le seul fait des pouvoirs administratifs, mais selon les cas, le fruit de la colonisation, un enjeu de pouvoir, l’expression identitaire d’un peuple, ou un rêve d’ethnologue ou d’archéologue.

Aujourd’hui la requête en restitution du patrimoine culturel et artistique africain fait débat depuis belle lurette dans certains pays africains où ses objets d’arts ont été longtemps détenus par la France. Depuis l’annonce de la volonté du président français, Emmanuel Macron de restituer les patrimoines africains aux africains, des langues délient. C’est une demande inscrite dans une période d’ébullition culturelle et artistique, d’accélération de la décolonisation de son imaginaire que connaît le continent.

Pourquoi des centaines de milliers d’objets d’arts africains dans plusieurs   musées français ? Beaucoup des observateurs se posent la question que l’écrivain Kenyan Ngugi Wa Thiongo, celle de savoir pourquoi nous avons laissé les autres emporter des millions d’âmes africaines en dehors du continent au quatre coins du monde et le patrimoine qui va avec ? Autrement dit, pourquoi notre art est-il partout sauf en Afrique ?

Cependant, si le geste posé par le président français ouvre des brèches et des fenêtres d’opportunité pour d’autres pays qui comme les États-Unis et la Russie restent silencieux, il pose quand même une question plus grande sur la reconnaissance totale des spoliations que le continent africain a subies au cours de plusieurs siècles (pillages, voles…).

Le retour de ce patrimoine sera nécessaire à la reconstruction des conditions anthropologiques de la dignité africaine. Mais au-delà des implications complexes que ce travail de restitution et le dialogue y afférent imposeront aux parties en présence, y compris aux gouvernements et parlements nationaux, ce qui importe le plus c’est la reconnaissance qu’un patrimoine important se trouve loin de l’Afrique et qu’il mérite d’être à un moment ou à un autre d’être restitué aux légitimes propriétaires.

Entrée judiciaire de la Cour Suprême, sous le signe « le respect de l’éthique et de la déontologie par le magistrat »

La Cours Suprême du Tchad a fait sa rentrée judiciaire 2018-2019 le lundi 25 mars 2019, sous le thème : « le respect de l’éthique et de la déontologie par le magistrat ». C’est le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet, représentant le président de la République, qui a présidé la cérémonie.

A l’ouverture de cette rentrée judiciaire 2018-2019,  le président de la Cour Suprême, M. Samir Adam Annour a  insisté sur le changement de comportement de tous les corps judiciaires. Car selon lui, la 4ème République, doit être l’incarnation du renouveau, de la cohabitation pacifique, de l’orthodoxie administrative et financière avant d’exhorte tous les corps judiciaires sans exception à un changement radical de comportement.

Le président de la Cour Suprême, M. Samir Adam Annour en paraphrasant le président Deby met en garde « toute personne qui ne change pas de comportement et enfreint les lois de la République me trouvera sur son chemin ». Cette interpellation à un changement vise entre autres la lenteur dans le traitement des dossiers, les condamnations pécuniaires fantaisistes, les mises en liberté sous des prétextes fallacieux et les relax et acquittements inexpliqués.

M. Samir Adam Annour poursuit pour dire que « le Conseil supérieur de la Magistrature reste déterminé à continuer à œuvrer pour une restauration de la confiance de nos concitoyens en sanctionnant sans hésitation tous les manquements».

« Nous avons déjà commencé à mettre en application cette mise en garde salutaire et au cours de l’année 2018 révoqué 4 magistrats pour divers manquements», informe le président avant d’ajouter que le conseil supérieur de la magistrature reste déterminé à continuer à œuvrer pour une restauration et un retour au respect strict des règles déontologiques qui gouvernent la profession de magistrat et félicite ceux qui font honneur à la profession et résistent à la tentation du gain en exerçant leur métier avec dévouement et abnégation.

KITA Ezéchiel