Fondations Aliko Dangoté, Bill & Melinda Gates soutiennent la vaccination de routine au Tchad.

Un accord de protocole d’entente entre le gouvernement Tchadien et les fondations Aliko Dangoté, Bill & Melinda Gates a eu lieu ce matin 27 mai 2019 à l’hôtel Ledger Plazza de N’Djamena pour le renforcement des activités de la vaccination de routine de 2019 à 2023.

C’est une subvention de 4 576 308 337 Fcfa pour redynamiser la vaccination de routine dans les provinces de Hadjer Lamis, du Kanem et du Lac sur une période de cinq (5) ans allant du 2019 au 2023. Ces trois provinces du Tchad sont considérées comme des zones de haut risque en raison de leur proximité avec le Cameroun, le Niger et le Nigeria qui continuent à notifier les cas de la poliomyélite tandis que le Tchad est déclaré depuis 2012 comme pays indemne du virus sauvage de la polio.

Ces fonds permettront selon le ministre de la santé publique Aziz Mahamat Saleh d’atteindre les objectifs 90% de couverture vaccinale sur l’ensemble du territoire et 80% dans chaque district sanitaire d’ici 2021. Pour le ministre les trois provinces choisis présentent de faible couverture vaccinale. « Celle du Kanem est estimée à 20%, 16% pour le Hadjer Lamis et le Lac 12%. Pour protéger ces provinces des maladies évitables par l’immunisation, la mise en place des programmes de vaccination de routine forts et durables s’avère nécessaire », enseigne-t-il.

Pour ces fondations Aliko Dangoté et Bill & Melinda Gates, c’est en conjuguant les efforts que les objectifs fixés seront atteints. « C’est vrai vous avez éliminé la polio mais avec la proximité, c’est important d’améliorer la couverture vaccinale », souligne Madame Zouera Youssoufou de la Fondation Aliko Dangoté ajoutant l’implication de tous les leaders surtout religieux et coutumiers est important dans cette lutte. « Les programmes où tout se fait au niveau central sont très difficiles à réussir au niveau des communautés. On a absolument besoin du soutien de tout le monde et vraiment les chefs religieux et coutumiers », insiste-t-elle.

Il faut noter que le Tchad est exempt du virus de la poliomyélite depuis juin 2012 mais récemment à Mada au Cameroun, mois en cours (mai 2019)  un cas de cVDPV-2 a été détecté et la circulation active du cVDPV-2 depuis 2016 dans l’Etat du Bornou au Nigeria. C’est pourquoi la présente subvention des partenaires à cette vaccination de routine vient pour renforcer entre autres la gouvernance, la rédevabilité et responsabilité ; accès et utilisation des services ; la sécurité du vaccin, chaîne du froid et logistique ; le contrôle, évaluation et supervision formative ; la surveillance épidémiologique  et enfin la mobilisation sociale et engagement de la communauté dans la formation et le développement des compétences.

Remise des attestations de reconnaissance aux mamans nobles par AFAC

Six mamans nobles qui ont marqué l’histoire du Tchad, ont reçu des attestations de reconnaissances décernée l’Association des femmes Anti clivage (AFAC) ce dimanche 26 mai 2019.
C’est à l’occasion de la journée mondiale dédié aux mamans que l’AFAC a organisé la deuxième édition de la « mère noble » pour les services rendus à la nation.
« Ce sont des femmes qui ont contribués et continue toujours a consacré leur précieux temps au service de leur pays et de leur famille. Ces femmes se sont distinguées particulièrement dans le domaine de la promotion de la femme tchadienne » a souligné la présidente de l’Association des Femmes Anti Clivage, Zenab Florence.
Les récipiendaires sont :

  • Madame Djangbé Hassanié première femme inspectrice,
  • Madingé née Mariame Bougaye première de la première promotion de sage-femme formée au Tchad,
  • Madame Titimbaye née Mariame Tchéré,
  • Madame Bourkou Louise Kabo première femme députée,
  • Madame Guayena née Madame Abdoulaye,
  • feu Madame Fatimé Kimto première femme Ministre au Tchad.

