« ENSEMBLE POUR L’AUTONOMISATION DE LA FEMME »

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Pub de l\'entête

Le Groupe Parlementaire Africain des Femmes Musulmanes (GPAFM) a organisé hier 16 décembre 2018 à l’hôtel Hilton de N’Djamena, une journée de réflexion sur l’autonomisation économique et sociale de la femme tchadienne sous le slogan : « Ensemble pour l’autonomisation de la femme ». C’était en présence de la représentante de la Première Dame du Tchad Hinda Deby Itno, la Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement Madame Mariam MahamatNour, les Ambassadeurs et quelques Membres du Gouvernement.

Dès l’ouverture des travaux (dans la matinée), les tâches s’articulent sur les termes de références de la journée de réflexion sur le Cadre Stratégique du Plan d’Action pour l’Autonomisation Économique et Sociale de la Femme Tchadienne. Plus de cinquante participants composés des Ministres, des Parlementaires, des Experts et personnes ressource ont pris part à cette journée, pour réfléchir dans le cadre de l’autonomisation de la femme et contribuer à la mise en place d’une stratégie pour l’autonomisation économique et sociale de la femme tchadienne.

Ces travaux de groupes ont été dirigés par le Bureau d’études et de Recherches pour le Développement Économique et Social (BERDES). L’atelier des travaux ont été présidés par Dr Ali Abdramane Haggar appuyé de quatre rapporteurs. Les participants ont constitué quatre groupes dont deux ont travaillé sur l’objectif spécifique N°1 : Création d’un environnement favorable pour l’entreprenariat féminin au Tchad et l’Autonomisation économique et sociale des femmes est la tâche réservée pour les deux autres groupes appelés, objectif spécifique N°2.

La quintessence de ces travaux réalisés en atelier, ont été présenté par le cabinet BERDES. A titre d’exemples, une listes des maux qui mine l’émergence de la femme tchadienne : les Constats (faible accès des filles à l’éducation, forte implication des femmes dans secteur informel, etc.), les contraintes (mariage précoce de filles, pauvretés, insuffisance d’infrastructure scolaire, etc.), les  objectifs (augmenter le nombre de filles à l’école, augmenter le nombre de femmes entrepreneurs dans le secteur formel, etc.), les stratégies (sensibiliser des parents à la scolarisation des filles, plaidoyer auprès du gouvernement et des partenaires pour augmenter l’offre d’éducation, etc.).

Rappelons que le Tchad est un pays membres fondateur de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) créée en 1969. Aussi, lors de la 13ème Conférence des États membres de l’OCI, plusieurs recommandations ont été formulées parmi lesquelles le renforcement des capacités des femmes pour leur autonomisation. Lors de la 7ème Conférence des Femmes Parlementaires de l’Union des États membres de l’OCI tenue le 14 janvier 2018 à Téhéran en Iran, le Tchad a été honoré par l’élection de la Députée Mansoura Hamid Nouri à la tête du Groupe Parlementaire Africain des Femmes Musulmanes (GPAFM).

L’indicateur du développement a démontré la proportion des femmes fréquentant les cycles primaire et secondaire est de 48% seulement 1% des femmes atteints le niveau supérieur. Les femmes âgées de 15-49 ans sont mariées avant l’âge de 15 ans dont 28% de mariage précoce. Les taux d’analphabétisme élevé chez les femmes est de 60%

Ousmane Diarra

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