AJASSA ET RIJLF-T CÉLÈBRENT LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE ÉDITION 2018

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Les jeunes tchadiens à l’instar des autres jeunes africains et d’autres continents ont célébré hier 12 Août 2018, la Journée Internationale de la Jeunesse sous le thème « Espaces sûrs pour les jeunes » qui est arrêté par la communauté internationale. Cette célébration a eu lieu au Musée national dans le 5e arrondissement de la capitale. C’était en présence des présidents des associations et de Madame Mariam Djamous, mère de toute la jeunesse tchadienne.

Association des Jeunes arc-en-ciel pour la stabilité sociale en Afrique (AJASSA) et Réseau International des jeunes leaders francophone du Tchad (RIJLF-T) ont réuni la jeunesse africaine et surtout tchadienne au sein du musée national pour partager les idées autour du thème qui, est arrêté par la communauté internationale : « Espaces sûrs pour la jeunesse ». Remplissant la salle, les jeunes étaient impatients d’aborder le thème arrêté. Dans l’attente de la mise en place complète, le groupe Dakouna Espoir composant rien que des enfants de la rue, ont présenté une chorégraphie en humour au public qui a bien rigolé. Ces enfants méritent d’être soutenus murmuraient l’assistance.

Après la présentation chorégraphique, le modérateur Abakar Djoufoun, écrivain de son état, a introduit le conférencier Dr Abdelkerim Marcelin. Docteur Abdelkerim Marcelin lui aussi écrivain et auteur des plusieurs livres et romans. Pour aborder le thème du jour, Abdelkerim a eu recours à la citation de Mayeurs et Paolino  « le secret de  la richesse de toute nation n’est qu’un autre chose que la rigueur intellectuelle et morale de chaque citoyen ». De nos jours les hommes politiques n’orientent que leur politique sur la jeunesse. Alors C’est quoi la jeunesse et l’âge déterminant la jeunesse varie-t-il d’un pays à un autre ou d’un continent à un autre ?  Dr Marcelin apporte une lumière à cela : « une jeunesse, c’est une catégorie des personnes, différentes des jeunes parce que, quand on dit jeune, signifie beaucoup de chose. Comme disait Ramayack dans l’un de ses livres sur l’explication des droits de l’homme aux enfants de 07 à 77 ans c’est ça jeune. Et quand on dit jeunesse, c’est de 15 à 35 ans dans le contexte africain et dans le pays développé comme la France ou les pays de l’union européenne, la jeunesse c’est de 15 à 25 ans. Peut-être dans la société traditionnelle africaine on peut entendre parler de la jeunesse de 15 à 20 ans. L’âge de maturité chez les filles par exemple en Irak est de 09 ans et chez les hommes, 13 ans ». Concernant le thème, le conférencier invite les jeunes à être cultivés et garnis d’intelligence afin de s’épanouir. Pour lui, l’on ne peut en aucun cas construire le développement avec les jeunes qui tout le temps passent leur temps dans l’ivrognerie et qu’il est temps pour que les osent.

Très intéressés par le thème quelques participants ont posé leurs inquiétudes aux panelistes montrant ainsi leur colère. Ils ont pointé du doigt ce qui suit : l’absence de niveau des jeunes tchadiens dû au recrutement anarchique et non par mérite à l’exemple de docteur Abdelkerim Marcelin qui selon eux est l’auteur de 34 ouvrages mais n’a même pas une seule matière à enseigner à l’université, manque des soutiens aux porteurs de projet, recrutement des jeunes dans des ONG et à la fonction publique par affinité. Ces jeunes ne perdent pas de vue la rivalité qui existent entre eux et les vieillards qui selon eux veulent toujours s’éterniser sur tout plan.

Après la contribution des uns et des autres, la maman des jeunes tchadiens Mariam Djamous s’exclame haut et fort qu’elle a peur de l’avenir de cette jeunesse tchadienne, car pour elle, la jeunesse tchadienne ne s’accepte pas, elle se réuni par ethnie, clan, région et bien d’autres, pour tant ils sont tous  des tchadiens et doivent s’aimer les uns les autres et se dire la vérité sur ce qui ne marche pas afin de contribuer à la stabilité et le développement de ce pays. Elle demande enfin aux jeunes d’être créatifs, curieux et ouverts pour l’épanouissement commun.  

Pour  le président d’ajassa, Mbaïramadji le résultat attendu de cette journée est qu’à la sortie de cette rencontre, chaque jeune doit avoir le patriotisme, la solidarité et la culture de la paix. Il invite enfin les jeunes à prendre leur destin en main pour affronter le chômage et l’injustice sociale dont – ils font preuve. La journée internationale des jeunes est instaurée par les nations unies. Il est à signaler que les personnalités invitées à cette journée ont brillé de leur absence. Il s’agit de membre du cabinet du Président de la République et de la première Dame, membre du ministère de la jeunesse et aux sports, membre du ministère de la jeunesse.

 

1 COMMENTAIRE

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