Medias : La journée mondiale de la Liberté de la presse, édition 2019 se prépare.

Le président d’organisation de la journée mondiale de la Liberté de presse a fait le compte rendu sur les préparatifs de cette nouvelle édition, lors d’un point de presse tenu à la maison des médias de N’Djamena.

L’objectif de la journée est de situé les hommes de médias et le public sur la journée du 03 Mai qui est dédiée à la liberté de la presse.

Placée cette année sous le thème « Médias pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation ». Un thème qui est en lui-même un défi pour les journalistes tchadiens qui se préparent à couvrir sous peu toute une série de consultations électorales.

Pour le président du comité d’organisation Mbaire Besingar, « Après deux semaines de travail, le comité juge utile et opportun de s’adresser à la presse, non seulement pour situer le public sur l’état d’avancement des préparatifs, mais aussi et surtout de livrer quelques messages aux principaux concernés par cette journée, à savoir les hommes et les femmes des médias, c’est-à-dire les journalistes », a-t-il souligné.

Il a ensuite soulevé que le 3 mai ne concerne pas que les journalistes mais il y a aussi les acteurs politiques, les chefs d’entreprises, les partenaires techniques et financiers du Tchad, la société civile, le gouvernement, etc., bref toutes les composantes de la société tchadienne sont bénéficiaires de la liberté de la presse.

Les activités sont prévues durant une semaine avant la journée du 3 mai. La rédaction doit s’en approprier et réaliser des reportages, magasines, etc.

La question de la pharmacie préoccupe les professionnels

Le ministère de la santé publique et ses partenaires sont en réflexion depuis hier 16 avril 2019 sur la problématique de médicaments. Une rencontre au cours de laquelle les professionnels et techniciens de pharmacie vont dépeigner les maux qui minent le secteur de la pharmacie au Tchad.

La question de médicaments, de l’accès aux médicaments et leur est un problème réel de la santé humaine et animale d’où la tenue de cette réflexion pour examiner au fond sur les maux qui freinent le développement  du secteur de pharmacie afin d’améliorer la situation au Tchad.

« A un moment où les questions liées aux médicaments suscitent des réflexions et des débats tout aussi passionnants à l’échelle planétaire, la tenue de ces assises nationales sur les médicaments est opportune à maints égards », a souligné le ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh.

Au Tchad le secteur de la pharmacie est marqué plusieurs maux tels que le manque d’autonomie et la faiblesse du pouvoir de police sanitaire pharmaceutique, l’insuffisance d’un cadre législatif et/ou réglementaire adéquat pour les essais cliniques thérapeutique… C’est le représentant de l’OMS, Dr Jean-Bosco NDIHUKWOUBAYO a souligné que pour résoudre cette problématique du médicament au Tchad, « il faut penser à partir des différents rapports d’expertise déjà disponible et des documents de stratégie élaborés ». Il a ajouté que le développement du capital humain de ce secteur pharmaceutique, l’amélioration de la gouvernance, la consolidation et le renforcement du cadre juridique du médicament pour la lutte contre les produits médicaux de qualité inférieure appelés QIF, sont des pistes de solution pour rendre le secteur de pharmacie sain.

A l’issue de ces assises, une feuille de route sera élaboré afin de contribuer au bien être des usagers à travers un médicament de qualité, accessible et à un prix raisonnable, rassure le ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh.

 

 

CEN-SAD : La situation des pays en crise politique et menace terroriste préoccupe les Chefs d’Etat

Constatant avec préoccupation que la menace terroriste et rébellion deviennent au fur et à mesure des attaques, motivées essentiellement par l’intolérance et l’extrémisme qui se multiplient dans plusieurs régions du monde, les chefs d’Etat se sentent préoccuper par cette propagation.

La conférence des Chefs d’Etat appelle aux Etats membres à développer et à intensifier une coopération dans tous les domaines qui préservent la paix et la sécurité dans l’espace sahélo-saharien.