Tchad : 4 militaires et un journaliste tués par une mine après une attaque de Boko Haram

Quatre militaires tchadiens et un journaliste de la télévision nationale ont été tués samedi dans l’explosion de leur véhicule sur une mine dans l’est du Tchad, alors qu’ils se rendaient sur une position de l’armée attaquée par le groupe jihadiste nigérian Boko Haram, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires.

“Cette délégation de l’armée tchadienne se rendait à Ngounboua (Lac Tchad), où dans la nuit des éléments de Boko Haram avaient attaqué une position de l’armée, faisant au moins un mort de notre côté”, a déclaré à l’AFP une source sécuritaire.

Au cours de cette attaque, 23 combattants de Boko Haram ont été tués, a-t-on ajouté de même source, confirmant un bilan donné par le porte parole de l’armée tchadienne, le colonel Azem Bermandoa, à la télévision nationale tchadienne.

Une délégation d’officiels de l’armée tchadienne, accompagnée d’un journaliste de la télévision nationale, s’est alors rendue sur les lieux de l’attaque “pour remonter le moral des troupes” et en chemin “leur convoi a explosé” sur une mine, a déclaré à l’AFP le secrétaire général de la province du Lac Tchad, Dimouya Soiapebé.

“Il est fréquent que les terroristes placent des engins explosifs sur les routes menant aux positions qu’ils ont attaquées”, a-t-il ajouté.

La région du lac Tchad est le théâtre d’un regain d’attaques du groupe jihadiste nigérian depuis juin 2018: au moins huit attaques de Boko Haram ont eu lieu en territoire tchadien.

Fin mars, 23 soldats tchadiens avaient été tués dans l’attaque d’une base avancée sur la rive nord-est du lac.

L’insurrection de Boko Haram, qui a débuté en 2009 dans le nord-est du Nigeria, a fait plus de 27.000 morts et 1,8 million de déplacés dans ce pays, et a gagné le Niger, le Tchad et le Cameroun voisins.

Depuis 2015, les pays de la région luttent contre Boko Haram au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale engagée dans la région du lac Tchad avec l’aide de comités de vigilance composés de citoyens locaux.

(AFP)

Les jeunes de la planète se mobilisent pour une « grève mondiale pour le climat »

Après la première mobilisation du 15 mars qui avait mobilisé des centaines de milliers d’étudiants et de lycéens dans le monde, les jeunes du monde entier s’apprêtent à sécher les cours, vendredi, pour défiler dans les rues des grandes villes.

« Sécher les cours pour sauver la planète ». Tel est le mot lancé par Greta Thunberg, une suédoise de 16 ans aux jeunes de la planète.Elle appelle les jeunes lycéens, collégiens et étudiants du monde à manifester pour le climat. Dès cet appel du vendredi 15 mars,  Greta Thunberg est devenue l’un des visages emblématiques des manifestations.La Suédoise de 16 ans, invitée à Bruxelles, avait averti les représentants de la classe politique européenne qu’ils resteraient dans l’histoire comme « les plus grands méchants de tous les temps » s’ils n’agissent pas.

Un baromètre publié en avril par le Parlement européen montrait que si l’économie, la croissance, la lutte contre le chômage des jeunes et l’immigration restent les principaux sujets de préoccupations des Européens, le changement climatique et la protection de l’environnement gagnent en importance.

L’UE s’est engagée dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat de décembre 2015 à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030 (par rapport à 1990). Mais selon des scientifiques et des organisations non-gouvernementales, cette ambition est insuffisante pour atteindre l’objectif de limiter à moins de 2°C la hausse globale des températures par rapport à l’ère préindustrielle.

Ces derniers mois encore, des groupes d’experts ont alerté sur les menaces pour l’humanité que représentent le changement climatique et la destruction de la nature. Mais face à ces mouvements, certains réagissent avec tout autant de passion.

