Tchad : les femmes vendeuses d’or lancent un cri de détresse au maréchal Idriss Deby Itno

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En réclamant leurs droits du travail auprés du Maréchal du Tchad et à la première dame Hinda d’intercèder auprès du président en leur faveur, les femmes vendeuses d’or du grand marché expriment également les manœuvres et la mauvaise foi des agents douaniers qui arnaquent sans pitié.

Ce cri de détresse fait suite aux décisions prises en Octobre dernier, relatif à l’exploitation illégale de l’or sur toute l’étendue du territoire. Pour rappel, le maréchal du Tchad à donné aux femmes la possibilité d’exercer dans tous les domaines possibles et de manière légale. C’est en effet selon elles, le métier que chaque femme puisse faire sans grande qualification celui des vendeuses au marché.

Elles ont indiqué que ce commerce leur a permis s’occuper de leurs familles respectives : « Depuis l’arrivée du Maréchal à la tête du pays, nous sommes libérées totalement des contraintes liées à la tradition. Nous étions amenées à travailler et à prendre en charge nos familles. Et c’est ce qui nous a permis d’effectuer des voyages à l’étranger notamment à Dubaï »

Pour elles, bien que c’était pas facile tout au début, elles ont adopté un système plus aisé dans la transformation de cet métal très riche. « Certes, faire sortir du métal jaune du pays a un coût mais les services des douanes, de la gendarmerie, et de l’ANS rendent l’exercice de notre commerce impossible. Toutes ces structures citées plus haut travaillent dans un seul but, empêcher les femmes de faire le commerce de l’or »

Il est clairement établi que l’exclusivité de convoyer de l »or est donnée à la Sonamig sans la moindre égard vis-à-vis des femmes, ni consultation préalable, ni même ce qu’elle advienne. En effet, le comble dans toutes ces manœuvres, ce que ces femmes vendeuses d’or sont oubliées alors qu’elles sont les pionnières de ce secteur de commerce.

Au vu des multiples tracasseries et les raquettes quotidiennes que subissent ces femmes à l’aéroport International Hassan Djamouss qui leur font croire comme si elles étaient des citoyennes de seconde zone, elles rebondissent enfin à cette acharnement et demande un secours du maréchal Deby.

« Nous ne comprenons plus ce qui se trame contre nous à l’aéroport. Des tas des services se créer contre les convoyeuses d’or de Dubaï, notamment Sonamig. Pour la plupart des temps quand nous amenons de l’or à l’aéroport, les taxes que nous payons ne sont même pas prescrites intégralement sur les factures ». Elles déplorent aussi le fait que même les petites chaînettes qu’elles portent sont saisies et taxer au prix fort.

Le regard de ces femmes est dorénavant tourné vers le Maréchal du Tchad, celui qui a le monopole de toutes les instances de décision de s’impliquer personnellement pour que ces femmes vendeuses d’or se sentent libre dans l’exercice de leur métier.

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