Réglementation des prix : Une baisse des prix sur les produits secs

Le projet de lutte contre l’inflation en période de forte consommation fait l’approbation de plusieurs commerçants équitables sur les différents de N’Djamena.

Une descente des initiateurs de cette opération « Juste Prix » sur les marchés pour constater l’effectivité des prix sur les produits secs, tels que le sorgho, le maïs, le riz, le haricot… a permis à l’équipe de discuter et faire comprendre aux opérateurs économiques les avantages dudit projet.

Sur les différents marchés visités, le sac de maïs varie entre 19 000 FCFA et 19 500 FCFA contrairement aux années précédentes où en cette période de ramadan un sac se vendait entre 22 500 FCFA et 25 000 FCFA, le sac du riz, de béré-béré, de haricot, du mil et sorgho sont aussi en baisse.

Pour les commerçants, ce sont les taxes qui font grimper les prix mais dès lors que le gouvernement se donne la volonté de détaxer tous les produits à l’intérieur, il ne sera pas question d’augmenter les prix. Le président de la Chambre de Commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat (CCIAMA), Amine Adoudou Artine, l’opération « Juste Prix » consiste à réduire la souffrance des consommateurs et faire contribuer les opérateurs économiques à la lutte contre l’inflation à travers le pays.   

Santé : Le Fonds mondial et le Tchad, s’engagent à hauteur de 40,5 millions d’euros

Le ministère de la santé publique et le fonds mondial ont signé un accord de subvention de 40, 5 millions d’euros pour la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme.

C’est une convention qui couvre la période de 2019-2021 pour un coup global de 26 568 000 000 FCFA. Le fonds sera reparti pour la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme et servira aussi à renforcer les systèmes  de santé, la promotion de service de santé et de soin de qualité, l’amélioration de la chaine d’approvisionnement, du système de gestion des produits de santé ainsi que du système de collecte des données.

« Cette signature est une étape importante, mais c’est le début du travail », souligne M. Aziz Mahamat Saleh ministre de la santé publique du Tchad. Il a par ailleurs rassuré que ces fonds seront gérés dans le respect des règles de l’art pour minimiser les risques de dépenses non conforme.

Pour la Cheffe d’équipe du fonds mondial de l’Afrique Centrale, Mme Tina Draser ce sont des subventions qui ne visent pas non seulement ces trois maladies mais aussi permettront de lutter contre la stigmatisation, le mariage précoce et la promotion de l’égalité du genre.

Avec ces subventions du fonds mondial, l’objectif est d’accroitre le nombre de personne séropositives mises sous antiviraux à 81 390 en fin 2021 soit un taux de couverture de 67% ; de traiter 6 390 femmes enceintes séropositives afin de prévenir la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant soit un taux de couverture de 83% et enfin dépister et traiter d’ici 2021  plus de 19 261 cas de tuberculose.

« Nous sommes conscients des défis qui nous attendent », souligne la directrice du fonds mondial pour l’Afrique Centrale, Tina Draser. Pour elle, il est important de prendre des fois du recul et réfléchir aux résultats déjà réalisés et se sentir une fierté collective dans le progrès réalisé pendant les 17 dernières années. « Des succès sans précédents dans la santé mondiale. Si nous maintenons cette énergie, notre engagement et notre partenariat, nous sommes confiants que nous seront capables de combattre le VIH, la tuberculose et le paludisme », a-t-elle indiqué.

Pour Radia Ouzani, représentante de l’ambassadeur de France au Tchad, malgré les deux décennies de lutte et de progrès, le continent africain reste la première victime du Sida, de la tuberculose et du paludisme. « Mais néant moins,  ne devons pas céder mais transformer  ensemble ces moments de flottement en opportunité pour imaginer ensemble la stratégie innovante de demain », renchérit-elle.

Il faut noter que le fonds mondial a investi 167 millions de dollars américains depuis une quinzaine d’année au Tchad. Ce qui a permis de prendre en charge 56 615 personnes séropositives, près de 11 000 cas de tuberculose dépistés et traités et la distribution de plus de six millions de moustiquaires.

