Le Festival Littéraire le Souffle de l’Harmattan lance sa 6ème édition de l’année 2019 sous le thème : « Ecrire comme l’indifférence ». L’annonce est faite lors d’un point de presse par son Directeur artistique, Sosthène Mbernodji ce samedi 21 septembre 2019.
Cette édition, est selon le Directeur artistique dudit festival sera différente des autres par sa programmation et la qualité des invités. Elle bénéficiera des imminents écrivains sénégalais, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et de la Mauritanie prendront part à cette grand-messe littéraire.
Parlant du thème, Sosthène Mbernodji souligne que ce n’est pas pour dire son indignation devant les nations dévastées par de guerres fratricides et sauvagement réprimées mais c’est plutôt de rappeler notre propre mémoire ou légende fragile, fatiguée par les dominations coloniales, traumatisée par les régimes liberticides qui, malgré tout refuse le dialogue. « Face aux scènes de violences, d’extrémisme violent, qui traverse tous les pays du continent, la littérature ne peut rester impassible, elle doit de son carcan pour raviver la flamme de la vie, du vivre-ensemble, du partage et de tolérance », martèle le Directeur artistique. « Oui il faut écrire contre l’indifférence pour les différences et la tolérance », renchérit-il.
A l’occasion de cette 6ème édition, il y aura la remise du grand prix du Festival le Souffle de l’Harmattan sous forme d’un trophée pour honorer quelques écrivains tchadiens et personnalité qui auront posé des actes remarquables en faveur du livre et de la lecture au cours de l’année 2019. « C’est une aube nouvelle de la littérature tchadienne », dit-il.
Depuis sa création et ses 5 ans de célébration littéraire, le Festival le Souffle de l’Harmattan a été toujours une tribune d’expression littéraire et de la promotion des jeunes talents littéraires. Progressivement, le Festival est entraine de s’imposer dans la sous-région d’Afrique Centrale et de l’Ouest. « Il est une lampe allumée sur une civilisation dissimilée pendant des siècles », conclut, Sosthène Mbernodji.