Pourquoi créer une ASSA-AC ?

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Pub de l\'entête

Les Directeurs Généraux des membres de CEMAC ont répondus à quelques questions des journalistes sur l’ASSA-AC ce matin 29 janvier dans un hôtel de la place suite au lancement hier de la réunion du comité de Direction de l’ASSA-AC.

L’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale en abrégé ASSA-AC a été créée par l’Acte Additionnel N°15/07/CEMAC du 25 avril 2007 et érigée en Institution Spécialisée en juillet 2012 par la Conférence des Chef d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), est l’aboutissement du projet de Développement Coopératif de la Sécurité Opérationnelle et de la Continuité des Programmes de Navigabilité (COSCAP). Son siège est à N’Djamena au Tchad. Elle a commencé ces activités en 2012. La mission de l’ASSA-AC 

Cette nouvelle institution de CEMAC, sa mission principale est de contribuer au développement social et économique des Etats membres de la CEMAC en améliorant dans tous les Etats membres la sécurité et l’efficacité du transport aérien. En définissant et établissant des processus de régulation harmonisés et appliqués relativement à la certification et la supervision des transporteurs aériens, des organismes de maintenance et de formation ainsi que les aéroports internationaux.

Les missions qui sont dédiées à l’ASSA-AC sont celles d’élaborer les textes règlementaires communautaires, assurer la mise en œuvre, former et qualifier les inspecteurs, assister les Etats membres de la CEMAC.

Le But de l’ASSA-AC

L’ASSA-AC se fixe comme but de rehausser le niveau de sécurité et d’efficacité de la navigation aérienne dans la sous-région. Elle se donne la responsabilité de traiter d’une façon unifiée toutes les questions de certification des transporteurs aériens et des inspecteurs techniques dans la sous-région. C’est un cadre qui facilite une approche coordonnée et partagée de l’utilisation de l’expertise technique relative à la supervision de la sécurité mise à la disposition des autorités de l’aviation civile des Etats membres afin d’éviter toute duplication des efforts et s’assurer que ces autorités tirent un maximum d’avantages des ressources mises à leur disposition.

A travers l’ASSA-AC, les connaissances des inspecteurs nationaux seront augmentées en leur fournissant une formation formelle et en cours d’emploi dans des fonctions techniques et des tâches relatives à leur emploi. Ce qui va les rendre efficace en effectuant les tâches de certification et de surveillance des transporteurs aériens régionaux pour le compte des administrations dont les capacités sont réduites, ou qui améliorent les capacités de supervision des autres autorités de l’aviation civile des Etats membres, jusqu’au niveau requis; et en établissant les dispositifs de certification et de supervision de la sécurité des aérodromes.

La rencontre du 28 au 31 janvier à Ndjamena

Est d’examiner un nouveau texte, des règlements de basse car les textes évoluent alors il faut réactualiser les anciens. Les travaux du 28 au 29 vont permettre aux assistances auprès des Etats pour aider à mettre un peu à l’ordre les textes de base.

Les ressources principales proviennent de redevance aéronautique et la contribution des Etats membres. Il y a également les ressources qui proviennent des projets, du Don et legs.

Enfin les conseils des ministres auront à adopter lors de la clôture de la réunion le nouveau règlement. Une fois les règlements adoptés par le conseil des ministres, ils ressortiront un règlement d’application.

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