En prélude à l’organisation de la toute première édition du camp agro-écologique, dénommé « AYA BOOT CAMP », en octobre prochain, l’association AYA-CHAD, la section tchadienne de l’ONG AFRICAN YOUTH IN AGRIBUSINESS, a organisé un déjeuner de presse le samedi 28 septembre dernier à Mabrio, une localité située à une trentaine de kilomètres à l’Est de la Ville de N’Djamena, pour s’assurer de l’évolution des préparatifs dudit camp.
Plus d’une trentaine de journalistes de la presse publique et privée ont pris part à ce déjeuner de presse pour s’imprégner des avancées de l’organisation dudit camp qui sera placé sous le thème : « promouvoir l’engagement des jeunes dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique du terroir’ ».
Du 10 au 16 octobre prochain, plus 200 participants issus des organisations et réseaux des jeunes agri-preneurs, des structures et organismes de formation technique et professionnelle vont se pencher sur les multiples difficultés qui se dressent devant les opportunités d’accès à l’emploi des jeunes. Les jeunes ont plusieurs difficultés notamment : le problème d’accès à l’information et aux savoirs ; l’inaccessibilité des jeunes à la terre ; l’insuffisance des jeunes aux services financiers ; la difficulté pour les jeunes d’aborder les métiers de l’environnement ; le chômage ; et le manque d’engagement des jeunes dans la vie publique locale et municipale.
A l’issue du camp, environ 100 jeunes seront formés et bénéficieront d’un accompagnement technique de AYA –TCHAD pour leur impact et initiative en faveur du développement agro-sylvo-pastoral et halieutique.
Selon, Fatimé Souckar Thérab, présidente de l’Association AYA-CHAD, il est important de proposer une réponse coordonnée à l’engagement des jeunes, et leur permettre de jouer un rôle pivot pour garantir leur propre sécurité alimentaire et celle des générations futures.
Aya Boot camp vise à stimuler et coordonner l’engagement des jeunes dans le secteur agro-écologique et les aider à surmonter les difficultés qu’ils rencontrent lorsqu’ils entreprennent dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique. « Nous allons offrir à ces jeunes un aperçu des potentialités du secteur comme bases de création d’emploi et sources de revenus, mais aussi les familiariser aux nouvelles technologies nécessaires à l’accroissement de la production indispensables à l’alimentation de la population nationale en plein essor et à la protection de l’environnement », a souligné Fatimé Souckar Terab.