La cohabitation pacifique au centre d’un séminaire de formation

Le centre culturel almouna a abrité ce mercredi 10 avril 2019, la première séance de formation à la cohabitation pacifique. Un séminaire de formation du projet de promotion de citoyenneté des droits de l’homme et de la femme.

La session de formation durera six (6) jours, et sera centrée sur plusieurs thèmes notamment sur le leadership, la gestion des conflits et initiation aux religions (islam et christianisme), la communication et la médiation.

Le responsable de projet paix éducation et droits de l’homme, Hervé, il faut d’abord rappeler les objectifs et attentes de cette session de formation. Pour lui, les activités seront focalisées sur à la promotion de la citoyenneté avec l’éducation à la citoyenneté qui aura pour cible les adolescents de 14 à 17 ans, la formation à la cohabitation pacifique ainsi que le renforcement des capacités des organisations de la société civile.

La 1ère édition du FICUI se tiendra du 17 au 21 Avril 2019

Dans un point de presse animé ce mercredi 10 Avril à la Maison des Médias du Tchad, le Festival Intellectuel et Culturel des Universités et Instituts en abrégé FICUI est officiellement annoncé.

FICUI est l’initiative de l’Organisation Africaine Universitaire en en collaboration avec le Réseau des Jeunes pour le Développement du Leadership au Tchad (RJDLT). Placé sous le thème « innovation entrepreneuriale défi intellectuel estudiantin pour l’émergence », le festival a pour objectifs d’une part d’organiser des compétitions entre les étudiants dans les différentes rubriques, d’optimiser le brassage entre les étudiants, et de mettre en exergue les talents de ceux-ci d’autre part.

Pour le président du comité d’organisation, Baoutou Laineur «  pour la 1ère édition nous avons enregistré au moins 11 universités et instituts, plus le regroupement des étudiants réfugiés sous l’égide du Haut-commissariat des Nations Unis pour les Réfugiés (HCR). Nous avons déjà plus de 200 concurrents inscrits dans les différentes rubriques », a-t-il souligné.

Les 10 rubriques sont regroupées en 3 axes principaux de compétition qui sont : compétition intellectuelle, compétition entrepreneuriale et la culture générale. Il est prévu également un espace d’exposition pour permettre aux partenaires et aux entreprises d’exposer leurs produits et services à l’intention des étudiants et des participants.

A la fin ou pendant le festival, il sera l’occasion de primer ou couronner la meilleure université ou institut à l’issu des performances.

L’USPR demande la dissolution du CNDP

Dans un communiqué de presse, ce 9 avril 2019, signé de son président François Djékombé, l’Union Sacrée Pour la République (USPR) regrette le mépris du régime MPS vis-à-vis de l’opposition tchadienne qui se traduit par le maintien en l’état de la composition de la CENI et de son président, en dépit de la contestation soulevée par l’opposition, qui devait normalement entrainer des discussions entre les deux parties en vue de trouver des solutions consensuelles.

Selon l’USPR, les décrets n°216 du 21 février 2019 et n°326 du 27 mars 2019 querellés sont restés intacts et la CENI a prêté serment le 4 avril 2019 devant la Cour suprême.

L’Union déduit que ce désordre est voulu et entretenu par le président Idriss Déby lui-même, sachant qu’il a en face une opposition divisée et même complètement morcelée.

Face à l’échec de cette plateforme (CNDP) politique voulue par le président de la République, l’USPR invite Déby à dissoudre purement et simplement son machin qui s’appelle le Cadre national de dialogue politique, qu’il convient de qualifier aujourd’hui de Cadre national de discorde politique, au regard de la pagaille qu’il contribue à semer au sein de la classe politique, souligne le communiqué.

L’USPR met donc en garde le MPS et ses alliés contre une telle forfaiture qui serait dommageable pour la cohésion sociale et l’avenir du pays, tout en exhortant les bailleurs de fonds dont les contributions financières et logistiques sont attendues pour les prochaines élections, surtout l’Union européenne, le PNUD, la France, les USA…. à exiger du régime tchadien la transparence et un dialogue politique inclusif avec l’opposition politique, comme gages de leur participation au processus électoral enclenché.

 

Le CAP-SUR appelle à une réorganisation des membres du CNDP

Dans un communiqué de presse, le Cadre d’action populaire pour la solidarité et l’unité de la République (CAP-SUR) réagit à la nomination des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le 4 avril dernier. Il condamne la mise en scène à travers un prétendu désaccord sur la désignation des membres de la CENI.

Le CAP-SUR par ailleurs prend acte de cette désignation savamment orchestrée par la seule fin d’exclure les patriotes.

Il appelle à une réorganisation de la désignation des membres du Cadre national de dialogue politique (CNDP) et à un vrai dialogue national, indique le document.

Les agents de Tigo-Tchad attendent une réponse convenable

Les grévistes de Tigo-Tchad ont organisé une assemblée générale, ce mardi 9 avril 2019 à la bourse de travail pour statuer sur leur situation.

