Tchad : « Les communautés font la différence », « Les jeunes défendent les Droits de l’Homme »

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Deux thèmes des éditions de l’année 2019, l’un pour commémorer la journée mondiale de lutte contre le sida et l’autre pour la journée internationale des Droits de l’Homme. Les deux journées couplées ont été présidé par la première dame, Hinda Déby Itno ce mardi 10 décembre 2019 au Palais du 15 janvier de N’Djamena.

Ces deux journées célébrées pour la première fois et conjointement en partenariat par le conseil national de lutte contre le sida (CNLS), le ministère de la justice, chargé des droits humains et le bureau Pays du Haut-Commissariat des nations unies aux droits de l’Homme est d’une part une journée de mobilisation mondiale contre le VIH, ou les actions d’information, de prévention et de sensibilisation sont conduits et d’autres part, une journée internationale de plaidoyer en faveur des droits humains.

En matière de santé et l’ambition du Tchad pour le vœu à l’horizon 2020 est d’arriver à une riposte de 90% de personne vivant avec le VIH dépistées ; des dépistées traitées et des traitées à une charge virale supprimée. « Le thème de cette année permet d’exalter le rôle essentiel joué par les organisateurs communautaires dans la mobilisation financière, la mise en œuvre et l’éveil de disponibilité de cette riposte à la réponse au sida au niveau international et national de l’Etat », a apprécié Dr Adawaye Chatté, Secrétaire exécutif du CNLS.

Pour le ministre de la santé publique par ailleurs 1er vice-président du CNLS, Mahamoud Youssouf Khayal, la bataille pour la riposte du sida est de taille mais avec la volonté de tous, cette bataille pour la riposte sera réelle.

Jean Bosco Ndihobwayo, représentant pays de l’OMS au Tchad et représentant le coordonnateur du système des Nations unies à la cérémonie a évoqué la demande du secrétaire général de l’organisation des nations unies selon laquelle : chacune et chacun doit soutenir, protéger les jeunes qui s’engagent en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme.

Pour le ministre de la justice, garde des sceaux, chargé des droits humains, Djimet Arabi, la célébration de la journée internationale des droits de l’homme constitue également une opportunité pour les militantes et militants du monde entier de partager ce moment d’introspection mais également de réflexion autour d’une thématique d’actualité relative aux droits humains, de communier avec tous les acteurs gouvernementaux pour une meilleure prise en charge des droits et des libertés fondamentales de la personne humaine. Abordant dans la même lancée, il a dit que la lutte contre le sida c’est aussi défendre les droits de l’homme.

Pour la première dame, Hinda Déby Itno, en matière de lutte contre le sida, si le gouvernement poursuit ses actions sans relâche sur le terrain, les acteurs communautaires en principe de responsabilité partagée et de redevabilité doivent de leur côté plaider davantage pour pérenniser la riposte du VIH au profit de leur concitoyen pour l’atteinte d’élimination de cette épidémie. « D’ores et déjà, l’engagement des organisations communautaires à côté des institutions de la riposte du VIH en tant que partenaire majeur de la réalisation des objectifs communs dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA est beaucoup attendu », a-t-elle concédé avant d’insister sur la prise en charge pédiatrique du VIH chez les enfants qui est un autre défi de taille.

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