Tchad : La CDS, dénonce légèreté avec laquelle le conflit de Sandana a été géré

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Le président du parti politique Convergence pour la Démocratie Sociale (CDS), Mamadou Maindo a dénoncé la légèreté avec laquelle le conflit éleveurs/agriculteurs survenu le 26 août dernier à Sandana, causant 11 morts et plusieurs blessés a été géré par les autorités en charge.

Selon le président du parti, la CDS peine à admettre les mobiles des assassinats cruels perpétrés au village de Sandana. « Ces meurtres atroces sont une souffrance personnelle pour le parti CDS en raison des liens patriotiques et humains », a-t-il dit. Ajoutant que la dévastation des champs, cause de ces barbaries injustifiées est une infraction prévue et punie par le nouveau code pénal en son article 396 alinéa 3.

Pour le président du parti CDS, les investigations ont montré que, deux réunions sont tenues chez les chefs de villages de Djek-djeké et celui de Goro à l’issue desquelles la commission de crime odieuse et le pillage des biens ont été décidés sans scrupule. « La CDS dénonce la légèreté intentionnelle avec laquelle cette animalité a été gérée. Alors qu’elle est analogue à celle de Sila et du Ouaddaï dont les auteurs sont automatiquement arrêtés et emprisonnés suivi des opérations de désarmement », a-t-il souligné.

« Pourquoi le cas de Sandana fait-il exception ? Est-ce que, c’est une question de deux poids-deux mesures ? La personne humaine est pourtant sacrée en tout lieu », a conclu Mamadou Maindo, président du parti Convergence pour la démocratie sociale.

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