Lancement officiel de la rentrée scolaire 2018-2019

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Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma a lancé officiellement la rentrée des classes, ce lundi 1er octobre 2018 au collège Evangélique de Moursal dans le 6ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

Selon le ministre, l’année scolaire 2018-2019 est placée sous le signe de la réforme et du bilinguisme intégral « Je demande aux délégués provinciaux et à leurs collaborateurs, aux inspecteurs départementaux ainsi qu’aux chefs d’établissements et circonscriptions scolaires, de veiller au respect scrupuleux des consignes donnés. Il s’agit essentiellement de mettre dans les classes de CP1, 6ème et 2nde les enseignants arabophones et francophones pour l’enseignement du Français et de l’Arabe. C’est le point de départ de l’application du bilinguisme intégral à l’école ».

Le ministre a saisi l’opportunité pour instruire les acteurs clés de éducation, impliqués dans l’orientation des élèves à partir de la classe de 3ème en tenant compte des notes ou résultats obtenus pour l’admission en classe de seconde littéraire ou scientifique.  

Aux enseignants, le ministre a reconnu leur importance dans la chaine éducative et les demande d’être fiers du rôle que la nation leur a confié.  « Les réformes annoncées s’adressent à vous, car vous constituez le maillon le plus important de la chaine éducative en tant que chevilles – ouvrières du processus enseignement/apprentissage. Soyez fiers de ce rôle unique que la Nation vous confère en donnant le meilleur de vous-même dans l’exercice de votre métier. Je reste malheureusement persuadé que le corps des enseignants est infesté de mauvais grains qui tentent de jeter le discrédit sur votre noble corps. Le refus de regagner le poste d’affectation, le non-respect du volume horaire règlementaire, l’exercice des activités lucratives parallèles, la violation des règles liées à l’inscription des élèves et l’organisation des examens doivent cesser absolument ».

Le ministre appelle les partenaires sociaux de venir en aide à l’école tchadienne et demande aux syndicats des enseignants de continuer le dialogue avec le gouvernement pour une meilleure solution.

Selon lui, le travail est en train d’être fait avec la banque mondiale pour la prise en charge des maîtres communautaires.

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