La présidente du parti politique de l’Union nationale pour l’alternance au Tchad, (UNAT), Ndjelar Koumadji Mariam demande au président de la République d’intervenir pour la justice équitable au Tchad.
Monsieur le président de la république tchadienne,
Je fais suite à mon dernier courrier envoyé par voix officielle le 20 Mai 2019 et je n’ai reçu aucune réponse de votre part. La vérité est sans pitié, elle me rend libre et ne peut-être enfermée. Je sollicite donc à nouveau non seulement votre haute bienveillance attention en m’accordant une audience, mais votre aide pour obtenir justice comme la loi vous l’oblige et vous le permet aussi.
vous êtes le garant du bon fonctionnement de la justice tchadienne. J’ai souvenir de plusieurs injustices de la part de l’administration à l’occasion je vous apporterai des preuves et des compléments de pièces à vérifier. C’est un abus de droit et de pouvoir. Mes parents m’ont appris l’art de rester soi-même Patiente, Consciente, honnête, intègre :ces quatres valeurs m’aideront toujours à une affrontation dans le futur.
Aujourd’hui je trouve inadmissible et inacceptable depuis 9 ans que je vis et continue à subir en tant que femme et ma patience arrive par épuisement psychologique et physique donc j ai décidé de prendre ma plume et vous interpeller. Ma revendication en tant que femme, c’est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m’adapter au modèle masculin et la subir des comportements inacceptables dans un pays dit démocratique.
Nous, femmes, nous sommes la moitié du ciel, et même un peu plus parceque nous sommes mères, épouses et filles.
Vous savez la vie est comme un champ couvert de neige toute fraîche Monsieur le président de la république, chacun de nos pas révèle nos chemins, alors cette injustice qui s’identifie sur divers articles injustes imposés par les administrations tchadiennes, par exemple lors d’un dépôt de dossier ou l’individu demande un document officiel comme tout tchadien de deux sexes ont le droit de demander et recevoir comme tout autres , mais la problématique est le délai de traitement des dossiers pour ceux qui aiment corrompre et ceux qui sont ce que j’appelle les intouchables et les relationnels sont traités immédiatement sans delai, mais s’il s’agit d’un simple contribuable et qui veut suivre une démarche légale, il lui est impossible d’obtenir ce document dans le plus bref délai, c’est à dire se modre les doigts pendant des mois et voire une année chose injustes dans un pays de la justice.
Monsieur le président, je ne vous demande pas un traitement de faveur, je veux uniquement que la justice et les lois soient appliquées sur tout les dossiers par égalité. Je voudrai revenir sur la constitution de la 4ème république énuméré certains articles : 13,14,18,19,22,28 et 55 de la constitution de la République tchadienne. Monsieur le président, il ne faut jamais oublier vos enfants d’hier, car ils sont toujours les fils d’aujourd’hui et sûrement de demain.
Monsieur le président, aidez-nous, sauvez-nous, rendez-vous cette justice et égalité qui fera la fierté du tchad. Comme disait Balzac: « la comédie humaine est avant tout l’échec du politique ». S’il vous plaît le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. On ne regle jamais les problèmes avec ceux qui les ont créés parceque l’injustice est un métier au Tchad.
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Monsieur le président, notre société se perd dans le culte de la facilité, la corruption et l’immédiateté alors évitons qu’elle crève de ne pas valoriser le mérite et le don de soi.
Monsieur le président de la république tchadienne, en vous remerciant pour l’intérêt que vous porterez à ma demande, je vous prie de croire en mon profond respect.
Ndjelar KOUMADJI MARIAM.
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