Le 15 mars dernier les rues européennes ont enregistré plus de 30 000 jeunes à Paris pour répondre à l’appel à la grève mondiale pour le climat lancé par la jeune Suédoise Greta Thunberg.

Avec France 24

La Plateforme « Agir Ensemble » lance les projets Appels à Agir

La plateforme « Agir Ensemble » dans le cadre des « Journées Economiques Citoyennes » a organisé une conférence de presse sur « Appel à Agir pour la mise en œuvre des projets, des actions et des réformes du pacte économique républicain », ce vendredi 24 mai 2019 à Radisson Blu Hôtel de N’Djamena.

« Cette plateforme économique et citoyenne dénommée « Agir Ensemble » a pour principal objectif d’apporter la modeste contribution du secteur privé et de la société civile pour appuyer et accompagner le gouvernement dans la recherche des nouvelles solutions économiques et sociales », explique le Coordonnateur de Agir Ensemble, Koulamallah Souradj.

Les « Journées Economiques et Citoyennes » est un grand événement qui couvre les régions du Tchad toutes entières pour un processus de développement économique du Tchad. Sept (7) zones économiques ont été ciblées et identifiées pour ce pacte économique républicain. Ainsi, une caravane de 10 jours sillonnera toutes les régions du Tchad.

Au sortir des « Journées Economiques et Citoyennes », la Plateforme aura à proposer au gouvernement les textes, des réformes proposées et adoptées, les projets identifiés nécessaires pour l’atteinte des objectifs recherchés et enfin de rechercher avec l’appui de sa cellule technique le financement des activités et des projets. « L’équipe de cette Plateforme « Agir Ensemble » a été mise en place et est chargée de préparer les Journées, de finaliser ses objectifs et d’identifier les objectifs attendus et de proposer pour l’ensemble des partenaires un programme des activités en vue de l’adoption du Pacte Economique Républicain », précise Koulamallah Souradj

Les journées économiques et citoyennes se dérouleront durant les mois de mars jusqu’au mois de juillet 2019 tandis que le forum international pour les investissements et le partenariat « Chad Partners » se tiendra en décembre 2019. A ces intervalles de temps, plusieurs activités sont prévues dans différents lieux : Appel à Agir pour un Tchad émergent et prospère ; prière et sensibilisation dans les églises et les mosquées ; lancement des assises économique en provinces ; lancement des débats et validation des projets et réformes et enfin, le Forum de haut niveau. Ces différentes activités seront sanctionnées par des conférences-débat sur différents thèmes, ateliers

La composition de la Plateforme « Agir Ensemble » va des acteurs économiques, société civile, le patronat, les associations de la jeunesse et des femmes et le Haut comité des partenaires (gouvernement, ministères et des projets).

Djimnayel Ngarlenan/Ousmane Daouda Diarra

Les personnes riches ont plus confiance en elles, même quand elles sont incompétentes

La classe sociale jouerait un rôle important dans l’estimation de nos propres capacités et l’image que se font les autres de nos compétences.

Plus vous êtes issue d’une classe sociale élevée, plus vous aurez confiance en vous. Sans doute même un peu trop. Voilà en substance la conclusion d’une récente étude américaine menée sur plus de 150.000 personnes, et publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology.

Selon les psychologues, les personnes venant des classes sociales supérieures disposent de plus de confiance en elles, ce qui laisse supposer à leur entourage, parfois à tort, qu’elles sont plus compétentes.

Peter Belmi, chercheur à l’Université de Virginie aux États-Unis et directeur de l’étude, déclare que «les avantages engendrent des avantages. Notre recherche suggère que la classe sociale façonne les attitudes que les gens ont à l’égard de leurs capacités, ce qui, à son tour, a des implications importantes sur la façon dont les hiérarchies de classe se perpétuent d’une génération à l’autre».

