Le jeune écrivain tchadien, Mahamat Nour Youssouf Bandaye vient de mettre sur le marché trois nouvelles œuvres littéraires. Selon le journal Tchadmedias, à 21 ans, le jeune vient de publier chez Al-Wilaya en Tunisie, trois livres à la fois.
Après « Carrefour de notre enfance » publié à l’âge de 17 ans, puis « la plume de Cid » à 20 ans, le benjamin des écrivains tchadiens nous sort, à 21 ans, une triple publication, » Liberatrices du Tchad « , » Étoiles polaires, un lycée aux coups durs » et » une cible vers le pays Kamaya ».
Tchadmedia vous propose ci-dessous les résumés de ces trois nouveaux ouvrages.
Bonne lecture et félicitations à Mahamat Nour!
« Libératrices du Tchad »

Chez les peuples tchadiens, le pouvoir est toujours une propriété privée accaparée par un seul homme. Il n’y a ni gauche pour le lui discuter, ni centre pour nuancer les choses, ni presse pour dénoncer les concussions de tous genres, ni rien de tel ; il n’y a que la droite pour présenter le monde sous le plus beau des mondes, une droite faite d’hommes-liges, de thuriféraires, de flagorneurs et d’applaudisseurs à tout rompre. Tout ce que fait l’homme au pouvoir est systématiquement présenté comme étant la sagesse, de la clairvoyance, de la justesse d’esprit et de la droiture. Car conscient de ses bêtises, l’homme au pouvoir ne se prive pas au besoin d’assassiner tout témoin potentiellement oculaire ou au courant de ses agissements.
Facile à faire. Sauf qu’il y a toujours une vipère indomptable et endormie sous les roches qui, un beau jour, va lever la tête et tout dénoncer : c’est l’histoire. Et qui dit Histoire, dit d’abord les archives.
« Etoile Polaire : un lycée des coups durs«
Ce volumineux roman est l’œuvre d’un jeune écrivain de 21 ans dont le talent et la scientificité ne sont plus à démontrer. Dans ce livre, l’actuel Benjamin des Ecrivains Tchadiens nous décrive son début gagné, sa brillance et sa fin tragique qui a été causée par un proviseur arrogant d’un très grand lycée : c’est le lycée Etoile Polaire. A travers cet ouvrage, notre jeune écrivain espère sensibiliser le fondateur de ce grand lycée de mettre fin à son provisorat qui n’a non seulement appliqué la règle d’or de la pédagogie tchadienne, mais qu’il a un grand problème particulier avec des très bons enseignants dont les polairien (ne) s ne purent les compter qu’au bout du doigt. Ce proviseur de nationalité camerounaise a renvoyé des enseignants tels que : Djol-Hinbé Edouard, Mbaissem Annicet, Ertyai Aimé, Haikamlé Awé, etc. et a laissé des enseignants tels qu’Abakar Ali.
« Une cible vers le pays Kamaya«
Dans la vie, il est arrivé à chacun de nous l’envie d’aller visiter la terre de nos aïeux et de le décrire. Notre terre natale est Faya Largeau. Chers lecteurs, je ne vous dirai pas que j’allais écrire l’histoire toute entière de Faya Largeau. Mais je commencerai par inviter tous les lecteurs acharnés de mes écrits, à lire ensemble avec moi ce recueil de nouvelles intitulé « Une cible vers le pays Kamaya » qui décrit la culture et la civilisation de mes grands parents : les Kamayas
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