La santé de reproduction des adolescentes et jeunes filles, un défi du ministère de la santé

La sous-direction de la santé de reproduction à travers sa tutelle a présenté le lundi 06 mai dernier à la Bibliothèque nationale de N’Djamena, les résultats de l’enquête sur les comportements, les attitudes et pratiques des populations dans les quatre provinces du pays.

Les résultats de l’enquête sur « les connaissances, attitudes et pratiques » des adolescentes et des jeunes filles sur les droits d’accès à la santé reproductive dans les quatre régions du pays à savoir la province du Kanem, du Lac, de Hadjer Lamis et Am-timan, prouvent que un grand nombre de femmes en âge de procréer utilisent les services de santé disponibles.

Sur les 1 200 ménages sélectionnés, 1 170 ont été enquêtés soit 89, 4%. Selon l’enquête réalisée sur les jeunes filles de 14 à 24 ans, il résulte que la plus part de ces filles ont vu leur premier rapport sexuel à l’âge de 14 et le mariage à 15 ans.

Pour la sous-directrice de la promotion de la santé au ministère de la santé, Dr Grace Kodjindo, cette enquête est une stratégie mise en place par la tutelle afin de réduire le taux de la mortalité maternelle, néonatale et infantile avant de souligner qu’elle vise à mesurer le niveau des connaissances de la population cible sur l’utilisation des méthodes contraceptives, la fréquentation des structures sanitaires avant, pendant et après la grossesse, déterminer les attitudes et aptitudes sur la santé de reproduction dans les zones d’intervention et enfin identifier les barrières à l’accès à la santé reproductive. 

C’est une initiative de la sous-direction de la santé de reproduction à formuler le projet dénommé « Accès des adolescentes et jeunes filles à leur santé et droits reproductifs ». Un projet qui selon le porteur permettra d’améliorer et de changer le comportement de la population cible sur le vis-à-vis de la santé de reproduction.  

Tchad: Un arc en ciel autours du Soleil, un signe Divin?

Un arc en ciel autours du Soleil, un phonèmene inédit pour les habitants de la capitale difficile à circonscrire, est il un signe divin? Les explications divergent en fonction des regards et croyances.
Tentative d’explication par la rédaction de tachad.com.
Les météorologues disent que le phénomène connu sous le nom de halo, et qu’il est naturel partout sur terre.
Ces halos sont aussi connus sous le nom de nimbus, “icebow” ou “Gloriole”, un phénomène optique produit par des cristaux de glace créant des arcs colorés ou blancs, ou bien des tâches, dans le ciel.
(source : futurquantique)

Crédit photo :Tachad.com

DESCRIPTIONS DES PHÉNOMÈNES LUMINEUX
Dans le ciel il est possible de voir des phénomènes lumineux de toutes sortes. Ces derniers résultent de la diffraction, réfraction, réflexion et dispersion de la lumière par différentes gouttelettes de nuages ou bien de cristaux de glace.
Phénomènes de Gouttelette d’eau
Lorsque les nuages ou le ciel sont humides, il est possible que les gouttes d’eau sphériques entraînent la dispersion de la lumière du soleil se qui cause une variété étonnante d’effets optiques compliqués.
La Cerne ou Couronne
Les couronnes sont des phénomènes lumineux produits par la diffraction de la lumière par des gouttelettes de nuages. Les stratus, des nuages fins ou brouillards et surtout des cirrocumulus, des altocumulus et altostratus, nuages de moyenne altitude.
Dans les nuages les gouttelettes doivent être de taille uniforme, de taille moyenne pour dévier la lumière du Soleil et atteindre l’observateur aussi.
Autour du soleil ou de la Lune quand il y a une couronne on voit un anneau autour avec les couleurs violet-bleu sur l’intérieur passant par le bleu, vert et jaune, au rouge à l’extérieur. C’est autour de la Lune qu’ils sont le plus facile à voir.

Mossosouk simplifie le commerce au Tchad

Moussosouk, la première plateforme de e-commerce au Tchad a lancé une nouvelle application mobile de commerce dénommée « Moussosouk Marketplace ».  