Elle a également appelé les Chefs d’Etat à prendre les dispositions nécessaires pour inscrire leurs actions dans le cadre des objectifs prioritaires de la CEN-SAD, notamment la sécurité régionale et le développement durable. Ainsi, la Conférence a examiné cas par cas, la situation des Etats qui sont menacés par les terrorismes et les rebellions.

Sur la Situation en Libye

Depuis la révolution du 17 février 2011, le pays se trouve dans un chaos total. Tout en reconnaissant l’accord politique inter-libyen de SKHIRAT (au Maroc) du 17 décembre 2015, cet accord demeure une bonne base pour la poursuite des concertations entre les composantes politiques et sociales de la Libye.

La Conférence relève que les défis majeurs demeurent : la restauration de l’Autorité de l’Etat sur toute l’étendue du pays, la mise en place des forces de sécurité et de défense nationales avec des commandements unifiés, l’organisation d’élections générales devant aboutir à la mise en place d’autorité légitimes et acceptées de tous.

Enfin, par rapport à la situation de guerre actuelle en Libye, elle lance un appel à toutes les parties libyennes à observer un cessez le feu immédiat et à relancer le dialogue national.

Sur la Situation au Mali

Au Mali, on relève une évolution politique et démocratique favorable à la paix et au dialogue tandis qu’on relève une recrudescence des activités terroristes au Nord et au Centre du pays.

Sur la Situation au Centrafrique

En République Centrafricaine la situation évolue de façon rassurante. L’adoption de feuille de route du 17 juillet 2017 sur « L’initiative Africaine pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine » et la signature du 06 février 2019 à Bangui, reste à saluer.

La conférence encourage le nouveau gouvernement inclusif à mettre en œuvre les dispositions de l’Accord de paix du février 2019 et des celles des différentes feuille de route pour la paix et la réconciliation en RCA.

Sur la Situation au Soudan

La conférence a exprimé sa préoccupation face à la situation au Soudan ou on observe depuis quelques mois des mouvements sociaux qui ont abouti à un changement de pouvoir.

La conférence a lancé un appel à tous les acteurs politiques du Soudan pour envisager une transition pacifique consensuelle et un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable.

Elle a appelé tous les Etats membres de la Communauté à apporter leurs aides et soutiens aux responsables politiques actuelles et au peuple soudanais.

Sur la Situation dans le Bassin du Lac Tchad

Au Bassin du Lac Tchad, une évolution positive au plan sécuritaire a été observée depuis la mise en place et l’opérationnalisation de la Force Multinationale Mixte (FMM). L’action de la FMM a empêché la création de sanctuaires pour les terroristes réduits à des actions d’éclats.

Elle a salué les progrès réalisés sur le terrain par la FMM qui a libéré plus de 20 000 personnes, mais des milliers d’autres y sont malheureusement restées. Les organisations locales et internationales rencontrent des difficultés pour acheminer de l’aide aux victimes, dans une zone où 4,7 millions de personnes ont un besoin urgent d’assistance, et où la famine s’installe progressivement. Ces personnes manquent de tout et vivent sous la menace quotidienne de Boko haram.

La conférence a rendu hommage aux vaillants soldats qui ont consenti le sacrifice suprême et a présenté ses sincères condoléances aux familles de personnes civiles et militaires qui ont perdu la vie dans la défense de la paix et de la sécurité dans le Bassin du Lac Tchad.

La conférence a condamné les violences qui ont eu lieu à OGOSSAGOU et a rappelé qu’il faut prendre en compte les violences intercommunautaires comme une menace sérieuse à la sécurité collective et à la paix sociale. Elle a exhorté les pays membres de la CEN-SAD à poursuivre et à renforcer la coopération militaire et sécuritaire avec le Mali en vue d’anéantir les groupes extrémistes qui continuent à représenter une menace dans cette région par attentats et autres attaques notamment au Mali, au Niger, au Burkina Faso et dans toute la région sahélo-saharienne.

