Ce 22 mai 2023, le Coordonnateur du Comité Technique National pour le Suivi et de Contrôle des Aspects Environnementaux des Projets Pétroliers (CTNSC), Hakim Djibril Ahmat, accompagné de l’Inspectrice de Service du ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Zara Oumar Issa a fait une descente sur le terrain pour constater l’évolution des travaux de décapage.
Et cela, plus de deux semaines après le déversement du pétrole brut de pipeline des installations pétrolières de Sedigui, dans le village Kadari, situé à 55 kilomètres de Ngouri, département de Waye dans la province du Lac-Tchad.
Lors de sa descente sur le terrain le 28 avril dernier, le chef du département de l’Environnement, Mahamat Abdelkerim Hanno a demandé aux responsables de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) qui gèrent le projet pétrole de Sedigui de trouver une solution en urgence avant la saison des pluies pour éviter de risque à la population.
C’est ainsi que dès lors, les techniciens du CTNSC et ceux de la SHT travaillent sans relâche afin de décaper la zone touchée et considérée comme une grande zone de transhumance.
« Si rien n’est fait avant la saison de pluies, cette situation allait être grave non seulement pour la population locale, mais aussi pour leurs animaux. Mais Dieu merci, nous faisons déjà un travail qui consiste dans un premier temps à décaper l’endroit et forer ensuite les déchets dans un autre site en suivant les instructions du ministre de l’environnement», affirme Yacoub Haroun Abdoulaye, technicien du Comité Technique National pour le Suivi et de Contrôle des Aspects Environnementaux des Projets Pétroliers.
Son collègue, Abdelkerim Didigui Lonomi ajoute que le décapage avance pas à pas afin d’épargner la population de risque. « Nous avons aussi prévu entourer cette zone touchée par ce déversement avec de barbelés le temps que la SHT arrive à traiter ce déchet et nous donner les résultats. C’est la seule possibilité d’éviter le grand risque à cette population », précise Abdelkerim Didigui Lonomi.
Mais pour le Coordonnateur du Comité Technique National pour le Suivi et de Contrôle des Aspects Environnementaux des Projets Pétroliers, Hakim Djibril Ahmat, cette situation reste une préoccupation majeure.
« Nous demandons une mobilisation de tous pour éviter28 avril de risque à cette population. Nous invitons les chefs de villages, les chefs traditionnels et les autorités locales à collaborer avec nos techniciens sur le terrain pour leur permettre de mener à bien ce travail afin de sécuriser la zone et permettre à la population de vivre comme par le passer», lance le Coordonnateur du Comité Technique National pour le Suivi et de Contrôle des Aspects Environnementaux des Projets Pétroliers.