Tchad-Justice : vers le redressement de l’appareil judiciaire !

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Le nouveau ministre de la justice, garde des Sceaux lance la guerre contre les pratiques judiciaires héritées de la colonisation. Déchausser les prévenus, les présenter à la télévision, les qualifier des malfrats…


« Étant donné que tout prévenu est présumé innocent jusqu’à l’établissement de sa culpabilité. Pourquoi alors la police judiciaire et les autres auxiliaires de la justice obligent-ils les prévenus à se déchausser ? Pourquoi on les oblige à enlever leur couvre chef? Pourquoi présente-t-on les prévenus à la télévision ? Pourquoi les qualifier des malfrats pourtant ils n’ont pas encore été jugés ? Ce sont des questions qui tarodent mon esprit. Et peut être votre intelligence m’aurait m’eclairera. Si tout cela est fait en violation de la loi et des droits l’Homme qu’on en mette fin ».


Très longtemps piétinée, la justice tchadienne a été au bas de l’escalier. Des ministres sans autorités ont passé leur temps à observer la violation des droits humains et les libertés fondamentales. Mahamat Ahmat Al habo, le nouvel homme qui veut redonner à la justice tchadienne ses lettres de noblesse.  » Travailler pour la justice est ma devise, lutter contre l’injustice est mon sacerdoce, respecter les droits de l’homme est mon devoir », dit Mahamat Al Habo.


La toute première prise parole à la passion de service,bmatdi 04 mai, l’ancien locataire du département de la justice et des droits humains, embitionne redorer le blason de l’appareil judiciaire. Mahamat Ahmat Al habo n’a pas besoin du temps pour exprimer qce qu’il suivait de loin de 2091 qu’il a démissionné.  » La justice comme nous le savons tous est le troisième pilier du pouvoir dans un régime démocratique. Mais dès lors que le pouvoir exécutif soumet le pouvoir législatif ou le pouvoir judiciaire ou les deux à la fois, les équilibres sont rompus et la démocratie est en péril”, crache-t-il.


D’après le nouveau patron du département de la Justice, le pouvoir judiciaire est “en danger”. “La justice tchadienne comme les services publics de l’État est certainement atteinte par des maux graves qui minent et entravent son bon fonctionnement. La plupart des Tchadiens, à tort ou à raison, disent qu’au palais de justice tout se négocie, se vend et ça s’achète. Si cela est vrai, cela est vraiment dommageable, pour la paix et la cohésion sociale”, somme Al Habo.


Al Habo de poursuivre qu’en sa qualité de garde des Sceaux, ministre de la Justice, de ne pas s’immiscer dans le travail des juges mais de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière judiciaire. En dénonçant les tares de la justice, le nouveau ministre indigné de la répression des manifestants, la violation des écoles, des domiciles, des journalistes traqués,.. interpelle les autorités judiciaires à faire appliquer le droit et respecter les libertés des citoyens reconnus par la loi..

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