«Dans les classes supérieures, les gens sont encouragés à se différencier des autres, à exprimer ce qu’ils pensent et ressentent et à énoncer avec confiance leurs idées et leurs opinions, même lorsqu’ils manquent de connaissances précises, révèle Peter Belmi. En revanche, les gens de la classe ouvrière sont conditionnés pour embrasser les valeurs de l’humilité, de l’authenticité et de la connaissance de sa place dans la hiérarchie.»

«Plus aptes au recrutement»

Pour parvenir à ces observations, l’équipe de recherche a mené quatre enquêtes successives, aux Etats-Unis et au Mexique, portant sur le lien entre la classe sociale et l’excès de confiance en soi. Pour mesurer la classe sociale, elle a analysé le revenu des sujets, leur niveau d’instruction et leur position perçue dans la société.

Les cobayes ont également dû passer une évaluation psychologique, comprenant un test cognitif, ainsi qu’une simulation d’entretien d’embauche. Après avoir terminé ces deux dernières phases, les scientifiques ont demandé aux sujets d’estimer leur niveau de compétence sur une échelle de 1 à 100.

En comparant les résultats réels avec les prédictions des candidats (es), ils ont constaté que les personnes ayant plus d’éducation, de revenus et appartenant à une classe sociale supérieure, avaient tendance à se surévaluer. «Les personnes ayant une classe sociale relativement élevée étaient plus sûres d’elles, ce qui, ensuite, était associé au fait d’être perçues comme étant plus compétentes et, en fin de compte, plus aptes à être recrutées», conclut Peter Belmi.

De tels résultats suggèrent que la hiérarchie immuable des classes sociales est donc, au moins en partie, le fruit d’une perception faussée des compétences réelles. Les psychologues affirment que les inégalités persisteront si les gens continuent de confondre projections de confiance et capacités réelles.

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La FIFA renonce à son projet d’organiser le mondial 2022 à 48 équipes

L’annonce est faite le mercredi 22 mai 2019. La FIFA évoque des raisons politiques et logistiques.

Ceux qui attendaient de voir le mondial 2022 de Qatar se jouer à 48 équipes sont désespérément déçus par l’annonce de la FIFA ce 22 mai 2019.  « Il aurait fallu organiser des matches hors du Qatar et cela compliquait beaucoup les choses », indique le communiqué.

Désormais, ce sont donc 32 équipes qui seront concernées par ce concert mondial de Qatar. Le passage à 48 se fera en 2026, pour la compétition organisée par les USA, le Canada et le Mexique. « Dans les circonstances actuelles, une telle proposition ne pouvait être mise en œuvre », souligne le communiqué.

Affaire désignation au CESC : La CONAT ne fléchie pas

La Coordination Nationale des Artistes Tchadiens (CONAT) a organisé une conférence de presse relative à la représentation des artistes au Conseil Economique, Social et Culturel (CESC), ce jeudi 23 mai 2019 à la maison des médias du Tchad.

« En date du 20 mars 2019, la CONAT avait porté à la connaissance de l’opinion nationale, les manœuvres du ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat tendant à compliquer la désignation de Moussa Zakaria Ibet et Samafou Diguilou comme seuls représentants des artistes au CESC», a déclaré le coordinateur général du CONAT, Masngar Jonas Massengo dès l’entame de la conférence.

Le 16 mai 2019, le SGG a réunis les artistes des différentes corporations dans l’enceinte de son ministère pour leur demander encore de désigner leurs deux représentants au CESC, en annulation des élections du 13 mars 2019. La cause est que les élections du 13 mars 2019 organisées à l’espace Talino Manu n’ont pas été sanctionnées par un procès-verbal d’un huissier de justice.

La CONAT a fait comprendre au SGG les démarches ayant abouti à la désignation de deux artistes devant les responsables du ministère de la culture assisté d’un huissier de justice qui avait dressé le procès-verbal. Mais jusqu’à ce jour on ignore les raisons de la confiscation de ce procès-verbal par le ministère ?, s’interrogent les membres de la CONAT.

La CONAT ose croire que le gouvernement ne peut vouloir une chose et son contraire en même temps. Le ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat fera mieux de restaurer la liste des représentants des artistes au CESC constatée par procès-verbal du huissier de justice en date 13 mars 2019 et de le transmettre au SGG pour toute fin utile afin d’éviter des crises inutiles au sein de la classe artistique.

