L’association Jeunesse pour la paix et la non- violence (AJPNV) commémore la journée internationale des Nations-Unies pour le soutien aux victimes de la torture, ce jour 26 Juin 2020 à son siège au quartier Amtoukoui dans le 7eme arrondissement de N’Djamena.
Comme coutume, dans les quatre du monde, chaque 26 juin est dédié comme journée internationale des Nations-Unies pour le soutien aux victimes des tortures de tout genre et dans le monde entier. Ce jour était occasion pour l’AJPNV de rendre hommage à la voix, histoires et expériences de tous ceux qui ont souffert de crimes odieux.
Selon le responsable de l’AJPNV, Nodjigoto Charbonnel la torture est une terrible tache sur la conscience de l’humanité. Elle peut laisser indélébile les marques sur le corps et l’esprit des survivants et leur effet sur la société peuvent être des cicatrices. Pour surmonter cette expérience pénible et commencer à guérir est rarement facile indique Nodjigoto Charbonnel en précisant que ceci nécessite le courage, une résilience et une force énorme ainsi le soutien de la famille et de la communauté pour reconstruire une vie après la torture explique-t-il.
Le but de cette réadaptation est d’aider les vivants à reconstruire leur vie après la torture. C’est un processus qui reconnaît l’agence des victimes et qui tient compte de leur situation besoin ainsi que les environnements culturels et sociaux dans lesquels elles vivent. Pendant ce processus de réhabilitation, les victimes raconteront leur histoire ainsi que la douleur qu’elles ressentent. Martèle le responsable.
Selon lui, « beaucoup de gens sont blessés par le physique et le mental, l’agonie qui leur a été infligée ainsi que par l’angoisse qui vient de la réticence des gouvernements à reconnaître leurs souffrances et à leur fournir justice et réparations. Aux 4 coins du monde, les survivants utilisent leur histoires et expériences pour confronter les auteurs de torture »
l’AJPNV, interpelle les autorités de veiller sur la santé des victimes. Il a été constaté que les victimes de la torture sont carrément oubliées au Tchad, pendant cette période de covid19.
Nodjigoto de conclure qu’ils devons être innovants dans leur plaidoyer, fiable dans la recherche et reflétant dans le soutien qu’ils fournissent. « ‘Aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement à faire la lumière sur ceux qui commettent la torture, de dénoncer leur violation, de prévenir de futurs actes de tortures, de garantir la justice pour les survivants et les aider à reconstruire une vie après la torture », a-t-il lancé.
Yorhein Ongsi Aristide