Il se tient ce 1er Juin dans un hôtel de la place, la 26eme session du comité directeur du Ministère de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale.
L’objectif de cette session est de faire l’état de lieux de la mise en œuvre des interventions sanitaires, d’identifier les goulots d’étranglement et de proposer des nouvelles orientations pour relever les défis sanitaires.
Cette session est placée sous le thème » Une meilleure gouvernance du système de santé au service des patients, cette assise regroupe les acteurs de la santé, les partenaires, la société civile et quelques Organisations des jeunes…
Dans son discours d’ouverture, la Présidente du comité d’organisation, Dr MBAIDEDJI DEKANDJI Francine a tenue à précisé que la présente rencontre est un grand moment de communication et d’échanges sur les actions menées par les acteurs du système de santé pendant la période allant de 2020 au premier semestre de 2021.
Le représentant de l’Organisation Mondiale de Santé, Dr Jean Bosco a quant-à lui salué l’engagement des paternaires Techniques et financiers du ministère de la santé qui n’a jamais failli et qui se manifeste tous les jours pour lutter contre la pandémie du covid19. Pour lui, la covid19 n’a pas encore été vaincu mais le Tchad a remporté plusieurs bataille sur elle.
Pour le ministre de santé publique et de la solidarité nationale, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, cette session est de parler sur les pratiques qui fâchent, des dérives qui révoltent. Il poursuit par énumérer les maux qui minent le système sanitaire et n’a pas passer par le dos de la cuillère pour dénoncer les pratiques peu orthodoxes des acteurs du système de santé.
« Notre système de santé souffre des pathologies lourdes et multiples, causées essentiellement par le comportement d’une poignée d’hommes et de femmes qui se sont littéralement trompées de vocation », martèle-t-il. En relevant que les souffrances du système de santé sont connus de tous et personne ne peut dire qu’il ne sait rien. De ce fait, cet état de fait doit les interpeller à une prise de conscience et à un patriotisme.
« Les souffrances du système de santé ne portent pas des masques et ont des noms que sont l’inconscience professionnelle, les détournements des ressources financières et matérielles, le non-respect des protocoles de traitement des maladies, captation frauduleuse des médicaments, le je m’enfoutisme dans la gestion des instants et l’entretien du matériel de travail, l’arnaque et le mépris du patient, le trafic des faux médicaments médicaments au sein même des formations sanitaires, les abandons de poste, le déroutement des patients des hôpitaux vers les cliniques… Dénonce Dr Abdoulaye Sabre Fadoul.
Rappelons que cette session prendra fin le 5 juin 2021.
Abraham KAÏTAMA