Le CASDKE célèbre ses 25 ans d’existence

Le Cercle d’Action pour la Solidarité et le Développement de Kouh-Est (CASDKE) a commémoré ses 25 ans d’existence, le samedi 13 avril dernier au Carré rouge, situé au bord du fleuve sur l’Avenue Pascal Yoadoumnadji dans le 7ème arrondissement de N’Djamena.

13 mars 1994 et 13 mars 2019, cela fait 25 ans aujourd’hui que le CASDKE mène son combat socio-culturel. Le thème choisi en l’honneur de cette 25ème bougie est : « Etat des lieux des 25 ans d’existence du cercle, défis et perspectives ».

L’objectif visé à travers cet anniversaire est d’amener les membres du cercle à se souvenir de la circonstance de création de leur association, faire le bilan des 25 ans d’exercice du cercle, faire des propositions et suggestions pour l’avancement du cercle.

A cette cérémonie d’anniversaire, plusieurs activités ont eu lieu : jeux concours, contes-proverbes-légendes, causeries-débats, témoignages, exposition des photos (souvenir), projection des films (souvenir), partage du gâteau d’anniversaire, vente des mets Gor et prestation des artistes comme Papa Téra, Soléa, Oxygène, Tropical, Bainkolé, Béram, Djigri par terre et Cash-Cash.

Pour rappel, cette association apolitique et à but non lucratif mais essentiellement socio-culturel est appelé autrefois, Cercle de solidarité des jeunes du Canton Bodo. Il a subi plusieurs réformes an fonction de découpage administratif. Il sera plus tard connu sous l’appellation de Cercle de solidarité des jeunes des Sous-préfectures de Bodo et Bédjo. En décembre 2017, lors de son dernier congrès tenu à Bodo, il a pris désormais l’appellation de Cercle d’Action pour la Solidarité et le Développement de Kouh-Est (CASDKE).

Durant ses 25 ans de vie, le CASDKE a fait des réalisations et de projets dans le cadre d’entraide sociale, scolaire et académique pour les jeunes du département de Kouh-Est. Il a ses sections et antennes partout dans les provinces et à l’étranger.

Djigbé Bolh Le Sanambaye

CEN-SAD : N’Djamena est choisi pour le siège provisoire de la CEN-SAD

A cause de l’insécurité qui sévi depuis la chute de Kadhafi en Libye, la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) de N’Djamena de ce 13 avril 2019 a décidé de transférer provisoirement le siège de la dite communauté à N’Djamena au Tchad.

C’est dans un communiqué final lu par le Ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine Tchadien, Mahamat Zéne Chérif qui a rendu publique cet après-midi le transfert provisoire du siège de la CEN-SAD à la capitale tchadienne. La conférence a adopté une déclaration spécifique sur la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région.

La conférence s’est félicitée du dépôt du nombre requis de quinze instruments de ratification et a salué l’entrée en vigueur du traité révisé de la CEN-SAD. Elle exhorte les neuf (9) autres Etats membres qui ne l’ont pas fait à s’y adhérer.

Elle a décidé de la nomination au poste de Secrétaire Exécutif et de son adjoint, pour un mandat de quatre (4) ans, deux haut cadres respectivement du Niger et du Royaume du Maroc dont les noms seront communiquées par les pays concernés au Président en exercice de la CEN-SAD.

Can 2019 : Des réactions surgissent après le classement

Après la publication du calendrier, les sélectionneurs réagissent par rapport au tirage.

Certains sélectionneurs disent que le tirage est bien assez équilibré lorsqu’on voit les champions en titre et ceux qui ont été mondialistes. Néanmoins cela suscite quand même des interrogations et des peurs pour d’autres sélectionneurs. Pour celui de l’Ouganda, avoir dans un même groupe les pays comme l’Egypte, le Zimbabwe et la RDC fait quelques fois peur mais il a foi en son équipe et se dit prêt à les affronté même si le favori de cette compétition reste l’Egypte.