L’application Moussosouk Marketplace est une expérience novatrice qui permet de faciliter le commerce sur l’ensemble du territoire national. Selon le directeur de Mossosouk, M. Andréas Koumato, cette présente application donne l’occasion aux commerçants d’avoir une visibilité en mettant sur leurs produits en ligne. L’installation de « Mossosouk Marketplace » vous offre une porte de vente en ligne et d’engendrer des revnus. « Dans la même logique cette application permettra à tout tchadien quel que soit son emplacment  de pouvoir rechercher et commander un produit en ligne, faire son choix parmi plusieurs offres, et se faire simplement livrer le produit à domicile ou sur lieu de service », confie le directeur, Andréas Koumato.

Pourquoi lancer cette application, Andréas de répondre que « c’est améliorer nos manières d’acheter, de vendre, de recevoir et de consommer, car nous croyons qu’avec Mossosouk.com, ce que vous cherchez est entrain de vous chercher », renchéri-t-il.

Cette nouvelle application mobile est dédiée exclusivement à la vente et à l’achat en ligne. Elle remplace ainsi l’ancienne application éponyme Mossosouk.com. Mossosouk Marketplace est disponible sur Play Store et téléchargeable gratuitement.

Disponible ici : http://bit.ly/mossosouk 🙂

 

Santé : L’hôpital de la renaissance a dépisté une centaine des travailleurs

L’hôpital de la renaissance de N’DJamena a dépisté gratuitement plus d’une centaine des travailleur lors de dépistage de masse gratuit du diabète, de l’hypertension artérielle et des hépatites B et C ce jeudi 02 mai 2019 dans ces locaux.

C’est à l’occasion de la fête du travail, que l’hôpital de la renaissance a accordé une journée de dépistage gratuit de masse du diabète, de l’hypertension artérielle et des diabètes B et C à tous les travailleurs tchadiens.

C’est une campagne qui vise à sensibiliser la population tchadienne sur la disponibilité du traitement de l’hépatite virale C et la nécessité de traiter les affections chroniques afin d’éviter la survenue des complications.  

Selon le directeur dudit l’hôpital, M. Gustave Bassanguen « c’est une occasion pour tous les travailleurs tchadiens de se faire dépister afin de prévenir les risques du diabète, de l’hypertension artérielle et des hépatites B et C ». Ajoutant que beaucoup gens ont peur quand on parle de dépistage de masse. Mais pour cette occasion, les travailleurs tchadiens ont de l’intérêt à se faire dépister gratuitement.

Pour les mesures d’accompagnement, le directeur estime que son équipe va étudier dans les jours à venir si possibles rappelé tous ceux qui se sont fait dépister, s’il y a lieu de les accompagner dans la prise en charge avec l’appui des partenaires.

Cette campagne est lancée en collaboration avec le ministère de la santé publique et les partenaires à savoir Denk Pharma, et Pharma5.

 

3 Mai : La journée mondiale de la liberté de la presse

L’Assemblée générale des Nations unies a proclamé la date du 3 mai, la journée mondiale de liberté de la presse [ou tout simplement de la Journée mondiale de la presse pour sensibiliser à l’importance de la liberté de la presse et rappeler aux gouvernements leur obligation de respecter et faire respecter le droit de liberté d’expression.

Consacré par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et marquant l’anniversaire de la Déclaration de Windhoek, une déclaration des principes de liberté de la presse mise en place par des journalistes de presse africains écrite en 1991.

Déclaration de Windhoek

Adoptée en 1991 à l’issue d’un séminaire pour le développement d’une presse africaine indépendante organisé à Windhoek (Namibie), cette Déclaration souligne l’importance d’une presse libre pour le développement et la préservation de la démocratie ainsi que pour le développement économique. Deux ans plus tard, l’Assemblée générale des Nations Unies a créé la Journée mondiale de la liberté de la presse.

La liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression. Ainsi, l’article 11 de la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » L’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme aussi dispose la protection de la liberté de la presse.

Où en sommes-nous avec la liberté de presse au Tchad ?