Des échanges et partages de parole ont animé cette assemblée générale qui entre dans le cadre des revendications pour l’application et le respect strict de convention avec la direction Tigo.

Une lecture d’un courrier daté du 3 avril dernier adressé par la direction Tigo appelant les grévistes à un service minimum a fait l’objet d’un mécontentement.  

A la suite de cette assemblée générale, les agents de Tigo-Tchad attendent les délégués en réunion avec les ministres, la direction Tigo-Tchad et l’inspection de travail pour une satisfaction de leur revendication.

 

La COSUMAF, nouveau régulateur unique du marché financier de la CEMAC

C’est au cour d’un communiqué de presse tenue à Douala au Cameroun que la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) a eu un nouveau régulateur unique du marché financier de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

C’était en présence des ministres des Finances et de l’Economie des 6 pays de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), ainsi que du Président de la Commission de la CEMAC, la signature de cette convention intervient à la suite de celle de la fusion des dépositaires centraux (CAA et BVMAC) à N’Djamena au Tchad, le 22 mars dernier.

Le dimanche 31 mars 2019, à la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), Direction nationale du Cameroun à Douala, la convention d’unification de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) avec la Commission des Marchés Financiers du Cameroun (CMF) a été signée par les présidents des deux institutions, ainsi que par le Président du Comité de Pilotage du Programme des Réformes Economiques et Financières de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (COPIL PREF-CEMAC).

« Nous travaillons depuis plus d’un an avec la COSUMAF pour la mise en œuvre de la décision des Chefs d’Etats : unifier les deux marchés financiers d’Afrique centrale. Au niveau des régulateurs, c’est chose faite », a déclaré le Président de la CMF, Jean Claude NGBWA au terme de la signature. « La CMF disparait au profit de la COSUMAF, nouveau régulateur régional basé à Libreville », a-t-il précisé.

Pour Nagoum Yamassoum, Président de la COSUMAF, « les nouveaux défis sont nombreux. Le plus important d’entre eux est la dynamisation du marché, parce qu’en dehors du marché camerounais, les autres marchés étaient plutôt embryonnaires et atones ». « Nous allons nous attacher à faire de la pédagogie financière pour faire connaître le marché régional et ses opportunités », a-t-il ajoute.

 Avec la signature de cette convention d’unification, le marché financier régional de la CEMAC entre dans une ère de régulation unique susceptible d’accélérer le développement du recours aux instruments et produits du marché des capitaux.

Le communiqué porte la signature du Président de la COSUMAF, l’Ambassadeur Nagoum Yamassoum.

Le retour de Zidane sauve Benzema

Karim Benzema, le protégé de Zidane peut-il rester seul avant-centre du Real la saison prochaine ?

Il est en pleine réussite dans un rôle de finisseur actuellement. Il, Karim Benzema, a su rebondir après la terrible désillusion en Ligue des champions en empilant les buts en Liga (6 lors des 5 derniers matches). Cette actualité, combinée au retour aux affaires de Zinedine Zidane à la tête de l’équipe première, pousse le journal AS à croire que le statut de « KB9 » à Madrid a changé.

Alors que de nombreuses rumeurs faisaient état d’une volonté de recruter un autre avant-centre d’envergure l’été prochain (les noms de Robert Lewandowski et surtout Harry Kane ont filtré dans la presse), les dirigeants merengue pourraient encore se contenter de l’ancien Lyonnais dans ce secteur, lui qui serait également très apprécié par Florentino Perez. Peut-être dans l’optique de mettre l’accent sur un ou plusieurs ailiers.

Alassane Ouattara peut-il briguer un troisième mandat ?

Le président ivoirien a indiqué lors d’une conférence, qu’il s’est presque décidé sur une éventuelle candidature pour un troisième mandat.

« Le ‘job’ de président, ça fait huit ans que je le fais. Je n’ai jamais occupé de fonction plus de six ans. J’ai toujours cru qu’il faut un renouvellement de génération en Afrique. 75 % des Africains ont moins de 35 ans. Le président français à 40 ans, mon fils aîné à 52 ans. Il est clair que pour moi, la voie va vers un transfert à une nouvelle génération. Ça me paraît tellement évident. Maintenant, à cause de Linas-Marcousis [les accords de paix signés en 2003, ndlr], des arrangements, nous n’avons pas mis de limite d’âge dans notre Constitution. Mais la morale voudrait que l’on soit raisonnable », d’où sa déclaration en réponse à la question qui lui avait été posée.

L’année passée, il a déclaré que le changement de la constitution a remis tous les compteurs à zéro et que les élections de 2010 et 2015 ne comptent pas. Pour lui, il peut encore faire deux mandats à partir de 2020. 

Pratiquement, le contexte reste diffèrent « Alors, je ne vous dis pas que je m’en vais, attention. Félix Houphoüet-Boigny disait qu’un homme d’État doit se référer à trois choses : Dieu, le peuple et votre propre conscience », a poursuivi Alassane Ouattara.