Au Maghreb par contre, le Maroc a confiance en lui, non seulement parce qu’il a éliminé les éléphants dangereux de la Côte d’Ivoire, mais a également pour avoir réussi à se qualifier pour le mondial. Il doit se méfier de l’Afrique du Sud mais se dit conscient de ce qui l’attend. En Tunisie, tomber face au Mali, Angola et Mauritanie semble un atout pour le sélectionneur qui se dit vraiment confiant en son équipe.

Mêmes engouements au coté de l’Algérie, même si elle tremble en voyant le Sénégal dans son groupe. Elle se dit aussi qu’il faudra être prêt dès le premier match. Le Benin, la RDC et le Cameroun, eux se disent également servis et satisfaits peu importe le tirage. Et, ils espèrent prendre au très sérieux cette compétition

Pour rappel, à cause des retards éthiopiens face aux infrastructures et la crise mais aussi en grande partie pour permettre aux Camerounais d’organiser la CHAN 2020

Masra Succés, le Transformateur triste pour la mort de Rosi Barkaï

J’apprends la triste mort de Rozi Barkaï, un Cadre de la CNPS abattu devant la Présidence de notre pays.

Certains Journalistes mettront cela dans la rubrique fait divers. Dans mon esprit et mon cœur, ces morts injustes de Tchadiens, dans le silence et l’indifférence ou la banalisation totale ne sont pas des faits divers.

Ceux qui connaissent #Barkaï parlent de lui comme d’un père de famille attentionné qui tenait à aller lui-même pendant les pauses ramener ses enfants de l’école.

Ailleurs, les gens se baladent tranquillement devant la Présidence de leur pays. Vous avez sans doute des images que vous pouvez publier ici pour illustrer cela. Allez même au Sénégal à côté…Chez nous, la Présidence est gardée comme un bien mal acquis ou dérobé. Les gens ont la mémoire courte mais certains dirigeants se sont construit une grosse forteresse mais qui ne les a pas protégés quand le peuple s’est décidé.

Un #Leader, s’il était #Serviteur de son peuple, n’aurait pas autant peur de son ombre. Dans un Tchad Transformé, il serait indiqué d’ouvrir les portes de la Présidence pour y accueillir régulièrement les Tchadiennes et Tchadiens de toutes les couches sociales. Car c’est bien leur maison commune, notre maison commune. 

 

Ceux qui occupent le palais rose ou le gardent, doivent se souvenir qu’ils n’en sont que locataires. Ne confondons pas la durée de cette location de bientôt 30 ans à la propriété qui est celle de tous les Tchadiens. Peut-être est-il venu le temps de changer de locataire, rénover et changer de pratique.

En #Rozi Barkaï, nous perdons un cadre, un père de famille, tout ça pourquoi, pour garder un palais qu’on dit pourtant occuper au nom de ce même peuple qu’on laisse entre les mains de l’insécurité  de la précarité sociale, ou pire, qu’on laisse abattre dans le silence. On vous dira la phrase bateau « une enquête sera ouverte etc… ». Les Tchadiens le savent, ceux qui gardent même le palais rose ont besoin d’un peu de vie, d’un plus de réflexe de traitement humain dans leur attitude. Qui pour leur dire ? En principe celui qui occupe ce palais en location longue durée.

Pour faire cela, encore faut-il avoir un cœur qui batte pour son peuple ? Dans le désert où l’eau est là denrée la plus rare, on détruit les puits pour assécher le peuple, prétextant ainsi assécher l’ennemi, l’ennemi de qui d’ailleurs ? Même en guerre normale, dans un désert, un dirigeant qui a un cœur, quand il récupère des puits d’eau, il les sécurise pour laisser à la disposition des populations. Dans ces attitudes contre-nature à laquelle nous assistons, où voyez-vous le service du peuple ?

Voyez-vous, nos compatriotes ne se sentent même pas en sécurité devant leur présidence et on vous chantera à longueur de journée un Tchad de sécurité. 