Depuis l’avènement de la démocratie en 1990 avec l’arrivé au pouvoir du mouvement patriotique du salut (MPS), beaucoup des journaux ont vu le jour. Comme a dit le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno lors de son arrivé au pouvoir  » Je ne vous ai emmené ni or ni argent mais la liberté ».

Boite à suggestion : Quel avenir à l’heure du numérique ?

La boite à suggestion est l’intermédiaire discret entre deux ou groupes de personnes qui cherche à communiquer. Quel avenir pour la boite à suggestion dans un monde numérique ou la lettre commence à disparaître ?

Tout d’abord la boite à suggestion est un outil de communication par excellence dans une entreprise ou institution. Cet espace est dédié à écouter, au recueil et à la prise en compte des doléances de clients ou des employés. Toute proposition ou suggestion sera la bienvenue. Pour collecter les suggestions, idées, plaintes et requêtes.

Le principe de la suggestion inscrite sur une feuille de papier que l’on glisse dans une boite et qui sera lue et éventuellement déployée par la suite. La suggestion peut être positive ou négative sous l’anonymat et sans signature.

Au moment où le numérique commence à dominer le monde, dans certaines entreprises, pour minimiser les papiers, ils utilisent la boite virtuelle et cela permet de recueillir les doléances des clients et prendre en compte leur préoccupations : c’est le cas de Tigo. Dans cette entreprise, il y a un service « Call Centre » qui recueil des doléances de tous les clients abonnés en composant le numéro 4040. Par jour on estime à environ 50 appels. Il y a de fois, certains clients appels uniquement pour savoir l’heure.

Selon Malloumi Moustapha Abakar, chargé de Relation Publique et de la Communication chez Millicom Tchad (Tigo), le Cadre permanant de dialogue qui regroupe les trois (3) principales associations de consommateurs (Association pour la défense des Droits des Consommateurs, Dynamique Citoyenne pour la Protection des Droits du Consommateur et Union des Consommateurs du Tchad), qui se réunissent chaque trois mois pour s’imprégner de la réalité qui existe entre les clients et l’entreprise dans ce service Call Center.

Par contre dans les institutions étatiques, la majorité des ministères n’ont pas la boite à suggestion, pourtant la boite à suggestion permet aux agents de s’exprimer sous anonymat leur propos. Pour Seryabe Colette, attachée de presse et des relations publiques du ministère des postes et des NTIC explique la boite à suggestion permet à chacun de se prononcer sur ce qui va bien et ce qui ne va pas dans une institution. Sans la boite à suggestion, il est difficile de connaître les problèmes internes ou externes. Suggérer ne veut pas dire critiquer mais apprécier aussi. La Boite à dialogue égale à la communication interne d’une institution ou entreprise « sans la communication on ne peut pas connaître notre défaut. Il y a des employés qui ne peuvent pas venir directement parler au Chef, Ministre ou Directeur mais via la boite à suggestion, ils expriment leur appréciation (bon ou mauvais) cela permettra l’avancer de notre institution», explique-t-elle.

Ensuite il y a une autre boite à suggestion qui rapporte de l’argent dans les affaires : c’est la boite à idée, qu’on retrouve rare en Afrique.

135 millions d’euros par an c’est ce qu’économise Renault grâce à sa boite à idée. C’est aussi grâce aux idées que les salaires ont soufflées à leurs ménages. Une pratique si simple qui rapport tant, c’est rare.

La boite à idée est un système organisé par lequel un salarié d’une entreprise peut, à tout moment, formuler par écrit une idée susceptible d’intéresser sa hiérarchie. Si l’idée est retenue et que son application s’avère particulièrement intéressante, il aura droit une contrepartie selon des règles bien définie. Généralement, elle se présente sous la forme d’une boite munie d’une fente, dans lequel l’employé (e) peut, à tout moment, glisser un papier sur lequel il aura préalablement écrit son idée. Les boites à idées sont associées à l’innovation participative.

 

« La Fonction Publique du Tchad n’est pas du tout saturée. Il y a un problème de gestion des ressources humaines et de l’organisation du travail »

L’Union des Syndicats du Tchad (UST) et ses affiliées ont pris d’assaut le stade de Paris-Congo dans le 6ème arrondissement pour la commémoration le 1er mai édition 2019, sous le thème : « Emploi massif et objectif des jeunes diplômés, socle incontournable pour le développement économique et social ».