Le Tchad abritera son tout premier salon international de l’artisanat

Le premier salon international de l’artisanat se tiendra au Tchad du 02 au 05 octobre 2019. L’annonce est faite, ce matin 23 mai 2019 à l’hôtel Radisson Blu par le président du comité d’organisation, par ailleurs président de la fondation TCHAD INTER’ART, Ousmane Abbas.

Placé sous le thème « Nouvelle dynamique pour un artisanat plus entreprenant », ce salon international de l’artisanat portera sur la réflexion de fournir des outils pour un nouveau départ réussi pour l’artisanat capable de s’exporter et de se positionner sur l’échiquier international, indique le président de la Fondation TCHAD INTER’ART, M. Ousmane Abbas.

Le SIAT est, selon Ousmane Abbas, une manifestation festive et populaire ouverte aux acteurs des différentes filières de l’artisanat pour être la vitrine artisanale par excellence d’un savoir-faire tchadien ouvert au monde. Une rencontre qui permettra de valoriser les talents et faire promouvoir l’artisanat tchadien, offrir un espace économique aux artisans producteurs pour promouvoir et commercialiser les produits, développer des contacts et des relations afin de favoriser le développement des activités artisanales et l’amélioration de la qualité de production ; susciter des investissements locaux et internationaux pour l’éclosion du secteur artisanal au Tchad… Y sont attendus à ce salon, dix pays africains, plus de 1 500 exposants, des artisans de tout genre, professionnels, acheteurs et collectionneurs.

Au programme : des conférences-débats, des ateliers techniques, d’exposition vente, des animations, démonstration des techniques, gourmandises et dégustations.

Moussa Aimé préfère que ses œuvres parlent !

L’artiste-musicien, Moussa Aimé a animé une conférence de presse, ce jeudi 23 mai 2019 au Restaurant Lounge Selesao de Sabangali dans le 3ème arrondissement de N’Djamena pour la restitution de sa tournée internationale en Afrique de l’Ouest, partagé ses nouveaux projets et invité le public à ses spectacles.

Selon Moussa Aimé et son chef d’orchestre, cette tournée internationale en Afrique de l’Ouest (Benin, Togo, Nigéria et Burkina Faso) et Centrale (Cameroun) a connu un succès remarquable pour le groupe en particulier et le Tchad en général. Elle a permis de faire la connaissance de l’environnement extérieur, des featuring avec d’autres artistes et bien évidemment faire d’autres projets futurs. Cette tournée du 9 mars (Cotonou) au 20 avril 2019 (Niamey) est partie du concours « Aylana Talents » en 2014.

Lors de la tournée internationale, Moussa Aimé a été marqué par un mot répétitif « Tu es Tchadien », qui démontre combien de fois, l’artiste tchadien est méconnu, même dans son propre continent africain. Pour lui, la musique tchadienne est exportable. « Avoir une identité à l’international fera connaitre et grandir la musique tchadienne », admet-il.

Rappelons que cette tournée de l’artiste n’a reçu aucune subvention d’une institution tchadienne. Elle a été réalisée avec succès grâce à de fond collecté lors de ses prestations (concerts) au Tchad. Il a lancé à cet effet, un appel aux différents partenaires pour un soutien et un accompagnement dans cette carrière internationale.

L’album en cours de l’artiste-musicien, auto-producteur et administrateur, intitulé « Monde de mes rêves » parle de la société, la malgouvernance, le vivre ensemble, l’amour, bref un leadership pour le changement, la transformation et le développement. L’album masterisé et dupliqué en France, sera lancé officiellement entre octobre ou novembre 2019 promet Moussa Aimé, malgré son doute.

Les spectacles de Moussa Aimé sont attendus le 31 mai à l’Institut français du Tchad et le 2 juin 2019 au Restaurant Lounge Selesao de N’Djamena.

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