Au moins 30 organisations/institutions réunies par PASOC dans le cadre de dialogue social et de la bonne gouvernance au Tchad.

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Le Projet d’Appui à la Société Civile (PASOC) tient depuis ce matin 24 janvier 2019 au Cefod, un atelier « Etude sur l’intérêt et les limites des formes actuelles d’implication de la société civile dans le dialogue et la concertation avec l’Etat et les collectivités autonomes ». C’est le coordonnateur du PASOC M. Bakhit Youssouf Idriss qui a donné le coup d’envoi de l’atelier pour une durée d’une journée.

Au total trente organisations/institutions prennent part à cet atelier qui a pour but de favoriser l’implication des organisations des Sociétés Civiles (OSC) dans la vie économique, politique et sociale du pays. A cet effet, la stratégie retenue par PASOC est d’initier plusieurs expériences et d’appuyer ces différentes corporations dans l’établissement d’une stratégie nationale en la matière. Pour ce faire, deux consultants ont été recrutés pour réaliser l’étude sur l’intérêt et les limites des formes actuelles d’implication de la société civile dans le dialogue et la concertation avec l’Etat et les collectivités autonomes. Dans ledit atelier, les présentations porteront sur le projet PASOC et les grandes lignes de l’étude, sur les attentes des consultants par rapport aux parties prenantes et sur les directives de remplissage des fiches d’évaluation. Les débats de réflexions se feront autour de la pertinence, l’efficacité, la pérennité et les limites des différents mécanismes de concertation sur les questions de développement.

Selon le terme de référence du présent atelier, les résultats attendus sont les suivants : les participants se sont approprié la méthodologie de l’étude des mécanismes de concertation entre l’Etat, OSC et les attentes des consultants ; la pertinence, l’efficacité, la pérennité et les limites des mécanismes de concertation entre l’Etat, les Collectivités autonomes, les PTF et les OSC, sur les questions de développement, sont proposées ; les mécanismes envisageables par les parties prenantes (Etat, OSC, autorités locales) pour favoriser une meilleure implication des parties dans la concertation entre elles, sont proposés ; Etc.

Pour le coordonnateur de PASOC M. Bakhit Youssouf Idriss, c’est dans le souci de contribuer dans le développement durable que l’Etat tchadien a mis sur place le PASOC. « Le PASOC par cet atelier, cherche à trouver un cadre adéquat pour accentuer et mettre en place ce dialogue de manière permanente ». Il conclut que cet atelier est le premier car, à l’issue de l’étude, d’autres ateliers provinciaux auront lieu au cours desquels les OSC évalueront divers mécanismes de concertation, et retiendront les meilleurs, qui feront l’objet d’une formulation juridique appropriée pour en assurer la pérennité.

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