C’est une marrée humaine, ce matin au stade de Paris-Congo pour la circonstance. Peut-on lire sur les différentes banderoles, « paradoxe tchadien : diplômés sans empois, employés sans diplômes », « recrutement et emploi des jeunes diplômés dans le secteur de développement agricole », « emploi massif des jeunes facteurs incontournables pour la sécurité alimentaire »,…

Une journée qui selon le président de l’UST, M. Barka Michel offre une occasion aux travailleurs d’exprimer leurs préoccupations, de présenter des cahiers de doléances et d’attendre du gouvernement les réponses par rapport aux problèmes sociaux que vivent les travailleurs. En justifiant le thème, il signifie que le problème de l’emploi et surtout l’emploi des jeunes n’apparait pas comme une préoccupation du gouvernement. « La Fonction Publique du Tchad n’est pas du tout saturée. Il y a un problème de gestion des ressources humaines et de l’organisation du travail », martèle-t-il.

La jeunesse de l’UST renchérit que des milliers des jeunes sont au chômage mais les opportunités ne se présentent pas à eux. « Nous jugeons que c’est quelque chose de paradoxal, et surtout d’inacceptable. Nous ne pourrions continuer à nous adapter à cette situation intolérable, que rien au monde ne justifie ! » Fustige, Houching-né Bianzoumbé président des jeunes de l’UST avant d’interpeler le gouvernement que « si rien n’est fait nous serions obligés d’aller à une désobéissance civique à chaque fois qu’une injustice est faite à notre égard », harangue-t-il  

Le ministre des infrastructures, des transports et du désenclavement, M. Abdramane Mouctar Mahamat représentant le chef de l’Etat rassure les travailleurs tchadiens que le gouvernement sera toujours aux côtés de ses partenaires pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.   

« Les problèmes qui minent notre Fonction Publique et la mauvaise organisation de travail au sein des notre administration. Ces problèmes constituent une réalité que vive la plus part des fonctions publiques africaines. Ils ne sont pas spécifiques au Tchad », indique le ministre des infrastructures, des transports et du désenclavement, M. Abdramane Mouctar Mahamat.

 

 

 

 

Cahier de doléance de la Confédération Syndicale du Tchad (CST)

Nous, travailleuses et travailleurs de la Confédération Syndicale du Tchad réunis à l’occasion de la célébration de la fête du travail, le 1er Mai 2019, demandons au Gouvernement ce qui suit :

  • L’application intégrale de l’Accord du 14 Mars 2018 entre le Gouvernement du Tchad et les Organisations Syndicales ;
  • Le Paiement en totalité des salaires des fonctionnaires ainsi que les pensions des retraités ;
  • L’achèvement de l’Audit des Diplômes et de l’assainissement du fichier de la solde en vue de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs ;
  • La suppression du gel des effets financiers des avancements ;
  • La résolution de la problématique de la cherté de vie ;
  • Le Respect des Règles de la bonne Gouvernance au Tchad ;
  • La mise en œuvre du principe de l’Homme qu’il faut à la place qu’il faut ;
  • La mise en place d’un mécanisme rigoureux de collecte des recettes de l’Etat et de maitrise des dépenses publiques ;
  • Le relèvement du montant des allocutions familiales et son extension à tous les enfants ;
  • L’Augmentation de la représentation de la Confédération Syndicale du Tchad dans les Institutions Publiques tripartites ;
  • La Ratification de toutes les Conventions Internationales en matière de droit de travail et la promulgation des textes réglementaires en vue de leurs applications ;
  • L’adoption sans délai des textes relatifs à la couverture santé universelle à l’ensemble des travailleurs y compris ceux du secteur informel ;
  • La poursuite des négociations dans le cadre normal de la fonction publique, à travers le Comité National du Dialogue Social.

Fait à N’Djamena, le 1er Mai 2019

Les travailleuses et travailleurs de la Plateforme Syndicale pour le Dialogue Social