Regardez-vous même cette carte diffusée par la #Diplomatie Française à ses Ressortissants. Notre pays est #Déconseillé. Et c’est bien à Paris que nous sommes allés inviter les investisseurs dans le cadre du PND2017-2021 dont les hypothèses et promesses sont aux oubliettes de l’histoire. Quel investisseur peut-il venir sereinement investir dans un pays pareil ? Quelle perspective attendre d’un Leadership pareil ? Est-ce cela que nous Tchadiens méritons en ce 21ème siècle ? 

Il est temps de changer de leadership, organisons-nous, engageons-nous pour notre pays.

La mort de #Barkaï et de tous ces anonymes, ça aurait pu être toi et moi. N’attendez pas de vivre directement une injustice pour vous sentir concerné par cette injustice. Ne pensez pas à la justice uniquement pour votre village, votre ethnie ou votre religion, pensez à la justice pour tout cela, mais aussi surtout pour tous les Tchadiens. 

Transformateur Masra Succès

 

13 Avril 1975, il fut Ngarta Tombalbaye

13 avril 1975-13 Avril 2019 soit 44 ans après, les tchadiennes et tchadiens se souviendront toujours de lui, Ngarta Tombalbaye, premier président de la République du Tchad.

Il est encore dans les esprits et cœurs de beaucoup des filles et fils de Toumaï. C’est en cette date que le premier président tchadien, Ngarta Tombalbaye trouva la mort dans un coup d’Etat du 13 avril 1975. Un renversement qui a marqué un tournant décisif dans l’histoire du Tchad soit en bien ou en mal selon les observateurs.

Ngarta Tombalbaye, père fondateur de l’indépendance tchadienne. Choisit comme le tout premier président à l’ère des indépendances accordées aux pays africains, Ngarta va très vite posséder par les démons de pouvoir. Ce qui va l’amener à ne faire confiance en personne. Aussitôt, le parti unique est instauré, des opposants arrêtés, des pasteurs persécutés…

De Ngarta Tombalbaye à Idriss Déby en passant par le général Félix Malloum et Hissein Habré, 44 ans aujourd’hui, s’il y a le rapprochement des faits qui ont explosés les coups d’Etat, c’est la conservation du pouvoir par tous les moyens, la restriction de la liberté au peuple.   

De part et d’autres, l’instabilité au Tchad avait commencé par le putsch du conseil de sécurité militaire (CSM) en ce jour du 13 avril 1975. Ce qui avait constitué un séisme politique d’amplitude maximale dont l’onde de choc se fait ressentir jusqu’à nos jours. « La confusion entre politique et militaire ainsi inaugurée a fini par devenir, au fil des convulsions sanglantes de notre histoire récente, un trait de plus en plus marquant de l’espace national ».

Pourrions-nous dire que cette descente aux enfers est l’élément catalyseur dans la vie politico-militaire du Tchad ? Certainement oui ! Car l’homme politique en cette époque, feu Tombalbaye dirigeait le pouvoir avec une main mise sur tous ceux qui sont contre son pouvoir.

Ngarta Tombalbaye, un inspirateur

Depuis lui, jusqu’aujourd’hui ses élèves (Félix Malloum, Hissein Habré et Idriss Déby) sont plus préoccupés par leur pouvoir que de l’intérêt du peuple.

Tombalbaye est arrivé au pouvoir par le choix des colonisateurs et sorti par un coup d’Etat le 13 avril 1975.

Félix Ngakoutou Malloum par la désignation et fini par le un coup d’Etat le 12 février 1979 ;

Goukouni Weddeye assure la transition jusqu’au 7 juin 1982 et fut renversé par Hissein Habré.

