Les producteurs des pépinières à travers la ville de N’Djamena s’inquiètent déjà avec l’arrivée de la saison sèche.
Installés un peu partout sur les avenues et les grandes marres de N’Djamena, un bon nombre des jeunes voire les personnes de deuxième et troisième âges se livrent à la production des pépinières de toute espèces. Ils ont bénéficié de la saison de pluie pour exercer leurs activités mais le départ de la pluie est une inquiétude pour certains.
« C’est une activité qui nous aide à subvenir à nos besoins vitaux, mais souvent après la saison de pluie, c’est de la merde », se lamente Silas non loin du point à double voie. « Sur ce site nous n’avons pas des points d’eau. On se débrouille avec les eaux usées et les eaux de pluie », ajoute Silas.
Le métier nourrit son homme mais fautes des initiatives d’accompagnement beaucoup de pépiniéristes de N’Djamena abandonnent cette activité pendant la saison sèche pour tourner vers d’autres secteurs tels que les petits commerces et les bricolages au quartier.
Pour les usagers, les pépiniéristes rendent un grand service au public, surtout pour le reboisement. Pour cela, d’autres demandent que les partenaires puissent penser à ces producteurs ne ce reste de leur implanter des forages.
Si certains plants peuvent se produire avec les eaux usées, d’autres non plus. Ce qui fait que selon Silas la majorité des plants sont des espèces non fruitières. « Comme neem, acacias, caïcedras,… et d’autres poussent normalement avec les eaux des caniveaux par contre les manguiers, goyaviers, bananiers n’aiment pas ces eaux parce qu’elles sont de fois très basiques pour ces genres d’espèces », renseigne-t-il.
Compte tenu de la politique de lutte contre les effets de changement climatique, encouragé et/ou organiser les producteurs des pépinières dans les grandes villes du Tchad de manière formelle, pourra aider à lutter efficacement contre la désertification et offrir plus d’emploi dans ce secteur.
