Après la sortie médiatique du ministre de la communication à travers un communiqué de presse du 23 Mars et la mise au point de la haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) le 24 mars en réaction à la communication de la plateforme des médias privés du Tchad en date du 21 du même mois, la rédaction de Tachad a tendu son micro au Dr Evariste Ngarlem Toldé pour son analyse.
Bonjour, Dr Evariste Ngarlem Toldé, en tant que Journaliste et Politologue quelle analyse faites vous sur la position des média privés, la HAMA et le ministère de la communication en cette période électorale où les média privés ont sollicité une aide financière pour la couverture médiatique des élections présidentielles ?
tachadcom
Dr Evariste Ngarlem Toldé: Tout est parti d’un malentendu ou de qui propos. « Parce que le porte parole de la plateforme disait qu’il y avait des négociations entre la haute hiérarchie et les medias privés. La réaction du ministre de la communication, porte parole du gouvernement et de la HAMA vient contredire un peu la position qu’on avait cru être une entente entre les deux parties.
Qu’est-ce qui est à l’origine? C’est parce que les médias privés voulaient une assistance en ce temps de canicule, en ce temps de chaleur ou la SNE ne produit pas suffisamment de l’énergie et qui fait que les entreprises de presse mettent à contribution leur générateur et dépensent de l’argent pour l’énergie. Et cela crève le budget de ces médias. Et surtout en cette période d’élections qu’il veille découvrir dans son intégralité. Ils n’ont pas les moyens de pouvoir émettre comme il se doit dans les normes de leur tranche d’antenne. C’est ça leur plainte. Ils estiment qu’il faut simplement les assistés comme on assiste tout le monde dans cette période.
Une assistance nécessaire
Il faut donc assister cette plateforme des médias privés pour qu’ils puissent jouer le rôle qui est le leur. Or, la sortie du ministre de la communication et du président de la HAMA semble aujourd’hui montrer que les deux parties ne s’entendent plus et c’est comme si on veut charger la plateforme comme étant en porte de faux avec les dispositions prises en ce moment.
Moi, je ne crois pas qu’ils demandent plus que ça, ils n’ont pas demandé la lune. Ils demandent une simple cité d’assistance pour que les médias puissent joués leur rôle dans cette phase de critiques, dans cette phase de l’élection présidentielle où la campagne a commencée et que les médias n’ont pas les moyens de pouvoir couvrir l’événement ou de pouvoir diffuser intégralement compte tenu de la cherté de l’énergie, compte tenu de la cherté de l’électricité dans la capitale.
Je crois que c’est un problème simple à réglé qu’on avait pas besoin d’une sortie médiatique du ministère de la communication ni de la HAMA. On aurait pu se trouver entre deux bureaux et puis discuter. C’est ça la coopération.
C’est une plateforme des médias, ce sont des organisations, ce sont des institutions en charge de la communication. Ils n’ont qu’à appelé la plateforme et puis se dire les quatre vérités les yeux dans les yeux. A quoi bon d’étaler toutes cette divergence sur les lieux publics et dans les médias pour que tous le monde le sache que entre les médias et le ministère de la communication d’une part et la HAMA d’autre part qu’il y’a des divergences.
Moi, je crois que les médias privés ont réclamé leur dû, leur part dans cette phase d’élections présidentielle où je crois qu’ils doivent avoir beaucoup à contribué pour la lisibilité et la visibilité des actions tant du gouvernement que de l’opposition dans cette période de campagne électorale.
Il suffit simplement qu’on puisse s’asseoir et puis dire bon, écouter, on a pas les moyens, on a que cela et les gens comprendront que de charger tout de suite pour dire que, il y a ceux ne qui veulent pas depuis le début aller à la couverture de l’élection et voilà qu’ils sont entrain d’afficher les couleurs et ont peur toujours de ces intentions aux journalistes et médias. Ce n’est pas une bonne manière de coopérer surtout qu’on est des « partenaires ».
Propos recueillis par Mallanna Abraham Kaïtama