Depuis quelques jours les lauréats des différentes écoles professionnelles de l’éducation en instance d’intégration à la fonction publique menacent de se migrer vers d’autres pays si le gouvernement ne trouve solutions à leurs préoccupations.
Fatigués des siting, des marches, manifestations pacifiques, mains sur la tête, l’hymne national… Les lauréats des écoles professionnelles de l’éducation changent leur stratégie de lutte. Au cours d’une assemblée générale, ces lauréats professionnels de l’éducation, ont annoncé qu’après la sélection des dossiers des volontaires qui désirent quitter le Tchad, le voyage pour un exil est prévu pour le jeudi 24 juin prochain. La seule chose qui pourrait arrêté ce voyage en masse, c’est leur intégration à la fonction publique.
Depuis 2016 avec les mesures d’austérité, l’intégration à la fonction publique a été gelé. Quatre après, le Maréchal défunt avait rouvert la vanne mais refermé après l’intégration des quelques sept mille (7 000) jeunes tout secteur confondus. Une intégration jugée qui n’a pas accordé assez de place au secteur de l’education.
Dès lors, plusieurs opérations ont été menées par ces derniers mais sans une issue favorable. Au cours de leurs actions, ces jeunes ont été torturés, traités de bandits, jetés en prison. En Finish, ils choisissent librement une migration collective.
Selon le porte parole, les démarches ont été entreprises auprès de quelques 13 ambassades étrangères au Tchad dont l’objectif est d’obtenir des visas pour quitter le pays. D’après lui, quelques ambassades ont répondu favorablement.
Ce dimanche, 20 juin au cours de l’assemblée, le comité a annoncé qu’après la sélection des dossier des lauréats volontiers pour la migration, c’est la dernière consigne avant un départ effectif le jeudi prochain. « Nous allons dire au revoir à notre pays qui nous a formé et n’a jamais pensé à notre utilité », fulmine le porte-parole du collectif.
M. Neuzilka Emmanuel, affirme que les membres de son association ont usé de toutes les stratégies sans aucun résultat. Ils ont selon lui, attendu 15 ans sans espoir. « Tout ce qu’ils désirent c’est de quitter le Tchad. « Même si nous ne sommes pas utiles pour ce pays, nous pouvons l’être pour d’autres sous d’autres cieux, là où les droits de l’homme sont respectés, l’éducation est valorisée », dit le porte-parole.