Hissein Habré, entré au pouvoir par un coup d’Etat, fini par un coup d’Etat du 1er décembre 1990 ;

Et Idriss Déby, le brillant élève est arrivé lui aussi par un coup d’Etat du 1er décembre 1990. Comment compte-t-il quitter le pouvoir après six mandats ? Emboitera-t-il la voix de ses anciens ? Pense-t-il à une sortie honorable ? En tout cas l’avenir nous le dira…

 

 

 

 

 

CEN-SAD : « La délocalisation temporaire du siège de notre organisation dans un autre Etat membre, en attendant le retour de la paix et de la stabilité en Libye »

Dans son discours d’ouverture de la session extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEN-SAD, le Chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, président en exercice de la Communauté des États sahélo-sahariens a parlé de la situation actuelle en Libye.

Pour se faire, le président en exercice de la Communauté a demandé aux membres de la CEN-SAD, la délocalisation du siège en Libye vers un autre pays membre. « Tout en comprenant et appréciant notre longue patience par rapport à cette situation qui a hypothéqué gravement les activités de la CEN-SAD, nous estimons humblement qu’il est temps d’aborder avec sérénité la question de la délocalisation temporaire du siège de notre organisation dans un autre Etat membre, en attendant le retour de la paix et de la stabilité en Libye que nous appelons de tous nos vœux », a-t-il souligné.

Le Traité révisé prévoit également la création de deux Conseils Permanents dédiés au développement durable et aux questions de paix et sécurité.

Depuis lors, le rythme et la durée de la réforme entreprise n’ont pas été à la hauteur de multiples menaces et défis auxquels notre espace se trouve confronté.

La mise en œuvre de grands chantiers de la refondation de la CEN-SAD, exige un rythme accéléré des réformes en cours et une mobilisation conséquente des ressources. « Je suis persuadé que cet objectif est à notre portée et que nous sommes tous décidés à l’atteindre ensemble », a déclaré le Chef de l’Etat.

Le président en exercice de la CEN-SAD a martelé également la question des arriérés de contributions des États membres, accumulés sur une longue période, mérite également une attention toute particulière. Les modalités pratiques de leur apurement suivant un échéancier précis, devraient figurer parmi les priorités du Secrétariat Exécutif.

Pour le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, « En Afrique aujourd’hui, la paix et la stabilité font l’objet de permanentes menaces et plus particulièrement dans sa zone sahélo-saharienne. La crise libyenne ou les armes parlent en ce moment même à Tripoli (capital libyenne) qui est le siège de la CEN-SAD. La situation sécuritaire dans le Nord Mali, au Burkina Faso, au Niger, la menace de boko haram et la détresse humanitaire dans le basin du Lac Tchad, nous rappel sans cesse l’ampleur de défi à relever », a-t-il rappelé.

JMLP édition 2019 : Une semaine de célébration

Le comité d’organisation de la journée mondiale de la liberté de la presse (JMLP), édition 2019 créée par arrêté N°016/PR/MC/DG/DC/2019 a tenu une réunion de lancement des activités avec les responsables des médias publics et privés ainsi que les rédacteurs en chef, ce samedi 13 avril à la maison des médias du Tchad.

L’objectif de cette réunion est de faire le point sur les préparatifs de cette journée dédiée à la profession du journalisme. C’est aussi, mobiliser les journalistes et leurs responsables à s’impliquer davantage dans les activités c’est-à-dire mettre les colonnes des journaux (presse écrite et en ligne), les espaces des radios et télévisions à la disposition de cette semaine afin de relayer les informations sur différentes activités. Couvrir et assister aux différentes conférences-débats et match de football.

Pour le président du comité d’organisation de la JMLP, Mbairé Bessingar, l’appropriation de cette journée est très importante car valoriser son métier est une force. Il invite à cet effet les journalistes à s’impliquer pour la réussite de cette journée.

Rappelons que la célébration de l’édition de la JMLP 2019 est conjointe entre le ministère de la communication, la Haute Autorité des média et de l’audiovisuelle (HAMA) et l’Union des journalistes tchadiens (UJT).

Les activités de la JMLP sont étalées sur une semaine allant du 26 avril au 3 mai 2019.