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Revue de presse : A la Une, destitution du chef de file de L’opposition démocratique

« Kebzabo déçu », titre L’Observateur à sa Une. La Cours Suprême a tranché net ! S’exclame-t-il. Monsieur Saleh Kebzabo n’est plus chef de file de l’opposition tchadienne, conformément à l’articule 7 de  l’ordonnance 040/PR/2018 du 30 août 2018 relatif aux conditions de désignation du chef de l’opposition démocratique. Désormais, c’est le député Félix, président de l’URD qui devient ipso facto, le chef de file de l’opposition tchadienne.

Saleh Kebzabo, destitué de son statut de chef de l’opposition. Le leader de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) cri au complot. Ecrit L’hebdomadaire La Voix. « La chute du baobab », poursuit-il. Les vents défavorables s’amoncèlent autour de l’ex leader de l’opposition. Croc-en-jambe et uppercuts pleuvent tous azimuts. Mais Saleh Kebzabo n’entend pas lâcher du lest.

« Saleh Kebzabo est-il victime d’une machination ? » S’interroge le trimensuel Abba Garde. Beaucoup d’observateur, à la lecture de la décision de la Cour Suprême, pensent que Kebzabo a raison. En effet, la décision de la Chambre Constitutionnelle  de cette Cour fait suite à « une requête en interprétation de l’article 7 de l’ordonnance n° 040/PR/2018 du 30 août 2018 portant Statut de l’opposition démocratique » introduite par le Secrétaire Général du Gouvernement chargé des relations avec l’Assemblée Nationale. Donc pour ces observateurs, elle devait se limiter à l’interprétation de ce texte et non prendre la décision de remplacer le chef de file de l’opposition.

« Kebzabo bientôt en prison », informe Le Visionnaire. La sortie médiatique du président de l’Udr, le 20 avril dernier refusant de reconnaitre qu’il n’est plus le chef de file de l’opposition risque de lui être fatale. Une plainte contre lui pour usurpation de titre en gestion. Les choses s’annoncent très mal pour l’ex chef de file de l’opposition tchadienne qui dit que tant le mandat de l’actuelle législature court, personne ne peut le détrôner selon l’article 8 de la loi 40 portant statut de l’opposition démocratique au Tchad.

KITA Ezéchiel

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