JA

Faits divers : Il demande 15 millions de Fcfa pour les préjudices subis

Dans le vécu quotidien des tchadiens, des événements suscitent des lires et rires. Après cinq ans de divorce, le monsieur demande 15 millions de Fcfa pour les préjudices subis.

C’est devant le procureur général de la justice, que le monsieur demande à sa femme de lui versé 15 millions de Fcfa comme préjudices subis. « J’ai subi des préjudices morales, et j’ai gardé ses effets durant cinq ans… », clame-t-il.

Le fait est parti de divorce, il y a de cela cinq ans. Après ces années passées, la femme a décidé de refaire sa vie avec un autre homme. D’après les témoins, la femme aurait demandé à son mari « qu’après cinq ans, il faut signer le divorce et je ramasse mes effets ». Chose que le monsieur n’a pas obtempéré en usant de son devoir de mari pour maintenir les effets. Comme les choses tardaient, la femme a pu se remarier. Ce qui a irrité le mari à ester sa femme en justice. De la brigade de recherche à la justice, le monsieur demande 15 millions de Fcfa à sa femme et revendique son fils qui l’a abandonné depuis cinq ans.  

Il est à noter que pendant les cinq années de divorce, le monsieur n’a ni pris soin de sa femme ni de son fils mais il veut coute que coute ses 15 millions de Fcfa puis récupéré son garçon. Malgré tout, la femme a supporté les douleurs et a pu inscrire sa progéniture à l’école. Aujourd’hui le fils est actuellement en cours moyen niveau 2 (CM2).

L’affaire est encore pendante à la justice.

Affaire à suivre…

 

 

 

 

 

 

Le Rwanda uni comme une « famille », vingt-cinq ans après le génocide des Tutsi

Vingt-cinq ans après le génocide le génocide des Tutsi, qui a fait entre 800 000 à un million de victimes entre avril et juillet 1994, le président rwandais Paul Kagame a vanté dimanche la force de son peuple « plus uni que jamais ».

« En 1994, il n’y avait pas d’espoir, seulement les ténèbres. Aujourd’hui, la lumière irradie de cet endroit. Comment cela est arrivé ? Le Rwanda est redevenu une famille », a déclaré Paul Kagame de son discours au Kigali Convention Center devant les chefs d’État et de délégation présents.

« Notre peuple a porté un immense poids sans se plaindre ou presque », a-t-il ajouté. « Cela nous a rendus meilleurs et plus unis que jamais ». « Rien n’aura jamais plus le pouvoir de tourner les Rwandais les uns contre les autres. Cette histoire ne se répètera pas. C’est notre ferme engagement », a-t-il poursuivi.

Paul Kagame a aussi appelé la jeune génération – les moins de 25 ans représentent 60% de la population – à reprendre le flambeau. « Ils ont la responsabilité de prendre de plus en plus les choses en mains, et de participer à construire le Rwanda que nous voulons et méritons. »

Au bras de son épouse Jeannette, le président rwandais avait auparavant lancé les célébrations en allumant une flamme du souvenir au mémorial de Gisozi à Kigali, où plus de 250 000 victimes du génocide sont enterrées.

« Part de responsabilité »

Dans l’après-midi, une marche du souvenir devait le mener avec ses invités vers le stade Amahoro (Paix, en kinyarwanda), où aura lieu une veillée.

Les présidents du Tchad, Idriss Déby, du Congo, Denis Sassou Nguesso, de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, du Niger, Mahamadou Issoufou, ainsi que le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont assisté aux cérémonies.

Seul chef de gouvernement non-africain, le Premier ministre belge Charles Michel, est venu exprimer le soutien de l’ancienne puissance coloniale. Reconnaissant les erreurs de la communauté internationale en 1994, il a dit parler « au nom d’un pays qui veut aussi assumer les yeux dans les yeux sa part de responsabilité face à l’histoire ».

« Nous mettrons le bazar chez eux encore bien plus »

Sans dire qui il visait, Paul Kagame a aussi lancé un message de mise en garde à ceux qui voudraient le défier. « À ceux ici ou en dehors qui pensent que notre pays n’a pas vu assez de désordre et veulent mettre le bazar chez nous (…), je veux leur dire que nous mettrons le bazar chez eux encore bien plus », a-t-il menacé.

Un message qui, s’il ne désigne personne directement, s’inscrit dans un contexte régional tendu, notamment avec le voisin ougandais, régulièrement accusé par Kigali de soutenir des mouvements rebelles rwandais.

« Personne ne devrait sous-estimer quelle formidable force les Rwandais sont devenus en raison des circonstances », a-t-il souligné.

La commémoration s’est déroulée sans le président français Emmanuel Macron, qui a décliné l’invitation, officiellement pour des raisons d’agenda. Il est représenté sur place par le jeune député Hervé Berville, né au Rwanda et adopté à l’âge de 4 ans par une famille bretonne après avoir été évacué par l’armée française en 1994.

Le président français a annoncé dimanche vouloir faire du 7 avril « une journée de commémoration du génocide des Tutsi ».

JA